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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00267
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I. 267

                                         [traits aléatoires] 

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de

cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé

alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos

émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la

tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter

le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait

une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,

qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je

l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---

que le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de

pêche danslsa gueulede l'animal  ? Comment le chat aurait-il purompre  lui-même

rompre  un fil de pêche  aussi   gros??? ??? du fil de pêche???      dur et résistant qui pouvait sans  doute

soutenir sur chacune  des pressions de plusieurs dizaines de kiloset que,  sans se mutiler

cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Commentmême , à supposer

même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle  la présencede cette hypothétique 

d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait

dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?Et  Pourquoi

          l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-

le portier de l'hôtel  tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au

piège que je lui avais tendu la nuit dernière???  Biaggi se trouvait dans le village la nuit dernière, j'en avais la conviction, j'avais lentement rembobiné

la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché

dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais

fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une

trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite

chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau

vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux

exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec

- car Biaggi se trouvait dans le village j'en avais la conviction maintenant - 

I. 267

                                          

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de

cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé

alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos

émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la

tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter

le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait

une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,

qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je

l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---

que le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de

pêche dansla gueulede l'animal  ? Comment le chat aurait-il pu lui-même

rompre  un fil de pêche  aussi        dur et résistant qui pouvait sans  doute

soutenir   des pressions de plusieurs dizaines de kilos  sans se mutiler

cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment , à supposer

même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle  la présence 

d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait

dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?  Pourquoi

          l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-

  tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au

piège que je lui avais tendu la nuit dernière, j'avais lentement rembobiné

la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché

dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais

fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une

trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite

chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau

vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux

exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec

 

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I. 267

                                         [traits aléatoires] 

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de

cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé

alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos

émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la

tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter

le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait

une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,

qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je

l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---

que le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de

pêche danslsa gueulede l'animal  ? Comment le chat aurait-il purompre  lui-même

rompre  un fil de pêche  aussi   gros??? ??? du fil de pêche???      dur et résistant qui pouvait sans  doute

soutenir sur chacune  des pressions de plusieurs dizaines de kiloset que,  sans se mutiler

cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Commentmême , à supposer

même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle  la présencede cette hypothétique 

d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait

dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?Et  Pourquoi

          l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-

le portier de l'hôtel  tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au

piège que je lui avais tendu la nuit dernière???  Biaggi se trouvait dans le village la nuit dernière, j'en avais la conviction, j'avais lentement rembobiné

la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché

dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais

fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une

trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite

chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau

vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux

exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec

- car Biaggi se trouvait dans le village j'en avais la conviction maintenant - 

I. 267

                                          

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de

cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé

alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos

émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la

tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter

le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait

une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,

qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je

l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---

que le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de

pêche dansla gueulede l'animal  ? Comment le chat aurait-il pu lui-même

rompre  un fil de pêche  aussi        dur et résistant qui pouvait sans  doute

soutenir   des pressions de plusieurs dizaines de kilos  sans se mutiler

cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment , à supposer

même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle  la présence 

d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait

dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?  Pourquoi

          l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-

  tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au

piège que je lui avais tendu la nuit dernière, j'avais lentement rembobiné

la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché

dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais

fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une

trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite

chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau

vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux

exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec

 

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