I. 153
barques pour quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée
en boule peut-être, et, intrigué par cette masse noire immobile à la
surface de l'eau, je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner
de plus près. De la manière dont le cadavre était placé, il m'était im-
possible de voir la tête de l'animal, et ce n'est que lorsque le corps
porté par le courant amorça un léger mouvement de rotation sur lui-même
que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait une tête de poisson
décomposée dont dépassaient quelques centimètres de fil de pêche cassé,
qui me firent penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment,
je les avais simplement examinés distraitement, ces quelques centimètres
de fil de pêche --- que le chat avait été assassiné.
Comment se faisait-il en effet qu'un appât de ligne morte se fût trouvé
aussi près du bord de la jetée,à la portée de la gueule du chat en
quelque sorte, plutôt que de reposer au large par dix ou vingt mètres
de fond ? Comment ces quelques centimètres de fil, ces quelques centi-
mètres de gros fil de pêche extrêmement dur et résistantqui pouvait
subir des pressions de plusieurs dizaines de kilos,le chat l'animal avait-il
pu les briser lui-même sanss'arracher le palais se déchirer la lèvre et s'arracher le palais. et se déchirer la
lèvre supérieure ? Pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée aussi
proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce qu'une
fois le chat pris au piège que je lui avais tenduen pleine nuit, j'avaislentement
rembobiné le filautour du??? de liège de la ligne morte pour ramener l'animalque je voyaisque l??? tandis que qu'il se débattaitdans l'eau dans l'eau l'hameçon accroché dans la gueulepour le ramener et que je??? ramené lentement à terre avecà terre comme je l'???
un très gros poisson,m'arrêtant cessant de rembobiner lorsque je sentais une trop grande
résistance de sa part et rembobinant à nouveauet très vitechaque fois que ses
efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau le poil mouillé vivanten et,se débat-
tantau bout de la ligne,??? et se tortillant dans un ultime effort encoreune dernière fois de toute sa longueurle poil mouillé et les yeux exorbités , vivantvivant et se??? de toutes ses forces au bout de la ligne,le poil mouillé et les yeux exorbités, le poil mouillé et lesle yeux exorbités qui me regardaient fixement, l'hameçon accroché dans la gueule,les yeux??? exorbités j'avaissorti un petit couteau
de ma poche pour trancheré net le filavec un petit couteau, le chat retombant alors dans le
port dans un fracas brutalcontre un??? . , qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs.
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barques pour quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée
en boule peut-être, et, intrigué par cette masse noire immobile à la
surface de l'eau, je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner
de plus près. De la manière dont le cadavre était placé, il m'était im-
possible de voir la tête de l'animal et ce n'est que lorsque le corps
porté par le courant amorça un léger mouvement de rotation sur lui-même
que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait une tête de poisson
décomposée dont dépassaient quelques centimètres de fil de pêche cassé
qui me firent penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment,
je les avais simplement examinés distraitement, ces quelques centimètres
de fil de pêche --- que le chat avait été assassiné.
Comment se faisait-il en effet qu'un appât de ligne morte se fût trouvé
aussi près du bord de la jetée,à la portée de la gueule du chat en
quelque sorte, plutôt que de reposer au large par dix ou vingt mètres
de fond ? Comment ces quelques centimètres de fil, ces quelques centi-
mètres de gros fil de pêche extrêmement dur et résistantqui pouvait
subir des pressions de plusieurs dizaines de kilos,le chat avait-il
pu les briser lui-même sanss'arracher le palais et se déchirer la
lèvre supérieure ? Pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée aussi
proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce qu'une
fois le chat pris au piège que je lui avais tendu, j'avaislentement
rembobiné le fil de la ligne morte pour ramener l'animalà terre
un très gros poisson,m'arrêtant lorsque je sentais une trop grande
résistance de sa part et rembobinant à nouveauchaque fois que ses
efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau vivanten se débat-
tant l'hameçon accroché dans la gueule, j'avaissorti un petit couteau
de ma poche pour trancher net le fil, le chat retombant alors dans le
port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs.
