Le fonds d’archives

Ces brouillons ont été confiés par leur auteur à l’Unité Mixte de Recherche Litt&Arts (UMR 5316 – Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène – Université Grenoble Alpes / CNRS) sous la responsabilité scientifique de Brigitte Ferrato-Combe. Réunissant la quasi-totalité des documents préparatoires du roman, depuis les premières notes jusqu’aux épreuves et correspondances avec l’éditeur, ce fonds d’archives se révèle particulièrement intéressant pour les études littéraires, stylistiques ou génétiques.

La transcription

Les 2755 feuillets tapuscrits, comportant une abondante annotation manuscrite, ont été numérisés par le Service interuniversitaire de Documentation de l’Université Grenoble Alpes où ils ont été conservés entre juillet 2015 et avril 2022, avant d’être restitués à leur auteur. Ils font l’objet d’une transcription sur la plateforme collaborative TACT (https://tact.demarre-shs.fr), opération indispensable pour leur donner une pleine lisibilité et permettre les analyses ou recherches automatiques sur le texte.

La visualisation

Au fur et à mesure de leur validation, les transcriptions, téléchargeables en TEI-XML, sont déposées sur le site du Projet Réticence. Il sera ainsi possible :

  • de visualiser simultanément chaque facsimilé et sa transcription
  • d’explorer des textes transcrits à l’aide d’un moteur de recherche pour mener des études lexicales ou littéraires
  • d’établir une concordance entre les brouillons et le texte imprimé, grâce aux métadonnées issues du travail d’inventaire du fonds
  • de visualiser simultanément plusieurs facsimilés ou plusieurs transcriptions afin de les comparer

Principes de numérotation

Le tapuscrit original

Les 2755 feuillets du tapuscrit sont réparties dans 6 boites d’archives, sans ordre immédiatement perceptible. Afin de garder une trace de l’état dans lequel se trouvait le fonds au moment du dépôt au SID, chaque feuillet a été numéroté au crayon. Le chiffre romain, de I à VI, correspond à la numérotation des boites d’archives ; le chiffre arabe indique la place du feuillet dans chaque boite. Dans les boites V et VI se trouvent des chemises cartonnées, dont le numéro est indiqué par un chiffre arabe entre parenthèses. Cette numérotation est visible en haut à droite de chaque facsimilé (ex : II, 334 ou V (3) 89).

Facsimilés et transcriptions

Chaque facsimilé et sa transcription portent le même numéro, dérivé de celui du feuillet original (boite/chemise/feuillet) avec des extensions différentes (.jpg ou .xml).

Chaque feuillet porte un numéro, en haut à droite, qui précise sa situation dans l’ensemble du fonds au moment où a été effectuée la numérisation (sans préjuger aucunement de sa place dans le processus d’écriture). Il comprend un chiffre romain, de I à VI, correspondant aux boites d’archives, et un chiffre arabe, de 1 à 600, précisant la position du feuillet dans la boite. Pour les boites 5 et 6, un chiffre arabe 1, 2 ou 3, entouré ou entre parenthèses et situé avant le numéro de feuillet, renvoie aux chemises cartonnées.
Chaque facsimilé et sa transcription portent le même numéro, dérivé de celui du feuillet original (boite/chemise/feuillet) avec des extensions différentes (.jpg ou .xml).

Exemple :
Le f° II, 334 correspond au facsimilé LRT_02_01_00334.jpg et à la transcription LRT_02_01_00334.xml
Le f° V (3) 89 correspond au facsimilé LRT_05_03_00089.jpg et à la transcription LRT_05_03_00089.xml 

Schéma de transcription

Il a été élaboré à partir d’XML-TEI avec des choix de balisage assez simples, qui pourront être enrichis ultérieurement.

La transcription reproduit à l’identique le texte tapuscrit, en respectant la mise en page (alinéas, retours à la ligne, sauts de ligne). Les erreurs éventuelles (orthographe, syntaxe, ponctuation, fautes de frappe) ne sont pas corrigées.

Les annotations manuscrites, très nombreuses, sont déchiffrées (dans la limite de la lisibilité) et transcrites, avec un code couleur et une police de caractère permettant de les distinguer du texte tapé. Leur situation dans la page n’est pas reproduite à l’identique ; la diversité des emplacements a été réduite à deux cas de figure :

  • les ajouts dont l’emplacement dans le texte est clairement défini sur le brouillon sont transcrits au point d’insertion au-dessus du texte tapé (même lorsque leur longueur a contraint l’auteur à les écrire en marge et à les relier par une flèche);
  • les annotations marginales dont l’emplacement dans le texte n’est pas précisé sont transcrites en bas de la page.

Le balisage a été limité à trois fonctions essentielles :

  • Structuration du texte : identification du numéro figurant sur le feuillet, délimitation des paragraphes
  • Description précise des ratures, déplacements, soulignements, mises en relief, ajouts manuscrits.
  • Repérage des entités nommées :
    • noms propres de personnes, de lieux (Biaggi, Sasuelo, etc.) ou titres d'œuvres
    • noms communs correspondants à des personnages du texte (l’enfant, le chat, l’hôtelier, le pêcheur, etc. )