I. 433
lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers,
comme je savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je m'engageai dans le couloir et me rendis compte qu'il y avait
de la lumière sous la porte de la chambre des patrons(de l'hôtel . M'avaient-ils
entendu descendre ? Venaient-ils tout juste de rallumer ? Je restai un instant
immobile derrière la porte et, n'entendantrien sans bruit, je m'introduisissans bruit
dans la salle à mangerde l'hôtel, très sombre et silencieuse, qui était toute baignée
de clarté lunaire. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une
terrasse très sombre où quelques troncs de tamaris se devinaient dans l'ombre.
Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressédans la salle à manger, les
nappes mises dans la faible lumière lunaire qui enveloppait la pièce, et,
sur chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je me
dirigeai en silence vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse
déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contre un
muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi sur
elle-même pour me glisser dehors.
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lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers,
comme je savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je m'engageai dans le couloir et me rendis compte qu'il y avait
de la lumière sous la porte de la chambre des patronsde l'hôtel . M'avaient-ils
entendu descendre ? Venaient-ils tout juste de rallumer ? Je restai un instant
immobile derrière la porte et, n'entendantrien , je m'introduisissans bruit
dans la salle à manger, très sombre et silencieuse, qui était toute baignée
de clarté lunaire. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une
terrasse très sombre où quelques troncs de tamaris se devinaient dans l'ombre.
Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressédans la salle à manger, les
nappes mises dans la faible lumière lunaire qui enveloppait la pièce, et,
sur chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je me
dirigeai en silence vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse
déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contre un
muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi sur
elle-même pour me glisser dehors.
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lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers,
comme je savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je m'engageai dans le couloir et me rendis compte qu'il y avait
de la lumière sous la porte de la chambre des patrons(de l'hôtel . M'avaient-ils
entendu descendre ? Venaient-ils tout juste de rallumer ? Je restai un instant
immobile derrière la porte et, n'entendantrien sans bruit, je m'introduisissans bruit
dans la salle à mangerde l'hôtel, très sombre et silencieuse, qui était toute baignée
de clarté lunaire. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une
terrasse très sombre où quelques troncs de tamaris se devinaient dans l'ombre.
Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressédans la salle à manger, les
nappes mises dans la faible lumière lunaire qui enveloppait la pièce, et,
sur chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je me
dirigeai en silence vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse
déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contre un
muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi sur
elle-même pour me glisser dehors.
I. 433
lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers,
comme je savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je m'engageai dans le couloir et me rendis compte qu'il y avait
de la lumière sous la porte de la chambre des patronsde l'hôtel . M'avaient-ils
entendu descendre ? Venaient-ils tout juste de rallumer ? Je restai un instant
immobile derrière la porte et, n'entendantrien , je m'introduisissans bruit
dans la salle à manger, très sombre et silencieuse, qui était toute baignée
de clarté lunaire. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une
terrasse très sombre où quelques troncs de tamaris se devinaient dans l'ombre.
Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressédans la salle à manger, les
nappes mises dans la faible lumière lunaire qui enveloppait la pièce, et,
sur chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je me
dirigeai en silence vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse
déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contre un
muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi sur
elle-même pour me glisser dehors.