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barques pour quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée
en boule peut-être, et, intrigué par cette masse noire immobile à la
surface de l'eau, je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner
de plus près. De la manière dont le cadavre était placé, il m'était im-
possible de voir la tête de l'animal, et ce n'est que lorsque le corps
porté par le courant amorça un léger mouvement de rotation sur lui-même
que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait une tête de poisson
décomposée dont dépassaient quelques centimètres de fil de pêche cassé,
qui me firent penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment,
je les avais simplement examinés distraitement, ces quelques centimètres
de fil de pêche --- que le chat avait été assassiné.
Comment se faisait-il en effet qu'un appât de ligne morte se fût trouvé
aussi près du bord de la jetée,à la portée de la gueule du chat en
quelque sorte, plutôt que de reposer au large par dix ou vingt mètres
de fond ? Comment ces quelques centimètres de fil, ces quelques centi-
mètres de gros fil de pêche extrêmement dur et résistantqui pouvait
subir des pressions de plusieurs dizaines de kilos,le chat l'animal avait-il
pu les briser lui-même sanss'arracher le palais se déchirer la lèvre et s'arracher le palais. et se déchirer la
lèvre supérieure ? Pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée aussi
proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce qu'une
fois le chat pris au piège que je lui avais tenduen pleine nuit, j'avaislentement
rembobiné le filautour du??? de liège de la ligne morte pour ramener l'animalque je voyaisque l??? tandis que qu'il se débattaitdans l'eau dans l'eau l'hameçon accroché dans la gueulepour le ramener et que je??? ramené lentement à terre avecà terre comme je l'???
un très gros poisson,m'arrêtant cessant de rembobiner lorsque je sentais une trop grande
résistance de sa part et rembobinant à nouveauet très vitechaque fois que ses
efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau le poil mouillé vivanten et,se débat-
tantau bout de la ligne,??? et se tortillant dans un ultime effort encoreune dernière fois de toute sa longueurle poil mouillé et les yeux exorbités , vivantvivant et se??? de toutes ses forces au bout de la ligne,le poil mouillé et les yeux exorbités, le poil mouillé et lesle yeux exorbités qui me regardaient fixement, l'hameçon accroché dans la gueule,les yeux??? exorbités j'avaissorti un petit couteau
de ma poche pour trancheré net le filavec un petit couteau, le chat retombant alors dans le
port dans un fracas brutalcontre un??? . , qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs.
I. 153
barques pour quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée
en boule peut-être, et, intrigué par cette masse noire immobile à la
surface de l'eau, je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner
de plus près. De la manière dont le cadavre était placé, il m'était im-
possible de voir la tête de l'animal et ce n'est que lorsque le corps
porté par le courant amorça un léger mouvement de rotation sur lui-même
que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait une tête de poisson
décomposée dont dépassaient quelques centimètres de fil de pêche cassé
qui me firent penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment,
je les avais simplement examinés distraitement, ces quelques centimètres
de fil de pêche --- que le chat avait été assassiné.
Comment se faisait-il en effet qu'un appât de ligne morte se fût trouvé
aussi près du bord de la jetée,à la portée de la gueule du chat en
quelque sorte, plutôt que de reposer au large par dix ou vingt mètres
de fond ? Comment ces quelques centimètres de fil, ces quelques centi-
mètres de gros fil de pêche extrêmement dur et résistantqui pouvait
subir des pressions de plusieurs dizaines de kilos,le chat avait-il
pu les briser lui-même sanss'arracher le palais et se déchirer la
lèvre supérieure ? Pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée aussi
proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce qu'une
fois le chat pris au piège que je lui avais tendu, j'avaislentement
rembobiné le fil de la ligne morte pour ramener l'animalà terre
un très gros poisson,m'arrêtant lorsque je sentais une trop grande
résistance de sa part et rembobinant à nouveauchaque fois que ses
efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau vivanten se débat-
tant l'hameçon accroché dans la gueule, j'avaissorti un petit couteau
de ma poche pour trancher net le fil, le chat retombant alors dans le
port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs.