II. 97
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon
fils, et je prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui
avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant
pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que
j'avais trouvées la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication
me venant à l'esprit étant que la personne qui avait prises les lettres
n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contentée de retirer les deux
lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme
au fond de la boîte. Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène
que Biaggi.Il avait cessé de pleuvoir et la terrasse du bar-tabac était
déserte, où les quelques tables en plastique blanc qui avaient été installées
dehors avaient pris la pluie et continuaient de dégoutter lentement. Je
voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue, où quelques
voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous le
vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Il n'y avait prati-
quement personne dans le village et une voiture passait de temps à autre,
lentement, qui traversait la rue principale sans s'arrêter.
Mon fils s'était endormi dans la poussette, et je le regardais dormir???
quelques gouttes d'eau intactes s'attardant encore çà et là sur les chaiseset les pieds des tables et le plateau des tables
II. 97
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon
fils, et je prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui
avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant
pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que
j'avais trouvées la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication
me venant à l'esprit étant que la personne qui avait prises les lettres
n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contentée de retirer les deux
lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme
au fond de la boîte. Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène
que Biaggi.Il avait cessé de pleuvoir et la terrasse du bar-tabac était
déserte, où les quelques tables en plastique blanc qui avaient été installées
dehors avaient pris la pluie et continuaient de dégoutter lentement. Je
voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue, où quelques
voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous le
vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Il n'y avait prati-
quement personne dans le village et une voiture passait de temps à autre,
lentement, qui traversait la rue principale sans s'arrêter.
II. 97
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon
fils, et je prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui
avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant
pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que
j'avais trouvées la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication
me venant à l'esprit étant que la personne qui avait prises les lettres
n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contentée de retirer les deux
lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme
au fond de la boîte. Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène
que Biaggi.Il avait cessé de pleuvoir et la terrasse du bar-tabac était
déserte, où les quelques tables en plastique blanc qui avaient été installées
dehors avaient pris la pluie et continuaient de dégoutter lentement. Je
voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue, où quelques
voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous le
vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Il n'y avait prati-
quement personne dans le village et une voiture passait de temps à autre,
lentement, qui traversait la rue principale sans s'arrêter.
Mon fils s'était endormi dans la poussette, et je le regardais dormir???
quelques gouttes d'eau intactes s'attardant encore çà et là sur les chaiseset les pieds des tables et le plateau des tables
II. 97
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon
fils, et je prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui
avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant
pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que
j'avais trouvées la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication
me venant à l'esprit étant que la personne qui avait prises les lettres
n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contentée de retirer les deux
lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme
au fond de la boîte. Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène
que Biaggi.Il avait cessé de pleuvoir et la terrasse du bar-tabac était
déserte, où les quelques tables en plastique blanc qui avaient été installées
dehors avaient pris la pluie et continuaient de dégoutter lentement. Je
voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue, où quelques
voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous le
vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Il n'y avait prati-
quement personne dans le village et une voiture passait de temps à autre,
lentement, qui traversait la rue principale sans s'arrêter.