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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00128
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 128

bien droit sur son siège et regardait tout autour de lui avec une intense

attention, petit figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositémomentanée ennuyée (?)  passagère de circonstance, légèrement moqueuse.  de circonstance..

Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui entre les rayons,

faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,il je le voyais  tendaitre 

le brasdans le vide le plus loin qu'il pouvait dans le vide vers les rayons pour essayer de s'emparer

de tout ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avec rapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrière avec son phoque à chacune de mes accélérations et mettait un

moment avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à

une vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'ama-

bilité de bien vouloir me le garderquelques instants, le temps que je fasse mes courses, et elle eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.   pendant que je faisaismes quelques  courses, et, non seulement elle ne fit aucune difficulté à m'arranger ainsi les bidons, mais elle eut même l'air tout à fait ravie de se le voir confier.   et elle eut l'air 

tout à fait ravie. de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui donnez un biscuit, hein, lui

dis-jeen partant, et je lui tendis le paquet de biscuits de mon fils.Oui, 

monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer avec mon fils. Qu'il est mignon, 

dit-elle.  Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuits, hein, dis-jeen revenant 

aussitôt. Pas de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui,

monsieur, dit-elle. Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

II. 128

bien droit sur son siège et regardait tout autour de lui avec une intense

attention, petit figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositémomentanée    .

Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui entre les rayons,

faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,il   tendait 

le brasdans le vide le plus loin qu'il pouvait  pour essayer de s'emparer

de tout ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avec rapidité   adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrière avec son phoque à chacune de mes accélérations et mettait un

moment avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à

une vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'ama-

bilité de bien vouloir me le garder  pendant que je faisaismes   courses  et elle eut l'air 

tout à fait ravie.   S'il pleure, vous lui donnez un biscuit, hein, lui

dis-jeen partant, et je lui tendis le paquet de biscuits de mon fils.Oui, 

monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer avec mon fils. Qu'il est mignon, 

dit-elle.  Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuits, hein, dis-jeen revenant 

aussitôt. Pas de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui,

monsieur, dit-elle. Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

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II. 128

bien droit sur son siège et regardait tout autour de lui avec une intense

attention, petit figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositémomentanée ennuyée (?)  passagère de circonstance, légèrement moqueuse.  de circonstance..

Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui entre les rayons,

faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,il je le voyais  tendaitre 

le brasdans le vide le plus loin qu'il pouvait dans le vide vers les rayons pour essayer de s'emparer

de tout ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avec rapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrière avec son phoque à chacune de mes accélérations et mettait un

moment avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à

une vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'ama-

bilité de bien vouloir me le garderquelques instants, le temps que je fasse mes courses, et elle eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.   pendant que je faisaismes quelques  courses, et, non seulement elle ne fit aucune difficulté à m'arranger ainsi les bidons, mais elle eut même l'air tout à fait ravie de se le voir confier.   et elle eut l'air 

tout à fait ravie. de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui donnez un biscuit, hein, lui

dis-jeen partant, et je lui tendis le paquet de biscuits de mon fils.Oui, 

monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer avec mon fils. Qu'il est mignon, 

dit-elle.  Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuits, hein, dis-jeen revenant 

aussitôt. Pas de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui,

monsieur, dit-elle. Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

II. 128

bien droit sur son siège et regardait tout autour de lui avec une intense

attention, petit figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositémomentanée    .

Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui entre les rayons,

faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,il   tendait 

le brasdans le vide le plus loin qu'il pouvait  pour essayer de s'emparer

de tout ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avec rapidité   adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrière avec son phoque à chacune de mes accélérations et mettait un

moment avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à

une vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'ama-

bilité de bien vouloir me le garder  pendant que je faisaismes   courses  et elle eut l'air 

tout à fait ravie.   S'il pleure, vous lui donnez un biscuit, hein, lui

dis-jeen partant, et je lui tendis le paquet de biscuits de mon fils.Oui, 

monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer avec mon fils. Qu'il est mignon, 

dit-elle.  Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuits, hein, dis-jeen revenant 

aussitôt. Pas de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui,

monsieur, dit-elle. Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

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