I. 212
qu'il m'arrivait de regarder rêveusement, la main derrière la nuque,que je regardais naïvement rêveusement??? , qu'il m'arrivait de considérer rêveusement et qui consistait
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique,aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,
je n' attendais rien de particulier . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. J'avais installé le litde voyage de mon filsprès de moi dans la chambreprès
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique??? mon dieu,, qui
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre à côté de mes sacs
et de mes valiseset qui lorsqu'il??? . Parfois,tandis que mon fils dormait là tranquillement sur le dos dans sa grenouillère blanche, moelleuse et pelucheuse, ??? ou parfois à quatre pattes, tel un petit??? en prière, un petit bras replié en bouclier sur la poitrine je me levaissans
bruit et pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté de moi faisaisre quelques pas en chaussettes dans lapénombre de la chambre.
Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-
rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte
qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier
désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire
broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus
abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis
que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans
bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le
plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté
de moi. dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un
petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la chambre sur
la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de
l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun
bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux Arrivé au bas??? de la réception, des escaliers,
et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.
je butais sur la porte principale de l'hôtel qui était verrouillée pour la nuit et --> j'étais
??? , je m'introduisis dans la salle à manger passant devant la porte close de la chambre des portiers de l'hôtel qui jouxtait le comptoir de la réception,
I. 212
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastiqueaussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,
je attendais . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. J'avais installé le lit de mon fils dans la chambreprès
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur qui
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssis rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet à côté de mes sacs
et de mes valises. Parfois,tandis que mon fils dormait je me levaissans
bruit et faisais quelques pas en chaussettes dans lapénombre de la chambre.
Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-
rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte
qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier
désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire
broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus
abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis
que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans
bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le
plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté
de moi dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un
petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la chambre sur
la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de
l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun
bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux
et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.
I. 212
qu'il m'arrivait de regarder rêveusement, la main derrière la nuque,que je regardais naïvement rêveusement??? , qu'il m'arrivait de considérer rêveusement et qui consistait
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique,aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,
je n' attendais rien de particulier . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. J'avais installé le litde voyage de mon filsprès de moi dans la chambreprès
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique??? mon dieu,, qui
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre à côté de mes sacs
et de mes valiseset qui lorsqu'il??? . Parfois,tandis que mon fils dormait là tranquillement sur le dos dans sa grenouillère blanche, moelleuse et pelucheuse, ??? ou parfois à quatre pattes, tel un petit??? en prière, un petit bras replié en bouclier sur la poitrine je me levaissans
bruit et pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté de moi faisaisre quelques pas en chaussettes dans lapénombre de la chambre.
Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-
rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte
qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier
désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire
broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus
abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis
que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans
bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le
plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté
de moi. dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un
petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la chambre sur
la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de
l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun
bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux Arrivé au bas??? de la réception, des escaliers,
et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.
je butais sur la porte principale de l'hôtel qui était verrouillée pour la nuit et --> j'étais
??? , je m'introduisis dans la salle à manger passant devant la porte close de la chambre des portiers de l'hôtel qui jouxtait le comptoir de la réception,
I. 212
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastiqueaussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,
je attendais . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. J'avais installé le lit de mon fils dans la chambreprès
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur qui
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssis rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet à côté de mes sacs
et de mes valises. Parfois,tandis que mon fils dormait je me levaissans
bruit et faisais quelques pas en chaussettes dans lapénombre de la chambre.
Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-
rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte
qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier
désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire
broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus
abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis
que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans
bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le
plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté
de moi dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un
petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la chambre sur
la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de
l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun
bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux
et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour
la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.