II. 76
à côté de deux grands sacs de ciment vides qui luisaient sous un rayon de
lune. Je m'approchai sans bruit du petit tas de briques et me penchai sur
le sol pour ramasser une truelle dans un vieux seau en fer. Puis, revenant
sur mes pas la truelle à la main, je m'accroupis au pied de la baie vitrée
et, regardant un instant l'intérieur de la salle à manger de l'hôtel qui
s'étendait se devinait dans la pénombre derrière la vitre, j'essayai<d1> d'en introduire la
lame de la truelle dans l'interstice qui séparait la vitre de la rainure
d'appui pour tâcher[d1] de débloquer la porte. Je n'y arrivai pas et je quittai
la terrasse sans me retourner, m'éloignai lentement sur la route. Je ne savais
pas où j'allais, je marchais au hasard, le col de mon manteau relevé pour
me protéger du vent. Je finis par passer le petit manneau tout abîmé qui
marquait la sortie du village, et la route devint plus sombre encore devant
moi, qui montait vers le hameau voisin en suivant les contours escarpés de
la falaise. Des vagues venaient mourir en contrebas sur les rochers sauvages,
et je continuais de marcherau hasard le long de la falaise, voyant apparaître
de temps à autreau loin dans la nuit le long faisceau du phare de l'île de Sasuelo,
qui balayait un instant la surface de la mer avant de disparaître de l'autre
côté de l'île. Je marchai encore quelques minutes ainsi avant d'apercevoir
devant moi la maison des Biagi dont le mur d'enceinte se dressait dans la
nuit.sur le bord de la route.
Et c'est précisément la présence de ce fragment de fil de pêche
Cette nuit, il??? , tout près de là, sur
De loin,quand j'avais vu pour quand j'avais aperçu pour la première fois que j'avais aperçu cette masse noir immobile qui flottait à la surface, j'avais d'abord cru
???
??? à la surface, et c'est alors que je me rendis compte??? de la flaque
II. 76
à côté de deux grands sacs de ciment vides qui luisaient sous un rayon de
lune. Je m'approchai sans bruit du petit tas de briques et me penchai sur
le sol pour ramasser une truelle dans un vieux seau en fer. Puis, revenant
sur mes pas la truelle à la main, je m'accroupis au pied de la baie vitrée
et, regardant un instant l'intérieur de la salle à manger de l'hôtel qui
s'étendait dans la pénombre derrière la vitre, j'essayai d' introduire la
lame de la truelle dans l'interstice qui séparait la vitre de la rainure
d'appui pour tâcher de débloquer la porte. Je n'y arrivai pas et je quittai
la terrasse sans me retourner, m'éloignai lentement sur la route. Je ne savais
pas où j'allais, je marchais au hasard, le col de mon manteau relevé pour
me protéger du vent. Je finis par passer le petit manneau tout abîmé qui
marquait la sortie du village, et la route devint plus sombre encore devant
moi, qui montait vers le hameau voisin en suivant les contours escarpés de
la falaise. Des vagues venaient mourir en contrebas sur les rochers sauvages,
et je continuais de marcherau hasard le long de la falaise, voyant apparaître
de temps à autre dans la nuit le long faisceau du phare de l'île de Sasuelo,
qui balayait un instant la surface de la mer avant de disparaître de l'autre
côté de l'île. Je marchai encore quelques minutes ainsi avant d'apercevoir
devant moi la maison des Biagi dont le mur d'enceinte se dressait dans la
nuit.
II. 76
à côté de deux grands sacs de ciment vides qui luisaient sous un rayon de
lune. Je m'approchai sans bruit du petit tas de briques et me penchai sur
le sol pour ramasser une truelle dans un vieux seau en fer. Puis, revenant
sur mes pas la truelle à la main, je m'accroupis au pied de la baie vitrée
et, regardant un instant l'intérieur de la salle à manger de l'hôtel qui
s'étendait se devinait dans la pénombre derrière la vitre, j'essayai<d1> d'en introduire la
lame de la truelle dans l'interstice qui séparait la vitre de la rainure
d'appui pour tâcher[d1] de débloquer la porte. Je n'y arrivai pas et je quittai
la terrasse sans me retourner, m'éloignai lentement sur la route. Je ne savais
pas où j'allais, je marchais au hasard, le col de mon manteau relevé pour
me protéger du vent. Je finis par passer le petit manneau tout abîmé qui
marquait la sortie du village, et la route devint plus sombre encore devant
moi, qui montait vers le hameau voisin en suivant les contours escarpés de
la falaise. Des vagues venaient mourir en contrebas sur les rochers sauvages,
et je continuais de marcherau hasard le long de la falaise, voyant apparaître
de temps à autreau loin dans la nuit le long faisceau du phare de l'île de Sasuelo,
qui balayait un instant la surface de la mer avant de disparaître de l'autre
côté de l'île. Je marchai encore quelques minutes ainsi avant d'apercevoir
devant moi la maison des Biagi dont le mur d'enceinte se dressait dans la
nuit.sur le bord de la route.
Et c'est précisément la présence de ce fragment de fil de pêche
Cette nuit, il??? , tout près de là, sur
De loin,quand j'avais vu pour quand j'avais aperçu pour la première fois que j'avais aperçu cette masse noir immobile qui flottait à la surface, j'avais d'abord cru
???
??? à la surface, et c'est alors que je me rendis compte??? de la flaque
II. 76
à côté de deux grands sacs de ciment vides qui luisaient sous un rayon de
lune. Je m'approchai sans bruit du petit tas de briques et me penchai sur
le sol pour ramasser une truelle dans un vieux seau en fer. Puis, revenant
sur mes pas la truelle à la main, je m'accroupis au pied de la baie vitrée
et, regardant un instant l'intérieur de la salle à manger de l'hôtel qui
s'étendait dans la pénombre derrière la vitre, j'essayai d' introduire la
lame de la truelle dans l'interstice qui séparait la vitre de la rainure
d'appui pour tâcher de débloquer la porte. Je n'y arrivai pas et je quittai
la terrasse sans me retourner, m'éloignai lentement sur la route. Je ne savais
pas où j'allais, je marchais au hasard, le col de mon manteau relevé pour
me protéger du vent. Je finis par passer le petit manneau tout abîmé qui
marquait la sortie du village, et la route devint plus sombre encore devant
moi, qui montait vers le hameau voisin en suivant les contours escarpés de
la falaise. Des vagues venaient mourir en contrebas sur les rochers sauvages,
et je continuais de marcherau hasard le long de la falaise, voyant apparaître
de temps à autre dans la nuit le long faisceau du phare de l'île de Sasuelo,
qui balayait un instant la surface de la mer avant de disparaître de l'autre
côté de l'île. Je marchai encore quelques minutes ainsi avant d'apercevoir
devant moi la maison des Biagi dont le mur d'enceinte se dressait dans la
nuit.