• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00243
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 243

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,au premier rang desquels la disparition de la tête de poisson et du fragment de fil de pêchetout laissait??? (et com  

me semblait-il??? ,   à penserà ce moment-là  que lorsque j'avais découvert le

chatmort dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je

n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, 

---  une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait

à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était

enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

 Le lendemainmatin, quand je me rendis dans le port, je ne fus pas tellement surpris de constater que le chat était toujours là., le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériverinfiniment  lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit toute la journée dans le même périmètre

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât

vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement

altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil. 

         le premier rayon du soleil                                      . Son corps ne

présentaitpratiquement encore aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace

de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était

maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement

mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle

det fragile,commevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de

plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui

pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,

pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

 Ala tombée de  la nuittombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans je me rendis dans le port. peu après minuit,

tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai

sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise

le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormaità côté de moi dans son lit,, le 

souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type

qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe

des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,

longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne

I. 243

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,tout laissait 

me semblait-il  à penserà ce moment-là  que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je

n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance 

---  une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait

à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était

enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériverinfiniment  lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit  dans le même périmètre

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât

vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement

altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil. 

                                             . Son corps ne

présentaitpratiquement  aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace

de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était

maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement

mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle

det fragilevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de

plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui

pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,

pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

 Ala tombée de  la nuit je me rendis dans le port. peu après minuit,

tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai

sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise

le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait, le 

souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type

qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe

des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,

longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 243

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,au premier rang desquels la disparition de la tête de poisson et du fragment de fil de pêchetout laissait??? (et com  

me semblait-il??? ,   à penserà ce moment-là  que lorsque j'avais découvert le

chatmort dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je

n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, 

---  une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait

à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était

enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

 Le lendemainmatin, quand je me rendis dans le port, je ne fus pas tellement surpris de constater que le chat était toujours là., le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériverinfiniment  lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit toute la journée dans le même périmètre

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât

vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement

altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil. 

         le premier rayon du soleil                                      . Son corps ne

présentaitpratiquement encore aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace

de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était

maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement

mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle

det fragile,commevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de

plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui

pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,

pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

 Ala tombée de  la nuittombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans je me rendis dans le port. peu après minuit,

tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai

sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise

le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormaità côté de moi dans son lit,, le 

souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type

qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe

des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,

longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne

I. 243

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,tout laissait 

me semblait-il  à penserà ce moment-là  que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je

n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance 

---  une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait

à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était

enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériverinfiniment  lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit  dans le même périmètre

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât

vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement

altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil. 

                                             . Son corps ne

présentaitpratiquement  aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace

de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était

maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement

mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle

det fragilevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de

plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui

pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,

pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

 Ala tombée de  la nuit je me rendis dans le port. peu après minuit,

tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai

sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise

le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait, le 

souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type

qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe

des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,

longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne

Mentions légales - Crédits - Code source