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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00432
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I. 432

Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et

je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage

grillagée qui donnait sur la route. La lune,qui était pleine dans le ciel,que était  que 

voilaient voilaient en partievoilée par de longues volutes de nuages noirs qui glissaient

dans son halo comme des lambeaux d'étoffe  déchirées. Le vent, qui soufflait

en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai

en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait

dans la pénombre, faiblement éclairée parla clarté de la lune, tandis qu'une fourgonette

blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise

et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de

moi, pour me protéger du vent qui continuait de souffler, faisant voler diverses feuilles mortes sur le sol de la place, ,  et pris la direction du port en longeant le terre-plein meuble et

relativement solide que les algues séchées qui s'accumulaient d'année en

année dans le port avaient fini par constituer en bordure du bassin prin-

cipal. Il n'y avait pas un bruit sur la petite jetée de pierres que le

pharede l'île de Sasuelo, au loin, balayait par intermittence, etje m'avançai lentement je m'étais avancé au bord de sur le quai 

l'eau  jusqu'àla jetée l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait

dans l'obscurité à quelques mètres du bordde la jetée, à moitié renversé

sur le côté. A intervalles régulier,[le cadavre de l'animal était violem-

ment éclairé par le phrare],dont  le long faisceauqui du phare  surgissait dans la avec fulgurance  et éclairait violemment le cadavrede l'animal, 

nuit le temps d'un éclair, fixaint un instant dans la lumièrelsa gueule

horriblement ouverte et crispée, du cadavre  pour disparaître aussitôtdans la nuit, ba-

layant déjà au loindans sa fuite la surfacenoire immobile  de la mer.et replongeant la jetée dans l'obscurité 

I. 432

Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et

je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage

grillagée qui donnait sur la route. La lune était pleine dans le ciel,que  

voilaient  en partiede longues volutes de nuages noirs qui glissaient

dans son halo comme des lambeaux d'étoffe  déchirée. Le vent, qui soufflait

en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai

en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait

dans la pénombre, faiblement éclairée parla lune, tandis qu'une fourgonette

blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise

et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de

moi,   et pris la direction du port en longeant le terre-plein meuble et

relativement solide que les algues séchées qui s'accumulaient d'année en

année dans le port avaient fini par constituer en bordure du bassin prin-

cipal. Il n'y avait pas un bruit sur la petite jetée de pierres que le

phare balayait par intermittence, etje m'avançai lentement au bord de  

l'eau  jusqu'àl'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait

dans l'obscurité à quelques mètres du bordde la jetée, à moitié renversé

sur le côté. A intervalles régulier,le cadavre de l'animal était violem-

ment éclairé par le phrare,dont  le long faisceauqui   surgissait dans la 

nuit le temps d'un éclair fixait un instant dans la lumièrela gueule

horriblement ouverte et crispée du cadavre  pour disparaître aussitôt, ba-

layant déjà au loindans sa fuite la surfacenoire   de la mer. 

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I. 432

Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et

je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage

grillagée qui donnait sur la route. La lune,qui était pleine dans le ciel,que était  que 

voilaient voilaient en partievoilée par de longues volutes de nuages noirs qui glissaient

dans son halo comme des lambeaux d'étoffe  déchirées. Le vent, qui soufflait

en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai

en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait

dans la pénombre, faiblement éclairée parla clarté de la lune, tandis qu'une fourgonette

blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise

et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de

moi, pour me protéger du vent qui continuait de souffler, faisant voler diverses feuilles mortes sur le sol de la place, ,  et pris la direction du port en longeant le terre-plein meuble et

relativement solide que les algues séchées qui s'accumulaient d'année en

année dans le port avaient fini par constituer en bordure du bassin prin-

cipal. Il n'y avait pas un bruit sur la petite jetée de pierres que le

pharede l'île de Sasuelo, au loin, balayait par intermittence, etje m'avançai lentement je m'étais avancé au bord de sur le quai 

l'eau  jusqu'àla jetée l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait

dans l'obscurité à quelques mètres du bordde la jetée, à moitié renversé

sur le côté. A intervalles régulier,[le cadavre de l'animal était violem-

ment éclairé par le phrare],dont  le long faisceauqui du phare  surgissait dans la avec fulgurance  et éclairait violemment le cadavrede l'animal, 

nuit le temps d'un éclair, fixaint un instant dans la lumièrelsa gueule

horriblement ouverte et crispée, du cadavre  pour disparaître aussitôtdans la nuit, ba-

layant déjà au loindans sa fuite la surfacenoire immobile  de la mer.et replongeant la jetée dans l'obscurité 

I. 432

Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et

je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage

grillagée qui donnait sur la route. La lune était pleine dans le ciel,que  

voilaient  en partiede longues volutes de nuages noirs qui glissaient

dans son halo comme des lambeaux d'étoffe  déchirée. Le vent, qui soufflait

en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai

en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait

dans la pénombre, faiblement éclairée parla lune, tandis qu'une fourgonette

blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise

et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de

moi,   et pris la direction du port en longeant le terre-plein meuble et

relativement solide que les algues séchées qui s'accumulaient d'année en

année dans le port avaient fini par constituer en bordure du bassin prin-

cipal. Il n'y avait pas un bruit sur la petite jetée de pierres que le

phare balayait par intermittence, etje m'avançai lentement au bord de  

l'eau  jusqu'àl'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait

dans l'obscurité à quelques mètres du bordde la jetée, à moitié renversé

sur le côté. A intervalles régulier,le cadavre de l'animal était violem-

ment éclairé par le phrare,dont  le long faisceauqui   surgissait dans la 

nuit le temps d'un éclair fixait un instant dans la lumièrela gueule

horriblement ouverte et crispée du cadavre  pour disparaître aussitôt, ba-

layant déjà au loindans sa fuite la surfacenoire   de la mer. 

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