• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00250
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 250

 Les eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient faiblement

dans l'obscurité. Je reprends. La première idée qui m'était venue quand

j'avais découvert le chat mort dans le port était que la tête de poisson

décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât

de ligne morte qui, bercée par les vagues et portée par des courants con-

tradictoires, était revenu flotter à proximité du bord de la jetée de sorte

que le chat était tombé dans le port en voulant s'en emparer. Rien en effet

ne pouvait alors mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et  si

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout    laissait

me semblait-il à penser à ce moment-là que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais

évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule

fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait à la tombée

de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide que les algues

séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était enfui dès que

j'avais tenté de l'approcher.

I. 250

 Les eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient faiblement

dans l'obscurité. Je reprends. La première idée qui m'était venue quand

j'avais découvert le chat mort dans le port était que la tête de poisson

décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât

de ligne morte qui, bercée par les vagues et portée par des courants con-

tradictoires, était revenu flotter à proximité du bord de la jetée de sorte

que le chat était tombé dans le port en voulant s'en emparer. Rien en effet

ne pouvait alors mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et  si

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout    laissait

me semblait-il à penser à ce moment-là que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais

évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance,  une seule

fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait à la tombée

de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide que les algues

séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était enfui dès que

j'avais tenté de l'approcher.

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 250

 Les eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient faiblement

dans l'obscurité. Je reprends. La première idée qui m'était venue quand

j'avais découvert le chat mort dans le port était que la tête de poisson

décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât

de ligne morte qui, bercée par les vagues et portée par des courants con-

tradictoires, était revenu flotter à proximité du bord de la jetée de sorte

que le chat était tombé dans le port en voulant s'en emparer. Rien en effet

ne pouvait alors mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et  si

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout    laissait

me semblait-il à penser à ce moment-là que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais

évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule

fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait à la tombée

de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide que les algues

séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était enfui dès que

j'avais tenté de l'approcher.

I. 250

 Les eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient faiblement

dans l'obscurité. Je reprends. La première idée qui m'était venue quand

j'avais découvert le chat mort dans le port était que la tête de poisson

décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât

de ligne morte qui, bercée par les vagues et portée par des courants con-

tradictoires, était revenu flotter à proximité du bord de la jetée de sorte

que le chat était tombé dans le port en voulant s'en emparer. Rien en effet

ne pouvait alors mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et  si

plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout    laissait

me semblait-il à penser à ce moment-là que lorsque j'avais découvert le

chat dans le port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais

évidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance,  une seule

fois peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait à la tombée

de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement solide que les algues

séchées formaient dans l'enceinte du port et qui s'était enfui dès que

j'avais tenté de l'approcher.

Mentions légales - Crédits - Code source