I. 401
aperçue la veille dans le jardin des Biaggi et je m'approchai de la voiture
pour examiner un instant l'intérieur. Les sièges étaient très abîmés,
défoncés pratiquement, le cuir complètement élimé par endroits, et une
entaille d'une dizaine de centimètres qui laissait émerger une sorte de
mousse synthétique jaunâtre crevait en son centre le revêtement du siège
du conducteur. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de palan-
grottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit et, tout près de là, sur le sol de la place, je
remarquai une grande flaque d'eau immobile dans la pénombre, qui reflétait
faiblement les arbres et les toits des maisons avoisinantes. Un léger souffle
de vent la faisait parfois frissonner, et la surface de l'eau était alors
parcourue par une onde de frémissementssuccessifs qui brouillait un instant
les reflets. Puis, lentement, les reflets se recomposaientà la surface à la surface de l'eau à la surface de l'eau et
je me rendis compte qu'au centre de la flaque, en légère surimpression à la surface de l'eau, dans l'obscurité à la surface de l'eau, apparemment à côté d'une feuille morte imbibée d'eau, qui flottait à la surface de l'eau Après quelques mètres, à côté d'une feuille mortequi était tombée dans l'eau, recroquevillée miroitait le profil argenté
de la vieille Mercedes grise.A côté Autour du reflet de la voiture, cependant, par
je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort, il n'y avait aucune
trace de ma présence.
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aperçue la veille dans le jardin des Biaggi et je m'approchai de la voiture
pour examiner un instant l'intérieur. Les sièges étaient très abîmés,
défoncés pratiquement, le cuir complètement élimé par endroits, et une
entaille d'une dizaine de centimètres qui laissait émerger une sorte de
mousse synthétique jaunâtre crevait en son centre le revêtement du siège
du conducteur. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de palan-
grottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit et, tout près de là, sur le sol de la place, je
remarquai une grande flaque d'eau immobile dans la pénombre, qui reflétait
faiblement les arbres et les toits des maisons avoisinantes. Un léger souffle
de vent la faisait parfois frissonner et la surface de l'eau était alors
parcourue par une onde de frémissementssuccessifs qui brouillait un instant
les reflets. Puis, lentement, les reflets se recomposaientà la surface et
je me rendis compte qu'au centre de la flaque miroitait le profil argenté
de la vieille Mercedes grise.A côté du reflet de la voiture, cependant, par
je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort, il n'y avait aucune
trace de ma présence.
I. 401
aperçue la veille dans le jardin des Biaggi et je m'approchai de la voiture
pour examiner un instant l'intérieur. Les sièges étaient très abîmés,
défoncés pratiquement, le cuir complètement élimé par endroits, et une
entaille d'une dizaine de centimètres qui laissait émerger une sorte de
mousse synthétique jaunâtre crevait en son centre le revêtement du siège
du conducteur. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de palan-
grottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit et, tout près de là, sur le sol de la place, je
remarquai une grande flaque d'eau immobile dans la pénombre, qui reflétait
faiblement les arbres et les toits des maisons avoisinantes. Un léger souffle
de vent la faisait parfois frissonner, et la surface de l'eau était alors
parcourue par une onde de frémissementssuccessifs qui brouillait un instant
les reflets. Puis, lentement, les reflets se recomposaientà la surface à la surface de l'eau à la surface de l'eau et
je me rendis compte qu'au centre de la flaque, en légère surimpression à la surface de l'eau, dans l'obscurité à la surface de l'eau, apparemment à côté d'une feuille morte imbibée d'eau, qui flottait à la surface de l'eau Après quelques mètres, à côté d'une feuille mortequi était tombée dans l'eau, recroquevillée miroitait le profil argenté
de la vieille Mercedes grise.A côté Autour du reflet de la voiture, cependant, par
je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort, il n'y avait aucune
trace de ma présence.
I. 401
aperçue la veille dans le jardin des Biaggi et je m'approchai de la voiture
pour examiner un instant l'intérieur. Les sièges étaient très abîmés,
défoncés pratiquement, le cuir complètement élimé par endroits, et une
entaille d'une dizaine de centimètres qui laissait émerger une sorte de
mousse synthétique jaunâtre crevait en son centre le revêtement du siège
du conducteur. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de palan-
grottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit et, tout près de là, sur le sol de la place, je
remarquai une grande flaque d'eau immobile dans la pénombre, qui reflétait
faiblement les arbres et les toits des maisons avoisinantes. Un léger souffle
de vent la faisait parfois frissonner et la surface de l'eau était alors
parcourue par une onde de frémissementssuccessifs qui brouillait un instant
les reflets. Puis, lentement, les reflets se recomposaientà la surface et
je me rendis compte qu'au centre de la flaque miroitait le profil argenté
de la vieille Mercedes grise.A côté du reflet de la voiture, cependant, par
je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort, il n'y avait aucune
trace de ma présence.