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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00084
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 84

 Souvent, le matin très tôt,aux toutes premières heures du jour,  je sortais prendre l'air dans le village

tandis que mon fils dormait encoredans la chambre d'hôtel . A côté du lit à bareeaiux où je

dormais, j'avais installé son petit lit de voyage, qui consistait en

un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient

les uns dans les autres pour composer une structure rigide rectangulaire,

sorte de petit centre Pompidou qui servait de support naturel à une

confortable enveloppe de tissu multicolore dans laquele j'avais

disposé des coussins.Les rideax de la chambre étaient tirés dans la chambre, et il régnait dans la pièce la plus grande obscurité. et je m'habillais ???   dans l'obscurité, fermait les volets) un à un et sur la chaisesans faire de bruit pour ne pas réveiller mon fils. le plus doucement possible , et m M on

fils dormait là dans sa petite grenouillère blanche, tantôt sur le

ventre, la tête enfoncée dans un coussin, tantôt sur le dos, les petits

bras repliés sur la poitrine.[Lorsque je quittais l'hôtel, le jour

était à peine levé, et l'atmosphère silencieuse du village était tout

emplie d'une fin de nuit bleutée, qui peu à peu prenait des teintes

roses et orangées. Dans les eaux du port, immobiles et à peine cla-

potantes, quelques gros poissons s'aventuraient, rôdaient en silence

le long de la jetée.

I. 84

 Souvent, le matin très tôt,  je sortais prendre l'air dans le village

tandis que mon fils dormait encore . A côté du lit à bareeaiux où je

dormais, j'avais installé son petit lit de voyage, qui consistait en

un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient

les uns dans les autres pour composer une structure rigide rectangulaire,

sorte de petit centre Pompidou qui servait de support naturel à une

confortable enveloppe de tissu multicolore dans laquele j'avais

disposé des coussins.Les rideax de la chambre étaient tirés  , et m  on

fils dormait là dans sa petite grenouillère blanche, tantôt sur le

ventre, la tête enfoncée dans un coussin, tantôt sur le dos, les petits

bras repliés sur la poitrine.Lorsque je quittais l'hôtel, le jour

était à peine levé, et l'atmosphère silencieuse du village était tout

emplie d'une fin de nuit bleutée, qui peu à peu prenait des teintes

roses et orangées. Dans les eaux du port, immobiles et à peine cla-

potantes, quelques gros poissons s'aventuraient, rôdaient en silence

le long de la jetée.

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  • Tapuscrit corrigé
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I. 84

 Souvent, le matin très tôt,aux toutes premières heures du jour,  je sortais prendre l'air dans le village

tandis que mon fils dormait encoredans la chambre d'hôtel . A côté du lit à bareeaiux où je

dormais, j'avais installé son petit lit de voyage, qui consistait en

un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient

les uns dans les autres pour composer une structure rigide rectangulaire,

sorte de petit centre Pompidou qui servait de support naturel à une

confortable enveloppe de tissu multicolore dans laquele j'avais

disposé des coussins.Les rideax de la chambre étaient tirés dans la chambre, et il régnait dans la pièce la plus grande obscurité. et je m'habillais ???   dans l'obscurité, fermait les volets) un à un et sur la chaisesans faire de bruit pour ne pas réveiller mon fils. le plus doucement possible , et m M on

fils dormait là dans sa petite grenouillère blanche, tantôt sur le

ventre, la tête enfoncée dans un coussin, tantôt sur le dos, les petits

bras repliés sur la poitrine.[Lorsque je quittais l'hôtel, le jour

était à peine levé, et l'atmosphère silencieuse du village était tout

emplie d'une fin de nuit bleutée, qui peu à peu prenait des teintes

roses et orangées. Dans les eaux du port, immobiles et à peine cla-

potantes, quelques gros poissons s'aventuraient, rôdaient en silence

le long de la jetée.

I. 84

 Souvent, le matin très tôt,  je sortais prendre l'air dans le village

tandis que mon fils dormait encore . A côté du lit à bareeaiux où je

dormais, j'avais installé son petit lit de voyage, qui consistait en

un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient

les uns dans les autres pour composer une structure rigide rectangulaire,

sorte de petit centre Pompidou qui servait de support naturel à une

confortable enveloppe de tissu multicolore dans laquele j'avais

disposé des coussins.Les rideax de la chambre étaient tirés  , et m  on

fils dormait là dans sa petite grenouillère blanche, tantôt sur le

ventre, la tête enfoncée dans un coussin, tantôt sur le dos, les petits

bras repliés sur la poitrine.Lorsque je quittais l'hôtel, le jour

était à peine levé, et l'atmosphère silencieuse du village était tout

emplie d'une fin de nuit bleutée, qui peu à peu prenait des teintes

roses et orangées. Dans les eaux du port, immobiles et à peine cla-

potantes, quelques gros poissons s'aventuraient, rôdaient en silence

le long de la jetée.

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