I. 94
qui s'étendait derrière le vilage sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau. C'était une plage immense, abandonnée et
déserte, que balayaient continûment des vents tourbillonants. Je
m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable, et, tandis que tout
autour de moi des filaments d'algues sèches s'envolaient vers les dunes,
je ramassais distraitement un ou deux cailloux, que je lançais pares-
seusement dans la mer. Mon fils me regardait faire, un biscuit à la min,
solidement maintenu dans sa poussette par une petite ceinture. Parfois,
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel dont les volets étaient tirés étaient fermésA peine réveillé , et je m'habillais
lentement dansl'obscurité la pénombre , prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsendormi
dont j'entendais le souffle régulier qui dormait à côté de moi. J'avais installé
son lit de voyage près de la fenêtre, un petit lit ??? assez pratique
et démontable qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes
et creuxque j'avais emboîté qui s'emboîtaient les uns dans les autressur le sol de la chambre pièce pour composer posé à même le solde la pièce de la chambre une
unle châssis structurerigide rectangulaireque j'avais posé sur le sol, sorte de petit centre Pompidou dont
l'armature servait de support à une confortable envelope de tissu multi-
colore dans laquelle j'avais disposé des coussins. Mon fim ls dormait là
dans une grenouillère blanche, immobile sur le dos,le souffle régulier un petit bras replié
en bouvc lier sur la poitrine. Je quittais le chambre sans faire de bruit
après m'être assuré qu'il dormait , et je m'éloignais dans les couloirs
silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière
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qui s'étendait derrière le vilage sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau. C'était une plage immense, abandonnée et
déserte, que balayaient continûment des vents tourbillonants. Je
m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable, et, tandis que tout
autour de moi des filaments d'algues sèches s'envolaient vers les dunes,
je ramassais distraitement un ou deux cailloux, que je lançais pares-
seusement dans la mer. Mon fils me regardait faire, un biscuit à la min,
solidement maintenu dans sa poussette par une petite ceinture. Parfois,
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel étaient fermés , et je m'habillais
lentement dansl'obscurité , prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsendormi
dont j'entendais le souffle régulier à côté de moi. J'avais installé
son lit de voyage près de la fenêtre, un petit lit assez pratique
et démontable qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes
et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer une
structurerigide rectangulaire, sorte de petit centre Pompidou dont
l'armature servait de support à une confortable envelope de tissu multi-
colore dans laquelle j'avais disposé des coussins. Mon fim ls dormait là
dans une grenouillère blanche, immobile sur le dos, un petit bras replié
en bouvc lier sur la poitrine. Je quittais le chambre sans faire de bruit
après m'être assuré qu'il dormait , et je m'éloignais dans les couloirs
silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière
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qui s'étendait derrière le vilage sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau. C'était une plage immense, abandonnée et
déserte, que balayaient continûment des vents tourbillonants. Je
m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable, et, tandis que tout
autour de moi des filaments d'algues sèches s'envolaient vers les dunes,
je ramassais distraitement un ou deux cailloux, que je lançais pares-
seusement dans la mer. Mon fils me regardait faire, un biscuit à la min,
solidement maintenu dans sa poussette par une petite ceinture. Parfois,
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel dont les volets étaient tirés étaient fermésA peine réveillé , et je m'habillais
lentement dansl'obscurité la pénombre , prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsendormi
dont j'entendais le souffle régulier qui dormait à côté de moi. J'avais installé
son lit de voyage près de la fenêtre, un petit lit ??? assez pratique
et démontable qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes
et creuxque j'avais emboîté qui s'emboîtaient les uns dans les autressur le sol de la chambre pièce pour composer posé à même le solde la pièce de la chambre une
unle châssis structurerigide rectangulaireque j'avais posé sur le sol, sorte de petit centre Pompidou dont
l'armature servait de support à une confortable envelope de tissu multi-
colore dans laquelle j'avais disposé des coussins. Mon fim ls dormait là
dans une grenouillère blanche, immobile sur le dos,le souffle régulier un petit bras replié
en bouvc lier sur la poitrine. Je quittais le chambre sans faire de bruit
après m'être assuré qu'il dormait , et je m'éloignais dans les couloirs
silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière
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qui s'étendait derrière le vilage sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau. C'était une plage immense, abandonnée et
déserte, que balayaient continûment des vents tourbillonants. Je
m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable, et, tandis que tout
autour de moi des filaments d'algues sèches s'envolaient vers les dunes,
je ramassais distraitement un ou deux cailloux, que je lançais pares-
seusement dans la mer. Mon fils me regardait faire, un biscuit à la min,
solidement maintenu dans sa poussette par une petite ceinture. Parfois,
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel étaient fermés , et je m'habillais
lentement dansl'obscurité , prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsendormi
dont j'entendais le souffle régulier à côté de moi. J'avais installé
son lit de voyage près de la fenêtre, un petit lit assez pratique
et démontable qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes
et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer une
structurerigide rectangulaire, sorte de petit centre Pompidou dont
l'armature servait de support à une confortable envelope de tissu multi-
colore dans laquelle j'avais disposé des coussins. Mon fim ls dormait là
dans une grenouillère blanche, immobile sur le dos, un petit bras replié
en bouvc lier sur la poitrine. Je quittais le chambre sans faire de bruit
après m'être assuré qu'il dormait , et je m'éloignais dans les couloirs
silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière