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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00225
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  • Tapuscrit

I. 225

 Le lendemain matin, le chat flottait toujours dans le port à moins

d'un mètre du bord de la jetée.[En passantpar quelques instants plus tôt sur la place du village pour

me rendre dans le port, j'avais remarqué que la vieille Mercedes grise

n'était plus là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était

partie car dans mon souvenir elle était restée toute la journée d'hier

garée sur la place, je me rappelais même l'avoir encore vue la veille

vers onze heures du soir quand j'étais rentrée à l'hôtel.]Le chat Iln'avait

pratiquement paschangé de place bougé pendant la nuit, et son ombrepâle effilée  se

reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les pierres du bassin.

Son corps, à première vue, ne présentait encore aucun dommage, il n'y

avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son

oreille droite était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa

gueule avaiet disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu

dans le port pour les faire disparaître.

 Le nuit tombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans le port.

Peu aparès minuit, la nuit suivante,,  tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient étaient ouvertsoun'étaient pas fermés 

fermés et que régnait dans la pièce une très grande obscurité, je me

relevai et m'habillai sans bruit dans le noirl'obscurité de lapièce  chambre d'hôtel., prenant un par un mes

vêtements sur la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait. Je quittai la chambre sur la pointe des pieds, et

je  m'éloignai dans les couloirs slencieux de l'hôtel, longeant une rangé

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Comme je savais que la porte principale était verrouillée 

I. 225

 Le lendemain matin, le chat flottait toujours dans le port à moins

d'un mètre du bord de la jetée.En passantpar  la place du village pour

me rendre dans le port, j'avais remarqué que la vieille Mercedes grise

n'était plus là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était

partie car dans mon souvenir elle était restée toute la journée d'hier

garée sur la place, je me rappelais même l'avoir encore vue la veille

vers onze heures du soir quand j'étais rentrée à l'hôtel.Le chatn'avait

pratiquement paschangé de place  pendant la nuit, et son ombrepâle   se

reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les pierres du bassin.

Son corps, à première vue, ne présentait encore aucun dommage, il n'y

avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son

oreille droite était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa

gueule avaiet disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu

dans le port pour les faire disparaître.

 Le nuit tombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans le port.

Peu aparès minuit,  tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient  

fermés et que régnait dans la pièce une très grande obscurité, je me

relevai et m'habillai sans bruit dans le noir, prenant un par un mes

vêtements sur la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait. Je quittai la chambre sur la pointe des pieds, et

je  m'éloignai dans les couloirs slencieux de l'hôtel, longeant une rangé

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

 

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I. 225

 Le lendemain matin, le chat flottait toujours dans le port à moins

d'un mètre du bord de la jetée.[En passantpar quelques instants plus tôt sur la place du village pour

me rendre dans le port, j'avais remarqué que la vieille Mercedes grise

n'était plus là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était

partie car dans mon souvenir elle était restée toute la journée d'hier

garée sur la place, je me rappelais même l'avoir encore vue la veille

vers onze heures du soir quand j'étais rentrée à l'hôtel.]Le chat Iln'avait

pratiquement paschangé de place bougé pendant la nuit, et son ombrepâle effilée  se

reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les pierres du bassin.

Son corps, à première vue, ne présentait encore aucun dommage, il n'y

avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son

oreille droite était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa

gueule avaiet disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu

dans le port pour les faire disparaître.

 Le nuit tombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans le port.

Peu aparès minuit, la nuit suivante,,  tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient étaient ouvertsoun'étaient pas fermés 

fermés et que régnait dans la pièce une très grande obscurité, je me

relevai et m'habillai sans bruit dans le noirl'obscurité de lapièce  chambre d'hôtel., prenant un par un mes

vêtements sur la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait. Je quittai la chambre sur la pointe des pieds, et

je  m'éloignai dans les couloirs slencieux de l'hôtel, longeant une rangé

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Comme je savais que la porte principale était verrouillée 

I. 225

 Le lendemain matin, le chat flottait toujours dans le port à moins

d'un mètre du bord de la jetée.En passantpar  la place du village pour

me rendre dans le port, j'avais remarqué que la vieille Mercedes grise

n'était plus là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était

partie car dans mon souvenir elle était restée toute la journée d'hier

garée sur la place, je me rappelais même l'avoir encore vue la veille

vers onze heures du soir quand j'étais rentrée à l'hôtel.Le chatn'avait

pratiquement paschangé de place  pendant la nuit, et son ombrepâle   se

reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les pierres du bassin.

Son corps, à première vue, ne présentait encore aucun dommage, il n'y

avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son

oreille droite était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa

gueule avaiet disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu

dans le port pour les faire disparaître.

 Le nuit tombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans le port.

Peu aparès minuit,  tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient  

fermés et que régnait dans la pièce une très grande obscurité, je me

relevai et m'habillai sans bruit dans le noir, prenant un par un mes

vêtements sur la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait. Je quittai la chambre sur la pointe des pieds, et

je  m'éloignai dans les couloirs slencieux de l'hôtel, longeant une rangé

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

 

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