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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00286
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 286

 Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère

du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune

d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes

régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la

plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes

que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée

à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun 

instant au-dessus des vitres pour examinerun moment un instant  l'intérieur. Les sigèes

étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement

élimé, comme rapé par endroits, et une entaille   d'une dizaine de cen-

timètrescrevait avait crevé le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse

jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi

un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de

palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.

Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore

le long des vitresde la voiture de la voiture. J'étais sur le point dem'éloigner repartir de la voiture  

quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande

flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres

et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,

parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous

les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissaiten superposition le profil de la

Mercedes accidentée,juste ???   garée là sur la placedu village  et  à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu

de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas. 

I. 286

 Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère

du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune

d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes

régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la

plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes

que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée

à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun 

instant au-dessus des vitres pour examiner  l'intérieur. Les sigèes

étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement

élimé, comme rapé par endroits, et une entaille   d'une dizaine de cen-

timètrescrevait  le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse

jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi

un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de

palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.

Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore

le long des vitresde la voiture . J'étais sur le point dem'éloigner   

quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande

flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres

et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,

parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous

les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissait le profil de la

Mercedes accidentée,juste   à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu

de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas. 

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 286

 Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère

du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune

d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes

régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la

plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes

que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée

à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun 

instant au-dessus des vitres pour examinerun moment un instant  l'intérieur. Les sigèes

étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement

élimé, comme rapé par endroits, et une entaille   d'une dizaine de cen-

timètrescrevait avait crevé le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse

jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi

un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de

palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.

Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore

le long des vitresde la voiture de la voiture. J'étais sur le point dem'éloigner repartir de la voiture  

quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande

flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres

et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,

parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous

les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissaiten superposition le profil de la

Mercedes accidentée,juste ???   garée là sur la placedu village  et  à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu

de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas. 

I. 286

 Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère

du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune

d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes

régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la

plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes

que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée

à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun 

instant au-dessus des vitres pour examiner  l'intérieur. Les sigèes

étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement

élimé, comme rapé par endroits, et une entaille   d'une dizaine de cen-

timètrescrevait  le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse

jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi

un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de

palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.

Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore

le long des vitresde la voiture . J'étais sur le point dem'éloigner   

quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande

flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres

et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,

parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous

les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissait le profil de la

Mercedes accidentée,juste   à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu

de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas. 

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