II, 267
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de
la fenêtre. La route s'étendait devant moi dans la nuit, silencieuse
et
déserte, qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. De
longs
nuages noirs glissaient dans le ciel
en s'enchevêtrant les uns dans
les autres
, et rien ne bougeait alentour. On ne voyait pas le
port, mais
j'entendais le murmure de la mer, tout près, qui s'accordait
intimement
au silence qui régnait autour de moi et m'apportait comme un
apaisement
des sens et de l'esprit tandis que je respirais à la fenêtre. Je
respirais
lentement, et l'air frais de la nuit pénétrait dans mes bronches,
pur,
chargé d'embriuns et de parfums de plantes.
Mon fils
*
dormait derrière
moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune qui entrait dans la
pièce éclairait son visage
endormi
derrière
endormi dans son lit de voyage
que l'on devinait
derrière
le carré
la
petite
fenêtre
de tissu finement ajourée de la paroi
la paroi
de tissu
finement ajouré
e
de son lit
de voyage
endormi derrière la fine paroi de tissu ajouré
de
Il dormait la bouche ouverte, immobile,
le souffle régulier,
son phoque en peluche serré contre sa poitrine. Je
rabattis doucement le
volet, finalement, et allai m'étendre sur le lit
, où
tout habillé
,
demeurant
je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.
II, 267
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de
la fenêtre. La route s'étendait devant moi dans la nuit, silencieuse
et
déserte, qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. De
longs
nuages noirs glissaient dans le ciel
en s'enchevêtrant les uns dansles autres
, et rien ne bougeait alentour. On ne voyait pas le
port, mais
j'entendais le murmure de la mer, tout près, qui s'accordait
intimement
au silence qui régnait autour de moi et m'apportait comme un
apaisement
des sens et de l'esprit tandis que je respirais à la fenêtre. Je
respirais
lentement, et l'air frais de la nuit pénétrait dans mes bronches,
pur,
chargé d'embriuns et de parfums de plantes.
Mon fils
*
dormait derrière
moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune qui entrait dans la
pièce éclairait son visage
endormi
derrière
Il dormait la bouche ouverte, immobile,
le souffle régulier,
son phoque en peluche serré contre sa poitrine. Je
rabattis doucement le
volet, finalement, et allai m'étendre sur le lit
tout habillé
,
demeurant
un instant les yeux ouverts dans le noir.
II, 267
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de
la fenêtre. La route s'étendait devant moi dans la nuit, silencieuse
et
déserte, qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. De
longs
nuages noirs glissaient dans le ciel
en s'enchevêtrant les uns dans
les autres
, et rien ne bougeait alentour. On ne voyait pas le
port, mais
j'entendais le murmure de la mer, tout près, qui s'accordait
intimement
au silence qui régnait autour de moi et m'apportait comme un
apaisement
des sens et de l'esprit tandis que je respirais à la fenêtre. Je
respirais
lentement, et l'air frais de la nuit pénétrait dans mes bronches,
pur,
chargé d'embriuns et de parfums de plantes.
Mon fils
*
dormait derrière
moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune qui entrait dans la
pièce éclairait son visage
endormi
derrière
endormi dans son lit de voyage
que l'on devinait
derrière
le carré
la
petite
fenêtre
de tissu finement ajourée de la paroi
la paroi
de tissu
finement ajouré
e
de son lit
de voyage
endormi derrière la fine paroi de tissu ajouré
de
Il dormait la bouche ouverte, immobile,
le souffle régulier,
son phoque en peluche serré contre sa poitrine. Je
rabattis doucement le
volet, finalement, et allai m'étendre sur le lit
, où
tout habillé
,
demeurant
je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.
II, 267
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de
la fenêtre. La route s'étendait devant moi dans la nuit, silencieuse
et
déserte, qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. De
longs
nuages noirs glissaient dans le ciel
en s'enchevêtrant les uns dansles autres
, et rien ne bougeait alentour. On ne voyait pas le
port, mais
j'entendais le murmure de la mer, tout près, qui s'accordait
intimement
au silence qui régnait autour de moi et m'apportait comme un
apaisement
des sens et de l'esprit tandis que je respirais à la fenêtre. Je
respirais
lentement, et l'air frais de la nuit pénétrait dans mes bronches,
pur,
chargé d'embriuns et de parfums de plantes.
Mon fils
*
dormait derrière
moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune qui entrait dans la
pièce éclairait son visage
endormi
derrière
Il dormait la bouche ouverte, immobile,
le souffle régulier,
son phoque en peluche serré contre sa poitrine. Je
rabattis doucement le
volet, finalement, et allai m'étendre sur le lit
tout habillé
,
demeurant
un instant les yeux ouverts dans le noir.