II. 89
Mon fils dormait maintenant (il faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo), et<d1> je m'étais attardéais quelque peu dans le salon de télévision
désert de l'hôtel[d1], après le dîner, ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas.J'étaisassis assis là tout seul dans la pièce, et Je ne faisais rien de précis, je n'attendais rien de particulier J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que j'avais
prises la veille dans la boîte aux lettres des Biaggi et je les avais posées <d2>
en vrac[d2]devant moi sur unepetite petite table basse, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout
du moins détruire celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Car je ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo.
II. 89
Mon fils dormait maintenant (il faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo), et je m'étais attardé dans le salon de télévision
désert de l'hôtel, après le dîner, ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que j'avais
prises la veille dans la boîte aux lettres des Biaggi et je les avais posées
en vracdevant moi sur unepetite table basse, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout
du moins détruire celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Car je ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo.
II. 89
Mon fils dormait maintenant (il faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo), et<d1> je m'étais attardéais quelque peu dans le salon de télévision
désert de l'hôtel[d1], après le dîner, ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas.J'étaisassis assis là tout seul dans la pièce, et Je ne faisais rien de précis, je n'attendais rien de particulier J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que j'avais
prises la veille dans la boîte aux lettres des Biaggi et je les avais posées <d2>
en vrac[d2]devant moi sur unepetite petite table basse, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout
du moins détruire celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Car je ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo.
II. 89
Mon fils dormait maintenant (il faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo), et je m'étais attardé dans le salon de télévision
désert de l'hôtel, après le dîner, ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que j'avais
prises la veille dans la boîte aux lettres des Biaggi et je les avais posées
en vracdevant moi sur unepetite table basse, les regardant pensivement en fumant une
cigarette. Je me demandais ce que je devais en faire car je ne parvenais
pas à me résoudre à les ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout
du moins détruire celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.
Car je ne voulais plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à
Sasuelo.