I. 267
[traits aléatoires]
jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,
j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour
quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,
et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de
cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé
alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos
émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la
tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter
le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait
une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,
qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je
l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---
que le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de
pêche danslsa gueulede l'animal ? Comment le chat aurait-il purompre lui-même
rompre un fil de pêche aussi gros??? ??? du fil de pêche??? dur et résistant qui pouvait sans doute
soutenir sur chacune des pressions de plusieurs dizaines de kiloset que, sans se mutiler
cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Commentmême , à supposer
même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle la présencede cette hypothétique
d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait
dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?Et Pourquoi
l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-
le portier de l'hôtel tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au
piège que je lui avais tendu la nuit dernière??? Biaggi se trouvait dans le village la nuit dernière, j'en avais la conviction, j'avais lentement rembobiné
la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché
dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais
fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une
trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite
chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau
vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux
exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec
- car Biaggi se trouvait dans le village j'en avais la conviction maintenant -
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jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,
j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour
quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,
et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de
cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé
alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos
émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la
tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter
le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait
une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,
qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je
l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---
que le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de
pêche dansla gueulede l'animal ? Comment le chat aurait-il pu lui-même
rompre un fil de pêche aussi dur et résistant qui pouvait sans doute
soutenir des pressions de plusieurs dizaines de kilos sans se mutiler
cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment , à supposer
même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle la présence
d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait
dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi
l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-
tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au
piège que je lui avais tendu la nuit dernière, j'avais lentement rembobiné
la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché
dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais
fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une
trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite
chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau
vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux
exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec
I. 267
[traits aléatoires]
jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,
j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour
quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,
et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de
cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé
alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos
émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la
tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter
le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait
une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,
qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je
l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---
que le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de
pêche danslsa gueulede l'animal ? Comment le chat aurait-il purompre lui-même
rompre un fil de pêche aussi gros??? ??? du fil de pêche??? dur et résistant qui pouvait sans doute
soutenir sur chacune des pressions de plusieurs dizaines de kiloset que, sans se mutiler
cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Commentmême , à supposer
même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle la présencede cette hypothétique
d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait
dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ?Et Pourquoi
l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-
le portier de l'hôtel tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au
piège que je lui avais tendu la nuit dernière??? Biaggi se trouvait dans le village la nuit dernière, j'en avais la conviction, j'avais lentement rembobiné
la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché
dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais
fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une
trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite
chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau
vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux
exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec
- car Biaggi se trouvait dans le village j'en avais la conviction maintenant -
I. 267
jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,
j'avais d'abord pris la forme noire qui flottait entre les barques pour
quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,
et je m'étais approché du bord de la jetée, intrigué par la présence de
cette masse noire à la surface. De la manière dont le cadavre était placé
alors, le corps lourdement incliné vers le fond et une partie du dos
émergeant hors de l'eau, il était pratiquement impossible de voir la
tête de l'animal et, ce n'est que lorsque le courant fit légèrement pivoter
le corps sur lui-même que je me rendis compte qu'hors de sa gueule pendait
une tête de poisson décomposée dont dépassait un fragment de fil de pêche,
qui me fit penser, un peu plus tard dans la journée --- sur le moment, je
l'avais simplement examiné distraitement, ce fragment de fil de pêche ---
que le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de
pêche dansla gueulede l'animal ? Comment le chat aurait-il pu lui-même
rompre un fil de pêche aussi dur et résistant qui pouvait sans doute
soutenir des pressions de plusieurs dizaines de kilos sans se mutiler
cruellement les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment , à supposer
même qu'il y soit parvenu, expliquerde manière naturelle la présence
d'une ligne morte dans le porte aussi près de la jetée, alors qu'elle aurait
dû se trouver au large reposant par dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi
l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sec-
tionnée net par un lame, si ce n'est parce qu'une fois le chat pris au
piège que je lui avais tendu la nuit dernière, j'avais lentement rembobiné
la ligne tandis que l'animal se débattait dans l'eau l'hameçon accroché
dans la gueule, et que je l'avais ramené à terre à mon rythme comme je l'aurais
fait d'un très gros poisson, cessant de rembobiner lorsque je sentais une
trop grande résistance de sa part et rembobinant à nouveau et très vite
chaque fois que ses efforts se relâchaient, et que, le sortant de l'eau
vivant et se convulsant de toutes ses forces au bout de la ligne, les yeux
exorbités qui me regardaient fixement, j'avais tranché net le fil avec