I. 407
LeCe matin-là où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait vint
venu me chercher à l'hôtel vers dix heures, . et n Nous roulions lentement sur
une route en lacets qui montait entre les arbres. , et Mon fils se tenait à
côté de moidans la voiture, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,sles
courtes jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles
à la verticale,que chaussésaient des petites bottines en cuirbleu.. Une de ses mains
reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine
sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-
rente remuaitdoucement faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement
sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en le haut du visage dans le rétroviseur
face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée
de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence
dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres
et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait
de m'observerlui aussi dans le rétroviseurderrière ses lunettes à verres teintés. J'avais eu son numéro de téléphone par
le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il
me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de
faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très
fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et de bateaux de
plaisance mouillaient là en permanence etquelquesmagasins commerces restaient ouverts toute l'année un bureau de poste et un commissariat de police., outre un magasin spécialisé dans
les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence
bancaire, un supermarché etu deux ou trois quelquesres bars et des restaurants de poissons. ,
I. 407
Le matin où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait
venu me chercher à l'hôtel vers dix heures, et n ous roulions lentement sur
une route en lacets qui montait entre les arbres. Mon fils se tenait à
côté de moi, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,ses
courtes jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles
à la verticale, chaussés de petites bottines en cuir. Une de ses mains
reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine
sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-
rente remuaitdoucement dans sa bouche et il avait un air terriblement
sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en
face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée
de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence
dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres
et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait
de m'observer dans le rétroviseur. J'avais eu son numéro de téléphone par
le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il
me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de
faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très
fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et de bateaux de
plaisance mouillaient là en permanence et, outre un magasin spécialisé dans
les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence
bancaire, un supermarché etu deux ou trois restaurants de poissons.
I. 407
LeCe matin-là où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait vint
venu me chercher à l'hôtel vers dix heures, . et n Nous roulions lentement sur
une route en lacets qui montait entre les arbres. , et Mon fils se tenait à
côté de moidans la voiture, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,sles
courtes jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles
à la verticale,que chaussésaient des petites bottines en cuirbleu.. Une de ses mains
reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine
sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-
rente remuaitdoucement faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement
sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en le haut du visage dans le rétroviseur
face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée
de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence
dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres
et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait
de m'observerlui aussi dans le rétroviseurderrière ses lunettes à verres teintés. J'avais eu son numéro de téléphone par
le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il
me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de
faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très
fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et de bateaux de
plaisance mouillaient là en permanence etquelquesmagasins commerces restaient ouverts toute l'année un bureau de poste et un commissariat de police., outre un magasin spécialisé dans
les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence
bancaire, un supermarché etu deux ou trois quelquesres bars et des restaurants de poissons. ,
I. 407
Le matin où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait
venu me chercher à l'hôtel vers dix heures, et n ous roulions lentement sur
une route en lacets qui montait entre les arbres. Mon fils se tenait à
côté de moi, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,ses
courtes jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles
à la verticale, chaussés de petites bottines en cuir. Une de ses mains
reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine
sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-
rente remuaitdoucement dans sa bouche et il avait un air terriblement
sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en
face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée
de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence
dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres
et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait
de m'observer dans le rétroviseur. J'avais eu son numéro de téléphone par
le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il
me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de
faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très
fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et de bateaux de
plaisance mouillaient là en permanence et, outre un magasin spécialisé dans
les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence
bancaire, un supermarché etu deux ou trois restaurants de poissons.