II. 29
Et c'est alors que je crus entendre du bruit dans la maison, comme un
craquement imperceptible qui venait de l'étage. Je prêtai l'oreille atten-
tivement, mais je n'entendis plus rien, ni à l'étage, ni dans toute la maison,
seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur qui se faisait entendre
au loin dans la cuisine. Je ressortis du bureau et me rendis sans bruit
ans le vestibule, où je m'immobilisai contre le mur. La rampe de l'escalier
se dressait devant moi dans l'obscurité, et j'apercevais le couloir du
premier étage en haut des marches, où Biaggi* se tenait peut-être, qui se
cachait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai jusqu'à l'escalier et
commençai à monter. Je montais lentement, les yeux fixés devant moi qui
tâchaient de percer quelque peu l'obscurité du couloir. Arrivé sur la plier,
j'hésitai un instant avant de continuer et, m'engageant sans bruit dans le
couloir, je m'introduisis tour à tour dans chacune des deux chambres qui
se trouvaient à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis,
découvrant à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité.
Les lits n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y
avait aucune trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement
qui traînait sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y
avait personne à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment.
et j'avais regagné l'hôtel en suivant dans l'autre sens
la route qui longeait la falaise. La lune était presque entièrement voilée
dans le ciel maintenant, et la façade de l'hôtel s'élevait devant moi dans
l'boscurité, avec son mauvais crépi blanc dont les aspérités donnaient un
aspect rugueux à la pierre. Sur le toit du bâtiment, à côté de la grande
antenne de télévision dirigée vers le pylône émetteur de la montagne, s'élevait
II. 29
Et c'est alors que je crus entendre du bruit dans la maison, comme un
craquement imperceptible qui venait de l'étage. Je prêtai l'oreille atten-
tivement, mais je n'entendis plus rien, ni à l'étage, ni dans toute la maison,
seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur qui se faisait entendre
au loin dans la cuisine. Je ressortis du bureau et me rendis sans bruit
ans le vestibule, où je m'immobilisai contre le mur. La rampe de l'escalier
se dressait devant moi dans l'obscurité, et j'apercevais le couloir du
premier étage en haut des marches, où Biaggi* se tenait peut-être, qui se
cachait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai jusqu'à l'escalier et
commençai à monter. Je montais lentement, les yeux fixés devant moi qui
tâchaient de percer quelque peu l'obscurité du couloir. Arrivé sur la plier,
j'hésitai un instant avant de continuer et, m'engageant sans bruit dans le
couloir, je m'introduisis tour à tour dans chacune des deux chambres qui
se trouvaient à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis,
découvrant à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité.
Les lits n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y
avait aucune trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement
qui traînait sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y
avait personne à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment.
et j'avais regagné l'hôtel en suivant dans l'autre sens
la route qui longeait la falaise. La lune était presque entièrement voilée
dans le ciel maintenant, et la façade de l'hôtel s'élevait devant moi dans
l'boscurité, avec son mauvais crépi blanc dont les aspérités donnaient un
aspect rugueux à la pierre. Sur le toit du bâtiment, à côté de la grande
antenne de télévision dirigée vers le pylône émetteur de la montagne, s'élevait
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Et c'est alors que je crus entendre du bruit dans la maison, comme un
craquement imperceptible qui venait de l'étage. Je prêtai l'oreille atten-
tivement, mais je n'entendis plus rien, ni à l'étage, ni dans toute la maison,
seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur qui se faisait entendre
au loin dans la cuisine. Je ressortis du bureau et me rendis sans bruit
ans le vestibule, où je m'immobilisai contre le mur. La rampe de l'escalier
se dressait devant moi dans l'obscurité, et j'apercevais le couloir du
premier étage en haut des marches, où Biaggi* se tenait peut-être, qui se
cachait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai jusqu'à l'escalier et
commençai à monter. Je montais lentement, les yeux fixés devant moi qui
tâchaient de percer quelque peu l'obscurité du couloir. Arrivé sur la plier,
j'hésitai un instant avant de continuer et, m'engageant sans bruit dans le
couloir, je m'introduisis tour à tour dans chacune des deux chambres qui
se trouvaient à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis,
découvrant à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité.
Les lits n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y
avait aucune trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement
qui traînait sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y
avait personne à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment.
et j'avais regagné l'hôtel en suivant dans l'autre sens
la route qui longeait la falaise. La lune était presque entièrement voilée
dans le ciel maintenant, et la façade de l'hôtel s'élevait devant moi dans
l'boscurité, avec son mauvais crépi blanc dont les aspérités donnaient un
aspect rugueux à la pierre. Sur le toit du bâtiment, à côté de la grande
antenne de télévision dirigée vers le pylône émetteur de la montagne, s'élevait
II. 29
Et c'est alors que je crus entendre du bruit dans la maison, comme un
craquement imperceptible qui venait de l'étage. Je prêtai l'oreille atten-
tivement, mais je n'entendis plus rien, ni à l'étage, ni dans toute la maison,
seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur qui se faisait entendre
au loin dans la cuisine. Je ressortis du bureau et me rendis sans bruit
ans le vestibule, où je m'immobilisai contre le mur. La rampe de l'escalier
se dressait devant moi dans l'obscurité, et j'apercevais le couloir du
premier étage en haut des marches, où Biaggi* se tenait peut-être, qui se
cachait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai jusqu'à l'escalier et
commençai à monter. Je montais lentement, les yeux fixés devant moi qui
tâchaient de percer quelque peu l'obscurité du couloir. Arrivé sur la plier,
j'hésitai un instant avant de continuer et, m'engageant sans bruit dans le
couloir, je m'introduisis tour à tour dans chacune des deux chambres qui
se trouvaient à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis,
découvrant à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité.
Les lits n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y
avait aucune trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement
qui traînait sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y
avait personne à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment.
et j'avais regagné l'hôtel en suivant dans l'autre sens
la route qui longeait la falaise. La lune était presque entièrement voilée
dans le ciel maintenant, et la façade de l'hôtel s'élevait devant moi dans
l'boscurité, avec son mauvais crépi blanc dont les aspérités donnaient un
aspect rugueux à la pierre. Sur le toit du bâtiment, à côté de la grande
antenne de télévision dirigée vers le pylône émetteur de la montagne, s'élevait