II, 271
perturbable avec les hommes (même assez froid et distant,
un peu comme
moi)
je dois dire)
,
faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un
aussi petit roupignoulet.
parfois
à distance
des petits bonjours à distance
depuis leur table
Il faisait nuit dehors
,
et je m'attardai dans la salle
à manger de l'hôtel
après le dîner ce soir-là. J'avais sorti de ma poche
les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres
des
Biaggi
*
et je les
avais posées en vrac sur la
table, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire du reste — tout
du moins détruire celle
dans laquelle était annoncée mon arrivée à
Sasuelo
*.
Car
j
e ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo
*.
J'étais seul dans la salle à manger
de l'hôtel
déserte,
déserte, et le couvert était déjà débarrassé,
et
qui s'activait, rangeait de la vaisselle
je voyais
le patron
*
s'activer derrière la porte entrouverte de l'office.
Mon fils
*
dormait
à
l'étage
maintenant
, qui faisait des nuits complètes
maintenant et ne se réveillait
jamais avant sept heures du
matin
depuis que nous étions à
Sasuelo
*
.
,
et je continuais de fumer
pensivement
???
dans la salle
à manger de
de l'hôtel déserte
de l'hôtel
sans me décider à ouvrir les lettres
sans me
décider
à ouvrir
les lettres
Ma table,
qui se trouvait au fond de la pièce, jouxtait une
grande
baie vitrée
,
derrière la-
quelle j'apercevais une terrasse
déserte
déserte
dans la nuit, où ça et là s'éten-
daient quelques ombres très sombres de tamaris. Je
rangeai les lettres
,
fina-
lement, et
me levai pour
quitt
ai
er
la salle à manger.
regagner ma chambre
Toutes les lumières étaient déjà éteintes
au
rez-de-chaussée
de l'hôtel
, à part une veilleuse jaunâtre qui
brillait
dans un angle du plafond, et
je remarquai en passant dans le couloir que
la porte de la chambre
des patrons
*
était entrouverte
dans le couloir
. Je jetai un coup d'oeil
à l'intérieur
au passage
en passant
, découvrant pour la première fois l'intimité
de
leurs appartements, un chambre tout simple en réalité, qui donnait de
plain-
pied sur la route. Une chemise de nuit
rose
rose
était pliée
soigneusement
avec soin
sur
l'oreiller du
grand
lit
massif
en chêne
que
j'
l'on
apercevai
s
t
dans l'entreb
â
illement de la porte,
et une paire de bas foncés
pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.
La
patronne
* était sans doute en train de faire sa toilette dans la petite
salle de bain que les patrons* avaient aménagés pour eux au rez-de-chaussée.
II, 271
perturbable avec les hommes (même assez froid et distant,
un peu comme
moi)
,
faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un
aussi petit roupignoulet.
Il faisait nuit dehors
et je m'attardai dans la salle
à manger de l'hôtel
après le dîner ce soir-là. J'avais sorti de ma poche
les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres
des
Biaggi
*
et je les
avais posées en vrac sur la
table, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire du reste — tout
du moins détruire celle
dans laquelle était annoncée mon arrivée à
Sasuelo
*.
Car
e ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo
*.
J'étais seul dans la salle à manger
de l'hôtel
déserte,
et
je voyais
le patron
*
s'activer derrière la porte entrouverte de l'office.
Mon fils
*
dormait
à
l'étage
, qui faisait des nuits complètes
maintenant et ne se réveillait jamais avant sept heures du
matin
depuis que nous étions à
Sasuelo
*
.
Ma table,
qui se trouvait au fond de la pièce, jouxtait une
baie vitrée
derrière la-
quelle j'apercevais une terrasse
déserte
dans la nuit, où ça et là s'éten-
daient quelques ombres très sombres de tamaris. Je
rangeai les lettres
,
fina-
lement, et
quitt
ai
er
la salle à manger.
Toutes les lumières étaient déjà éteintes
au
rez-de-chaussée
de l'hôtel
, à part une veilleuse jaunâtre qui
brillait
dans un angle du plafond, et
je remarquai en passant dans le couloir que
la porte de la chambre
des patrons
*
était entrouverte
. Je jetai un coup d'oeil
à l'intérieur
au passage
, découvrant pour la première fois l'intimité
de
leurs appartements, un chambre tout simple en réalité, qui donnait de
plain-
pied sur la route. Une chemise de nuit
rose
rose
était pliée
soigneusement
sur
l'oreiller du
lit
massif
que
j'
apercevai
s
dans l'entreb
illement de la porte,
et une paire de bas foncés
pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.
La
patronne
* était sans doute en train de faire sa toilette dans la petite
salle de bain que les patrons* avaient aménagés pour eux au rez-de-chaussée.
