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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00367
  • Facsimilé 
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  • Tapuscrit

I. 367

la tête.Le couteau à la main Le chat se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux verts

luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus

là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car

dans mon souvenir elle était restée garée tout la journée d'hier sur la

place, je me rappelais même encore l'avoir vuela veille vers onze heures la nuit dernière 

du soir quand j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin,

quelques grands nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du

village, et le cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui

flottait dans une eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'

avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se

reflétait au fond du bassinparmi des algues et des pierres. Son 

corpsséjourdans l'eau ne prolongé ne présentait encore aucun dommage à première vue, il n'y avaitni 

aucune trace de lésionsur son corps, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite

était maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisem-

blablement mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite

surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant,

en le regardant de plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la

tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu.

Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les

faire disparaître.

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans 

bruit ma chambred'hôtel sans bruit pour me rendre dans le port,refermant la porte derrière moi le plus doucement 

possible, et je m'éloignaidans l'obscurité du lentement dans les ???   couloirde l'hôtel, longeant une rangée

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Arrivé au bas des escaliers, comme je savais que la porte principale de

l'hôtel était verrouillée pour la nuit, jetraversai la réception sur la passai sans bruit devant la porte de la chambre des patrons de l'hôtel 

pointe des pieds et m'introduisis dans la salle à mangerde l'hôtel, très

sombre et silencieuse,toute que  baignéeait de une  clarté lunairequi entrait dans la 

pièce par la grande baie vitrée les vitres. Seules les lumières bleutées d'un aquarium

et  qui formaientsur le sol  comme une mare de blancheur sur le sol. Derrière les parois de la baie vitrée,se devinait devant des  s'étendait une terrasse très sombre où se devinaient dans l'ombredans la pénombre  quelques troncstrès abîmés  de tamaris. Dans la salle à manger, seules ressortaientun peu  de la pénombre 

I. 367

la tête. Le chat se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux verts

luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus

là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car

dans mon souvenir elle était restée garée tout la journée d'hier sur la

place, je me rappelais même encore l'avoir vuela veille vers onze heures  

du soir quand j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin,

quelques grands nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du

village, et le cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui

flottait dans une eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'

avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se

reflétait au fond du bassinparmi des algues et des pierres. Son 

corps ne présentait encore aucun dommage à première vue, il n'y avaitni 

 trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite

était maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisem-

blablement mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite

surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant,

en le regardant de plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la

tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu.

Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les

faire disparaître.

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans 

bruit ma chambred'hôtel ,refermant la porte derrière moi le plus doucement 

possible, et je m'éloignaidans l'obscurité du couloir, longeant une rangée

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Arrivé au bas des escaliers, comme je savais que la porte principale de

l'hôtel était verrouillée pour la nuit, jetraversai la réception sur la  

pointe des pieds et m'introduisis dans la salle à mangerde l'hôtel, très

sombre et silencieuse,toute   baignée de   clarté lunairequi entrait dans la 

pièce par la grande baie vitrée . Seules les lumières bleutées d'un aquarium

 

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la tête.Le couteau à la main Le chat se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux verts

luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus

là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car

dans mon souvenir elle était restée garée tout la journée d'hier sur la

place, je me rappelais même encore l'avoir vuela veille vers onze heures la nuit dernière 

du soir quand j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin,

quelques grands nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du

village, et le cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui

flottait dans une eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'

avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se

reflétait au fond du bassinparmi des algues et des pierres. Son 

corpsséjourdans l'eau ne prolongé ne présentait encore aucun dommage à première vue, il n'y avaitni 

aucune trace de lésionsur son corps, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite

était maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisem-

blablement mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite

surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant,

en le regardant de plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la

tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu.

Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les

faire disparaître.

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans 

bruit ma chambred'hôtel sans bruit pour me rendre dans le port,refermant la porte derrière moi le plus doucement 

possible, et je m'éloignaidans l'obscurité du lentement dans les ???   couloirde l'hôtel, longeant une rangée

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Arrivé au bas des escaliers, comme je savais que la porte principale de

l'hôtel était verrouillée pour la nuit, jetraversai la réception sur la passai sans bruit devant la porte de la chambre des patrons de l'hôtel 

pointe des pieds et m'introduisis dans la salle à mangerde l'hôtel, très

sombre et silencieuse,toute que  baignéeait de une  clarté lunairequi entrait dans la 

pièce par la grande baie vitrée les vitres. Seules les lumières bleutées d'un aquarium

et  qui formaientsur le sol  comme une mare de blancheur sur le sol. Derrière les parois de la baie vitrée,se devinait devant des  s'étendait une terrasse très sombre où se devinaient dans l'ombredans la pénombre  quelques troncstrès abîmés  de tamaris. Dans la salle à manger, seules ressortaientun peu  de la pénombre 

I. 367

la tête. Le chat se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux verts

luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus

là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car

dans mon souvenir elle était restée garée tout la journée d'hier sur la

place, je me rappelais même encore l'avoir vuela veille vers onze heures  

du soir quand j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin,

quelques grands nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du

village, et le cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui

flottait dans une eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'

avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se

reflétait au fond du bassinparmi des algues et des pierres. Son 

corps ne présentait encore aucun dommage à première vue, il n'y avaitni 

 trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau de son oreille droite

était maintenant tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisem-

blablement mise en pièces par des crabes, et laissait à vif une petite

surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant,

en le regardant de plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la

tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule avaient disparu.

Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les

faire disparaître.

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans 

bruit ma chambred'hôtel ,refermant la porte derrière moi le plus doucement 

possible, et je m'éloignaidans l'obscurité du couloir, longeant une rangée

de portes closes derrière lesquelles aucun bruit ne se faisait entendre.

Arrivé au bas des escaliers, comme je savais que la porte principale de

l'hôtel était verrouillée pour la nuit, jetraversai la réception sur la  

pointe des pieds et m'introduisis dans la salle à mangerde l'hôtel, très

sombre et silencieuse,toute   baignée de   clarté lunairequi entrait dans la 

pièce par la grande baie vitrée . Seules les lumières bleutées d'un aquarium

 

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