I. 243
plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,au premier rang desquels la disparition de la tête de poisson et du fragment de fil de pêchetout laissait??? (et com
me semblait-il??? , à penserà ce moment-là que lorsque j'avais découvert le
chatmort dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je
n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance,
--- une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait
à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide
que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était
enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
Le lendemainmatin, quand je me rendis dans le port, je ne fus pas tellement surpris de constater que le chat était toujours là., le chat était toujours à la même place dans le port,
qui continuait de dériverinfiniment lentement entre les barques. Il avait
dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit toute la journée dans le même périmètre
réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la
dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât
vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement
altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil.
le premier rayon du soleil . Son corps ne
présentaitpratiquement encore aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace
de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était
maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement
mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle
det fragile,commevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
Ala tombée de la nuittombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans je me rendis dans le port. peu après minuit,
tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai
sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise
le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormaità côté de moi dans son lit,, le
souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type
qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe
des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,
longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne
I. 243
plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,tout laissait
me semblait-il à penserà ce moment-là que lorsque j'avais découvert le
chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je
n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance
--- une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait
à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide
que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était
enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,
qui continuait de dériverinfiniment lentement entre les barques. Il avait
dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètre
réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la
dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât
vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement
altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil.
. Son corps ne
présentaitpratiquement aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace
de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était
maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement
mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle
det fragilevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
Ala tombée de la nuit je me rendis dans le port. peu après minuit,
tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai
sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise
le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait, le
souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type
qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe
des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,
longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne
I. 243
plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,au premier rang desquels la disparition de la tête de poisson et du fragment de fil de pêchetout laissait??? (et com
me semblait-il??? , à penserà ce moment-là que lorsque j'avais découvert le
chatmort dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je
n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance,
--- une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait
à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide
que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était
enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
Le lendemainmatin, quand je me rendis dans le port, je ne fus pas tellement surpris de constater que le chat était toujours là., le chat était toujours à la même place dans le port,
qui continuait de dériverinfiniment lentement entre les barques. Il avait
dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit toute la journée dans le même périmètre
réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la
dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât
vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement
altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil.
le premier rayon du soleil . Son corps ne
présentaitpratiquement encore aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace
de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était
maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement
mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle
det fragile,commevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
Ala tombée de la nuittombée, ce soir-là, je résolus de me rendre dans je me rendis dans le port. peu après minuit,
tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai
sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise
le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormaità côté de moi dans son lit,, le
souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type
qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe
des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,
longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne
I. 243
plusieurs choses me parurent troublantes par la suite,tout laissait
me semblait-il à penserà ce moment-là que lorsque j'avais découvert le
chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je
n'avais évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance
--- une seule fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait
à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide
que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était
enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,
qui continuait de dériverinfiniment lentement entre les barques. Il avait
dû aller et venir ainsiplusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètre
réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la
dérive entre les barques sans que jamais pourtant le courant ne l'emportât
vers le large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement
altéré son état, et le poil noir et mouillé de son dos luisait sousle soleil.
. Son corps ne
présentaitpratiquement aucun dommageà première vue, il n'y avait ni trace
de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était
maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement
mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle
det fragilevidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
Ala tombée de la nuit je me rendis dans le port. peu après minuit,
tandis que les volets de la chambre d'hôtel étaient tirés, je m'habillai
sans bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise
le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait, le
souffle régulier, la petite bouche entrouverte (mon fils est un des type
qui dort le plus que je connaisse). Je quiitai la chambre sur la pointe
des pieds, et je m'éloignai dans les couloirs silencieux de l'hôtel,
longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne