I. 286
Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère
du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune
d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes
régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la
plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes
que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée
à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun
instant au-dessus des vitres pour examinerun moment un instant l'intérieur. Les sigèes
étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement
élimé, comme rapé par endroits, et une entaille d'une dizaine de cen-
timètrescrevait avait crevé le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse
jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de
palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore
le long des vitresde la voiture de la voiture. J'étais sur le point dem'éloigner repartir de la voiture
quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande
flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres
et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,
parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous
les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissaiten superposition le profil de la
Mercedes accidentée,juste ??? garée là sur la placedu village et à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu
de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas.
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Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère
du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune
d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes
régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la
plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes
que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée
à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun
instant au-dessus des vitres pour examiner l'intérieur. Les sigèes
étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement
élimé, comme rapé par endroits, et une entaille d'une dizaine de cen-
timètrescrevait le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse
jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de
palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore
le long des vitresde la voiture . J'étais sur le point dem'éloigner
quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande
flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres
et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,
parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous
les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissait le profil de la
Mercedes accidentée,juste à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu
de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas.
I. 286
Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère
du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune
d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes
régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la
plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes
que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée
à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun
instant au-dessus des vitres pour examinerun moment un instant l'intérieur. Les sigèes
étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement
élimé, comme rapé par endroits, et une entaille d'une dizaine de cen-
timètrescrevait avait crevé le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse
jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de
palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore
le long des vitresde la voiture de la voiture. J'étais sur le point dem'éloigner repartir de la voiture
quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande
flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres
et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,
parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous
les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissaiten superposition le profil de la
Mercedes accidentée,juste ??? garée là sur la placedu village et à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu
de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas.
I. 286
Il faisait à peine jour quand je quittai l'hôtel, et l'atmosphère
du village était tout emplie d'une fin de nuit bleutée, avec une lune
d'aube très blanche dans le ciel, qui s'inscrivait au-dessus des lignes
régulières que traçaient les fils des poteaux télégraphiques. Sur la
plage silencieuse et déserte, je remarquai tout de suite la Mercedes
que j'avais aperçue la veille dans le jardin des Biaggi, qui était garée
à proximité d'un banc. Je m'approchai de la voiture et me penchaiun
instant au-dessus des vitres pour examiner l'intérieur. Les sigèes
étaient très abîmés, défoncés pratiquement, le cuir était complètement
élimé, comme rapé par endroits, et une entaille d'une dizaine de cen-
timètrescrevait le siège avant, dont émergeait une sorte de matelas-mousse
jaunâtre. Sur la banquette arrière, une veste froissée reposait parmi
un désordre de vieux journaux et de matériel de pêche, de cannes et de
palangrottes, de plombs, de sachets d'hameçons et de bouteilles en plastique.
Il avait plu cette nuit, et quelques gouttes de pluie s'attardaient encore
le long des vitresde la voiture . J'étais sur le point dem'éloigner
quand, tout près de là, sur le sol de la place, je remarquai une grande
flaque d'eau immobile dans la pénombre qui reflétait faiblement les arbres
et les toits des maisons avoisinantes, tandis qu'au centre de la flaqu,e,
parmi les reflets du ciel éclairé par la lune qui venaient se mêler à tous
les autres reflets à la surface de l'eau, apparaissait le profil de la
Mercedes accidentée,juste à côté de laquelle, par je ne sais quel jeu
de perpectives et d'angle mort, je n'apparaissais pas.