I. 208
régulier de la mer,en contrebas de la propriété qui s'élevait en contrebas de la propriété , et tTous les volets de
la villades Biaggi étaient fermés, aussi bien le rideau métallique qui
descendait le long de la baie vitréedu rez-de-chaussée que les petits
volets en bois clair à double battant des chambres du premier étage.
J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la
présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui
pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par
un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, le boîte était fermée à clé
et résista lorsque je voulus rabattre le petit battant métallique. Je ne forçai pas
et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune difficulté à
extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai un instant
distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste pour déter-
miner quand elles avaient été affranchies, très peu de jours plus tôt,
en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre, avant de remettre
deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des prospectuset ou des relevés
bancaires et de conserver les autres,dont l'adresse était manuscriteque je glissais dans ma poche. Parmi ces
quatre lettres, j'avais évidemment tout de suite reconnu la mienne, que
j'avais postée à Paris quelques jours plus tôt. J'aurais très bien pu la
laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être pas intérêt, me semblait-
il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser là une lettre dans laquelle
était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Le lendemain matin,je quittais ma chambre aux toutes premières heures du jour,je descendis et descendis sans bruit les escaliers
à la réception de l'hôtel. La pièce était sombre et silencieuse, les murs
recouverts d'un vieux tissu orangecôtelé identique à celui des chambres
et des couloirs,|réparti par bandes verticales plus ou moins assemblées|.
Un petit canapé fatigué, presque affaissé, était disposé contrele mur une armoire
à côté de la porte de la chambre des patrons de l'hôtel sur laquelleavait était
été fixée une petite pancarte qui indiquait le caractère privé des lieux.
Il n'y avait pas un bruit dans lescouloirs de l'hôtel, etquelques le petit tableaux accrochés des clefs fixé
au mur de la réception,ça et là, se découpaient dans l'obscuritél'ombre derrière le comptoir. Jecon-
tournai sans bruit passai en silence derrière le vieux comptoir en boisde la réception et me mis à cherher le registre
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régulier de la meren contrebas de la propriété , et tous les volets de
la villades Biaggi étaient fermés, aussi bien le rideau métallique qui
descendait le long de la baie vitréedu rez-de-chaussée que les petits
volets en bois clair à double battant des chambres du premier étage.
J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la
présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui
pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par
un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, le boîte était fermée à clé
et résista lorsque je voulus rabattre le petit battant métallique. Je ne forçai pas
et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune difficulté à
extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai un instant
distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste pour déter-
miner quand elles avaient été affranchies, très peu de jours plus tôt,
en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre, avant de remettre
deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des prospectuset des relevés
bancaires et de conserver les autresdont l'adresse était manuscrite. Parmi ces
quatre lettres, j'avais évidemment tout de suite reconnu la mienne, que
j'avais postée à Paris quelques jours plus tôt. J'aurais très bien pu la
laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être pas intérêt, me semblait-
il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser là une lettre dans laquelle
était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Le lendemain matin, aux toutes premières heures du jour,je descendis
à la réception de l'hôtel. La pièce était sombre et silencieuse, les murs
recouverts d'un vieux tissu orangecôtelé identique à celui des chambres
et des couloirs,réparti par bandes verticales plus ou moins assemblées.
Un petit canapé fatigué, presque affaissé, était disposé contrele mur
à côté de la porte de la chambre des patrons de l'hôtel sur laquelleavait
été fixée une petite pancarte qui indiquait le caractère privé des lieux.
Il n'y avait pas un bruit dans les l'hôtel, etquelques tableaux accrochés
au mur de la réception,ça et là, se découpaient dans l'obscurité. Jecon-
tournai sans bruit le vieux comptoir en bois et me mis à cherher le registre
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régulier de la mer,en contrebas de la propriété qui s'élevait en contrebas de la propriété , et tTous les volets de
la villades Biaggi étaient fermés, aussi bien le rideau métallique qui
descendait le long de la baie vitréedu rez-de-chaussée que les petits
volets en bois clair à double battant des chambres du premier étage.
J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la
présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui
pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par
un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, le boîte était fermée à clé
et résista lorsque je voulus rabattre le petit battant métallique. Je ne forçai pas
et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune difficulté à
extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai un instant
distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste pour déter-
miner quand elles avaient été affranchies, très peu de jours plus tôt,
en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre, avant de remettre
deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des prospectuset ou des relevés
bancaires et de conserver les autres,dont l'adresse était manuscriteque je glissais dans ma poche. Parmi ces
quatre lettres, j'avais évidemment tout de suite reconnu la mienne, que
j'avais postée à Paris quelques jours plus tôt. J'aurais très bien pu la
laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être pas intérêt, me semblait-
il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser là une lettre dans laquelle
était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Le lendemain matin,je quittais ma chambre aux toutes premières heures du jour,je descendis et descendis sans bruit les escaliers
à la réception de l'hôtel. La pièce était sombre et silencieuse, les murs
recouverts d'un vieux tissu orangecôtelé identique à celui des chambres
et des couloirs,|réparti par bandes verticales plus ou moins assemblées|.
Un petit canapé fatigué, presque affaissé, était disposé contrele mur une armoire
à côté de la porte de la chambre des patrons de l'hôtel sur laquelleavait était
été fixée une petite pancarte qui indiquait le caractère privé des lieux.
Il n'y avait pas un bruit dans lescouloirs de l'hôtel, etquelques le petit tableaux accrochés des clefs fixé
au mur de la réception,ça et là, se découpaient dans l'obscuritél'ombre derrière le comptoir. Jecon-
tournai sans bruit passai en silence derrière le vieux comptoir en boisde la réception et me mis à cherher le registre
I. 208
régulier de la meren contrebas de la propriété , et tous les volets de
la villades Biaggi étaient fermés, aussi bien le rideau métallique qui
descendait le long de la baie vitréedu rez-de-chaussée que les petits
volets en bois clair à double battant des chambres du premier étage.
J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la
présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui
pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par
un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, le boîte était fermée à clé
et résista lorsque je voulus rabattre le petit battant métallique. Je ne forçai pas
et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune difficulté à
extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai un instant
distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste pour déter-
miner quand elles avaient été affranchies, très peu de jours plus tôt,
en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre, avant de remettre
deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des prospectuset des relevés
bancaires et de conserver les autresdont l'adresse était manuscrite. Parmi ces
quatre lettres, j'avais évidemment tout de suite reconnu la mienne, que
j'avais postée à Paris quelques jours plus tôt. J'aurais très bien pu la
laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être pas intérêt, me semblait-
il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser là une lettre dans laquelle
était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Le lendemain matin, aux toutes premières heures du jour,je descendis
à la réception de l'hôtel. La pièce était sombre et silencieuse, les murs
recouverts d'un vieux tissu orangecôtelé identique à celui des chambres
et des couloirs,réparti par bandes verticales plus ou moins assemblées.
Un petit canapé fatigué, presque affaissé, était disposé contrele mur
à côté de la porte de la chambre des patrons de l'hôtel sur laquelleavait
été fixée une petite pancarte qui indiquait le caractère privé des lieux.
Il n'y avait pas un bruit dans les l'hôtel, etquelques tableaux accrochés
au mur de la réception,ça et là, se découpaient dans l'obscurité. Jecon-
tournai sans bruit le vieux comptoir en bois et me mis à cherher le registre