II. 23
tout de suite, et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il,
je ne suis pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patron en haut des marches du perron et je
regardais à travers la vitre de la porte principale, les mains autour des
yeux pour tâcher de distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au
bout de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui
se dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la dévérouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos,et qui laissanit à nu un filet de
chair grasse entre lepantalon et la veste sa veste et son pantalon de pyjama. Je m'engageai dans les escaliers
pendant qu'il regagnait sa chambre et, comme j'arrivais sur le palier du
premer étage, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière
s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha
aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité,
et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement
régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai Lorsque j'ouvris la porte de ma chambre,je vis j'aperçus tout de suite dans la pénombre de la pièce la petite tête de mon fils
la pièce sans bruit,et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du litde son lit de voyage. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque un peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte maintenant, mon
petit bonhomme, les petits cheveux tout collés du sueur surle son front. J'eus
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tout de suite, et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il,
je ne suis pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patron en haut des marches du perron et je
regardais à travers la vitre de la porte principale, les mains autour des
yeux pour tâcher de distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au
bout de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui
se dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la dévérouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre lepantalon et la veste . Je m'engageai dans les escaliers
pendant qu'il regagnait sa chambre et, comme j'arrivais sur le palier du
premer étage, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière
s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha
aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité,
et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement
régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit,et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque un peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte maintenant, mon
petit bonhomme, les petits cheveux tout collés du sueur surle front. J'eus
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tout de suite, et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il,
je ne suis pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patron en haut des marches du perron et je
regardais à travers la vitre de la porte principale, les mains autour des
yeux pour tâcher de distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au
bout de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui
se dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la dévérouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos,et qui laissanit à nu un filet de
chair grasse entre lepantalon et la veste sa veste et son pantalon de pyjama. Je m'engageai dans les escaliers
pendant qu'il regagnait sa chambre et, comme j'arrivais sur le palier du
premer étage, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière
s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha
aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité,
et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement
régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai Lorsque j'ouvris la porte de ma chambre,je vis j'aperçus tout de suite dans la pénombre de la pièce la petite tête de mon fils
la pièce sans bruit,et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du litde son lit de voyage. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque un peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte maintenant, mon
petit bonhomme, les petits cheveux tout collés du sueur surle son front. J'eus
II. 23
tout de suite, et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il,
je ne suis pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patron en haut des marches du perron et je
regardais à travers la vitre de la porte principale, les mains autour des
yeux pour tâcher de distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au
bout de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui
se dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la dévérouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre lepantalon et la veste . Je m'engageai dans les escaliers
pendant qu'il regagnait sa chambre et, comme j'arrivais sur le palier du
premer étage, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière
s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha
aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité,
et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement
régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit,et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque un peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte maintenant, mon
petit bonhomme, les petits cheveux tout collés du sueur surle front. J'eus