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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00122
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  • Tapuscrit

II. 122

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moi à l'arrière du taxi,

les jambes bien écartées sur le siège et les deuxpetits pieds à la verti-

cale que chaussaient despetits  botillonsmignons. Une de ses mains reposait sur

ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre son anorak.

Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un air

terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans dire un mot

depuis le départ de l'hôtel et, de tempsà autre en temps, il relevait la tête vers

le rétroviseur pour nous observer un instantavec méfiance avec méfiance  derrière ses lunettes

à verres teintés. J'avais trouvé son n uméro de téléphoneen consultant  dans le un le vieil

annuairede que j'avais consulté à  dans  de  la réception de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'in-

tention de faire quelques courses. Le port de Santagralo n'était pas très

fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient

là en permanence, et, outre quelque commerces spécialisés dans les fournitures

de bateaux, il y avait un bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant

de poissons et un supermarché. Le taxi me déposa sur la place du village,

et, tandis que le chauffeur sortait la poussette de mon fils du coffre, je

convins avec lui d'un rendez-vous pour qu'il vienne me reprendre après le

déjeuner. Vers trois heures et demie, oui, très bien, dis-je en me baissant

pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber par terre.

 J'avais installé mon fils dans sa poussette, et nous nous dirigions vers 

le supermarché en longeant le port, où les mâts des grands voiliers qui étaient 

Qu'est-ce qu'on fait maintenant, lui demandais-je, on lui reprend ?

II. 122

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moi à l'arrière du taxi,

les jambes bien écartées sur le siège et les deuxpetits pieds à la verti-

cale que chaussaient des  botillonsmignons. Une de ses mains reposait sur

ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre son anorak.

Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un air

terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans dire un mot

depuis le départ de l'hôtel et, de tempsà autre , il relevait la tête vers

le rétroviseur pour nous observer un instantavec méfiance   derrière ses lunettes

à verres teintés. J'avais trouvé son n uméro de téléphone  dans le  vieil

annuairede       la réception de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'in-

tention de faire quelques courses. Le port de Santagralo n'était pas très

fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient

là en permanence, et, outre quelque commerces spécialisés dans les fournitures

de bateaux, il y avait un bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant

de poissons et un supermarché. Le taxi me déposa sur la place du village,

et, tandis que le chauffeur sortait la poussette de mon fils du coffre, je

convins avec lui d'un rendez-vous pour qu'il vienne me reprendre après le

déjeuner. Vers trois heures et demie, oui, très bien, dis-je en me baissant

pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber par terre.

 J'avais installé mon fils dans sa poussette, et nous nous dirigions vers 

le supermarché en longeant le port, où les mâts des grands voiliers qui étaient 

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II. 122

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moi à l'arrière du taxi,

les jambes bien écartées sur le siège et les deuxpetits pieds à la verti-

cale que chaussaient despetits  botillonsmignons. Une de ses mains reposait sur

ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre son anorak.

Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un air

terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans dire un mot

depuis le départ de l'hôtel et, de tempsà autre en temps, il relevait la tête vers

le rétroviseur pour nous observer un instantavec méfiance avec méfiance  derrière ses lunettes

à verres teintés. J'avais trouvé son n uméro de téléphoneen consultant  dans le un le vieil

annuairede que j'avais consulté à  dans  de  la réception de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'in-

tention de faire quelques courses. Le port de Santagralo n'était pas très

fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient

là en permanence, et, outre quelque commerces spécialisés dans les fournitures

de bateaux, il y avait un bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant

de poissons et un supermarché. Le taxi me déposa sur la place du village,

et, tandis que le chauffeur sortait la poussette de mon fils du coffre, je

convins avec lui d'un rendez-vous pour qu'il vienne me reprendre après le

déjeuner. Vers trois heures et demie, oui, très bien, dis-je en me baissant

pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber par terre.

 J'avais installé mon fils dans sa poussette, et nous nous dirigions vers 

le supermarché en longeant le port, où les mâts des grands voiliers qui étaient 

Qu'est-ce qu'on fait maintenant, lui demandais-je, on lui reprend ?

II. 122

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moi à l'arrière du taxi,

les jambes bien écartées sur le siège et les deuxpetits pieds à la verti-

cale que chaussaient des  botillonsmignons. Une de ses mains reposait sur

ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre son anorak.

Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un air

terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans dire un mot

depuis le départ de l'hôtel et, de tempsà autre , il relevait la tête vers

le rétroviseur pour nous observer un instantavec méfiance   derrière ses lunettes

à verres teintés. J'avais trouvé son n uméro de téléphone  dans le  vieil

annuairede       la réception de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'in-

tention de faire quelques courses. Le port de Santagralo n'était pas très

fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient

là en permanence, et, outre quelque commerces spécialisés dans les fournitures

de bateaux, il y avait un bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant

de poissons et un supermarché. Le taxi me déposa sur la place du village,

et, tandis que le chauffeur sortait la poussette de mon fils du coffre, je

convins avec lui d'un rendez-vous pour qu'il vienne me reprendre après le

déjeuner. Vers trois heures et demie, oui, très bien, dis-je en me baissant

pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber par terre.

 J'avais installé mon fils dans sa poussette, et nous nous dirigions vers 

le supermarché en longeant le port, où les mâts des grands voiliers qui étaient 

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