II. 38
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de calrté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Nous nous séparâmes devant la
porte de sa chambre et jJepris la direction des m'engageai dans les escaliers.Je montai au pre- pendant qu'il regagnait sa chambre
mier étage et,au moment où comme j'allais m'engager dans le couloir pour regagner j'arrivai sur le palier du premier étage
ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière s'étei-
gnit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha aus-
sitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et
il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement régulier
de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sapetite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouchegrande ouverteavec une maintenant
expression béate maintenant, mon petit bonhomme, les petits cheveux tout collés de sueur sur son front.. J'eus envie de le prendre
dans mes bras, mais je me contentai de caresser doucement son frontencore
tout humide de sueur, et je restai encore un instant près de lui à le regarder
dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et,allumant la petite lampe de chevet enlevant mes chaussures
de la table de nuit,je m'allongeai je me couchai je m'allongeai tout habillé sur le lit. Il n'y avait pas un bruit
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très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de calrté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Nous nous séparâmes devant la
porte de sa chambre etjepris la direction des escaliers.Je montai au pre-
mier étage et,au moment où j'allais m'engager dans le couloir pour regagner
ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière s'étei-
gnit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha aus-
sitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et
il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement régulier
de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sapetite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouchegrande ouverteavec une
expression béate maintenant, mon petit bonhomme. J'eus envie de le prendre
dans mes bras, mais je me contentai de caresser doucement son frontencore
tout humide de sueur, et je restai encore un instant près de lui à le regarder
dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et,allumant la petite lampe de chevet
de la table de nuit,je m'allongeai sur le lit. Il n'y avait pas un bruit
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très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient qui était baignée par les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de calrté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Nous nous séparâmes devant la
porte de sa chambre et jJepris la direction des m'engageai dans les escaliers.Je montai au pre- pendant qu'il regagnait sa chambre
mier étage et,au moment où comme j'allais m'engager dans le couloir pour regagner j'arrivai sur le palier du premier étage
ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière s'étei-
gnit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha aus-
sitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et
il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement régulier
de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sapetite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouchegrande ouverteavec une maintenant
expression béate maintenant, mon petit bonhomme, les petits cheveux tout collés de sueur sur son front.. J'eus envie de le prendre
dans mes bras, mais je me contentai de caresser doucement son frontencore
tout humide de sueur, et je restai encore un instant près de lui à le regarder
dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et,allumant la petite lampe de chevet enlevant mes chaussures
de la table de nuit,je m'allongeai je me couchai je m'allongeai tout habillé sur le lit. Il n'y avait pas un bruit
II. 38
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de calrté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Nous nous séparâmes devant la
porte de sa chambre etjepris la direction des escaliers.Je montai au pre-
mier étage et,au moment où j'allais m'engager dans le couloir pour regagner
ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et la lumière s'étei-
gnit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie se déclencha aus-
sitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et
il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement ce bercement régulier
de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sapetite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouchegrande ouverteavec une
expression béate maintenant, mon petit bonhomme. J'eus envie de le prendre
dans mes bras, mais je me contentai de caresser doucement son frontencore
tout humide de sueur, et je restai encore un instant près de lui à le regarder
dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et,allumant la petite lampe de chevet
de la table de nuit,je m'allongeai sur le lit. Il n'y avait pas un bruit