II, 271
perturbable avec les hommes (même assez froid et distant,
un peu comme
moi)
je dois dire)
,
faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un
aussi petit roupignoulet.
parfois
à distance
des petits bonjours à distance
depuis leur table
Il faisait nuit dehors
,
et je m'attardai dans la salle
à manger de l'hôtel
après le dîner ce soir-là. J'avais sorti de ma poche
les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres
des
Biaggi
*
et je les
avais posées en vrac sur la
table, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire du reste — tout
du moins détruire celle
dans laquelle était annoncée mon arrivée à
Sasuelo
*.
Car
j
e ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo
*.
J'étais seul dans la salle à manger
de l'hôtel
déserte,
déserte, et le couvert était déjà débarrassé,
et
qui s'activait, rangeait de la vaisselle
je voyais
le patron
*
s'activer derrière la porte entrouverte de l'office.
Mon fils
*
dormait
à
l'étage
maintenant
, qui faisait des nuits complètes
maintenant et ne se réveillait
jamais avant sept heures du
matin
depuis que nous étions à
Sasuelo
*
.
,
et je continuais de fumer
pensivement
???
dans la salle
à manger de
de l'hôtel déserte
de l'hôtel
sans me décider à ouvrir les lettres
sans me
décider
à ouvrir
les lettres
Ma table,
qui se trouvait au fond de la pièce, jouxtait une
grande
baie vitrée
,
derrière la-
quelle j'apercevais une terrasse
déserte
déserte
dans la nuit, où ça et là s'éten-
daient quelques ombres très sombres de tamaris. Je
rangeai les lettres
,
fina-
lement, et
me levai pour
quitt
ai
er
la salle à manger.
regagner ma chambre
Toutes les lumières étaient déjà éteintes
au
rez-de-chaussée
de l'hôtel
, à part une veilleuse jaunâtre qui
brillait
dans un angle du plafond, et
je remarquai en passant dans le couloir que
la porte de la chambre
des patrons
*
était entrouverte
dans le couloir
. Je jetai un coup d'oeil
à l'intérieur
au passage
en passant
, découvrant pour la première fois l'intimité
de
leurs appartements, un chambre tout simple en réalité, qui donnait de
plain-
pied sur la route. Une chemise de nuit
rose
rose
était pliée
soigneusement
avec soin
sur
l'oreiller du
grand
lit
massif
en chêne
que
j'
l'on
apercevai
s
t
dans l'entreb
â
illement de la porte,
et une paire de bas foncés
pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.
La
patronne
* était sans doute en train de faire sa toilette dans la petite
salle de bain que les patrons* avaient aménagés pour eux au rez-de-chaussée.
II, 271
perturbable avec les hommes (même assez froid et distant,
un peu comme
moi)
,
faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un
aussi petit roupignoulet.
Il faisait nuit dehors
et je m'attardai dans la salle
à manger de l'hôtel
après le dîner ce soir-là. J'avais sorti de ma poche
les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres
des
Biaggi
*
et je les
avais posées en vrac sur la
table, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire du reste — tout
du moins détruire celle
dans laquelle était annoncée mon arrivée à
Sasuelo
*.
Car
e ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo
*.
J'étais seul dans la salle à manger
de l'hôtel
déserte,
et
je voyais
le patron
*
s'activer derrière la porte entrouverte de l'office.
Mon fils
*
dormait
à
l'étage
, qui faisait des nuits complètes
maintenant et ne se réveillait jamais avant sept heures du
matin
depuis que nous étions à
Sasuelo
*
.
Ma table,
qui se trouvait au fond de la pièce, jouxtait une
baie vitrée
derrière la-
quelle j'apercevais une terrasse
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dans la nuit, où ça et là s'éten-
daient quelques ombres très sombres de tamaris. Je
rangeai les lettres
,
fina-
lement, et
quitt
ai
er
la salle à manger.
Toutes les lumières étaient déjà éteintes
au
rez-de-chaussée
de l'hôtel
, à part une veilleuse jaunâtre qui
brillait
dans un angle du plafond, et
je remarquai en passant dans le couloir que
la porte de la chambre
des patrons
*
était entrouverte
. Je jetai un coup d'oeil
à l'intérieur
au passage
, découvrant pour la première fois l'intimité
de
leurs appartements, un chambre tout simple en réalité, qui donnait de
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pied sur la route. Une chemise de nuit
rose
rose
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sur
l'oreiller du
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que
j'
apercevai
s
dans l'entreb
illement de la porte,
et une paire de bas foncés
pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.
La
patronne
* était sans doute en train de faire sa toilette dans la petite
salle de bain que les patrons* avaient aménagés pour eux au rez-de-chaussée.