Film Réticences

un film de Naïma Einhorn, Nina Moro et Éloïse Pommiès.
Entrelacs de libre adaptation et d'entretiens filmiques, un parcours à travers les archives du roman de Jean-Philippe Toussaint
Sans réticences, ce film aurait pu être un film sur la numérisation et l'archivage des tapuscrits de La Réticence.

La bande annonce

Le film

16'- Documentaire de création - Vidéo - Couleur - 2016

Création sonore Aposiopèse

Derrière La Réticence, roman de 159 pages, se cachent près de 2500 pages de brouillons, tapées à la machine, raturées, corrigées, éprouvées.
Cet univers, ces procédés d’écritures, nous avons tenté de les retranscrire dans cette création sonore en croisant nos lectures, tantôt agacées, angoissées, déboussolées, mais aussi captivées, intriguées, inspirées.
Une expérimentation sonore en écho aux recherches menées par l'UMR Litt&Art de l’Université Grenoble Alpes.
Adaptation radiophonique & voix : Léa Chorot, Florence Croizier, Noémie Lepage, Clémentine Maniguet, Camille Veyres, Emilie Wadelle.
Prise de son, montage, mixage : Floriane Pochon. Prises de sons additionnelles : Emilie Wadelle.

Lecture alternée : des brouillons au texte publié

Deux voix se répondent pour faire entendre la genèse du dernier paragraphe de la première partie de La Réticence : Volodia Piotrovitch D’Orlik lit un montage de différentes versions non retenues; Jean-Philippe Toussaint lit la version publiée en 1991.
Lecture présentée au public de l’Amphidice à l’Université Grenoble Alpes, le 14 octobre 2016.

Exposition Dans l'atelier de l'écriture de Jean-Philippe Toussaint

Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres, Université Grenoble Alpes, du 13 octobre au 3 novembre 2016
Les documents exposés rendent perceptible la fabrique de l’œuvre, entre tâtonnements et fulgurances : élaboration de scénarios, suppression d'éléments narratifs, lent cheminement de l'écriture, corrections, reformulations.
Parallèlement, un ensemble de dessins et de photographies réalisés et prêtés par Jean-Philippe Toussaint permet de pénétrer dans les bureaux de l'écrivain pour mieux saisir le processus, à la fois matériel et imaginaire, de la création littéraire.
Si l'écrivain n'est jamais présent sur ces images, elles n'en constituent pas moins autant d'autoportraits obliques.