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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00260
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  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 260

 Je ne savais pas très bien pourquoi j'étais venu à Sasuelo, pour

voir les Biaggi sans doute, qui possédait une maison légèrement en

dehors du village sur un petit monticule qui dominait la mer. Le jour

de mon arrivée, j'avais tardé à leur rendre visite et quand j'avais

fini par me décider, en fin d'après-midi après la sieste de mon fils,

et que j'avais suivi la route le long des rochers en poussant devant

moi la voiture d'enfant de mon fils, j'avais remarquéque   de loin

que tous les volets de la villa étaient fermés. Je m'étais rendu

jusqu'à la grille de leur propriété qu'un mur entourait, et j'avais

constaté que le jardin était bien entretenu, qu'ils avaient même

laissé les meubles de jardin sur la terrasse, avec un ballon de

football

je n'y connaissais que les Biaggi, et encore pas très bien, pour les

avoir rencontré

J'avais rebroussé chemin et, m'en ouvrant à la patronne de l'hôtel,

qui, accroupie devant la poussette de mon fils (ils étaient toujours

accroupis, les patrons de l'hôtel), guiliguilisaitmon fils   les petits

genoux de mon fils, ses petits bras potelés, en lui parlant un sabir

postillonant des gentillesses dans un sabir xxxx. De temps à autre,

s'adressant à moi,  avec une expression de tristesse x mêlé de

fatalisme, les yeux mi-clos, elle m'apprenait qu'une des tantes des

Biaggi était morte, Thérèse, disait-elle, petit brigand, ajoutai-elle

à l'adresse de mon fils

I. 260

 Je ne savais pas très bien pourquoi j'étais venu à Sasuelo, pour

voir les Biaggi sans doute, qui possédait une maison légèrement en

dehors du village sur un petit monticule qui dominait la mer. Le jour

de mon arrivée, j'avais tardé à leur rendre visite et quand j'avais

fini par me décider, en fin d'après-midi après la sieste de mon fils,

et que j'avais suivi la route le long des rochers en poussant devant

moi la voiture d'enfant de mon fils, j'avais remarquéque   de loin

que tous les volets de la villa étaient fermés. Je m'étais rendu

jusqu'à la grille de leur propriété qu'un mur entourait, et j'avais

constaté que le jardin était bien entretenu, qu'ils avaient même

laissé les meubles de jardin sur la terrasse, avec un ballon de

football

je n'y connaissais que les Biaggi, et encore pas très bien, pour les

avoir rencontré

J'avais rebroussé chemin et, m'en ouvrant à la patronne de l'hôtel,

qui, accroupie devant la poussette de mon fils (ils étaient toujours

accroupis, les patrons de l'hôtel), guiliguilisaitmon fils   les petits

genoux de mon fils, ses petits bras potelés, en lui parlant un sabir

postillonant des gentillesses dans un sabir xxxx. De temps à autre,

s'adressant à moi,  avec une expression de tristesse x mêlé de

fatalisme, les yeux mi-clos, elle m'apprenait qu'une des tantes des

Biaggi était morte, Thérèse, disait-elle, petit brigand, ajoutai-elle

à l'adresse de mon fils

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I. 260

 Je ne savais pas très bien pourquoi j'étais venu à Sasuelo, pour

voir les Biaggi sans doute, qui possédait une maison légèrement en

dehors du village sur un petit monticule qui dominait la mer. Le jour

de mon arrivée, j'avais tardé à leur rendre visite et quand j'avais

fini par me décider, en fin d'après-midi après la sieste de mon fils,

et que j'avais suivi la route le long des rochers en poussant devant

moi la voiture d'enfant de mon fils, j'avais remarquéque   de loin

que tous les volets de la villa étaient fermés. Je m'étais rendu

jusqu'à la grille de leur propriété qu'un mur entourait, et j'avais

constaté que le jardin était bien entretenu, qu'ils avaient même

laissé les meubles de jardin sur la terrasse, avec un ballon de

football

je n'y connaissais que les Biaggi, et encore pas très bien, pour les

avoir rencontré

J'avais rebroussé chemin et, m'en ouvrant à la patronne de l'hôtel,

qui, accroupie devant la poussette de mon fils (ils étaient toujours

accroupis, les patrons de l'hôtel), guiliguilisaitmon fils   les petits

genoux de mon fils, ses petits bras potelés, en lui parlant un sabir

postillonant des gentillesses dans un sabir xxxx. De temps à autre,

s'adressant à moi,  avec une expression de tristesse x mêlé de

fatalisme, les yeux mi-clos, elle m'apprenait qu'une des tantes des

Biaggi était morte, Thérèse, disait-elle, petit brigand, ajoutai-elle

à l'adresse de mon fils

I. 260

 Je ne savais pas très bien pourquoi j'étais venu à Sasuelo, pour

voir les Biaggi sans doute, qui possédait une maison légèrement en

dehors du village sur un petit monticule qui dominait la mer. Le jour

de mon arrivée, j'avais tardé à leur rendre visite et quand j'avais

fini par me décider, en fin d'après-midi après la sieste de mon fils,

et que j'avais suivi la route le long des rochers en poussant devant

moi la voiture d'enfant de mon fils, j'avais remarquéque   de loin

que tous les volets de la villa étaient fermés. Je m'étais rendu

jusqu'à la grille de leur propriété qu'un mur entourait, et j'avais

constaté que le jardin était bien entretenu, qu'ils avaient même

laissé les meubles de jardin sur la terrasse, avec un ballon de

football

je n'y connaissais que les Biaggi, et encore pas très bien, pour les

avoir rencontré

J'avais rebroussé chemin et, m'en ouvrant à la patronne de l'hôtel,

qui, accroupie devant la poussette de mon fils (ils étaient toujours

accroupis, les patrons de l'hôtel), guiliguilisaitmon fils   les petits

genoux de mon fils, ses petits bras potelés, en lui parlant un sabir

postillonant des gentillesses dans un sabir xxxx. De temps à autre,

s'adressant à moi,  avec une expression de tristesse x mêlé de

fatalisme, les yeux mi-clos, elle m'apprenait qu'une des tantes des

Biaggi était morte, Thérèse, disait-elle, petit brigand, ajoutai-elle

à l'adresse de mon fils

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