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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00137
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  • Tapuscrit

II. 137

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière

du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à

la verticale que chaussaient des botillonsen cuir mignons. Une de ses mains reposait

sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sason anorak 

poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il

avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans

dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait

la têtevers le rétroviseur et vers le rétroviseur pour nous observaiter un instant avec méfiancedans le rétroviseur 

derrière ses lunettes à verres teintés derrière ses lunettes à verres teintés. J'avais trouvé son numéro de

téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais

appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit

port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de

Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de

bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-

merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit 

bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques un supermarché 

magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur

sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec luid'un rendez-vous pour qu'il vienne

me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heureset demie, oui,très bien dis-je en me

baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber

par terre.

II. 137

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière

du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à

la verticale que chaussaient des botillonsen cuir . Une de ses mains reposait

sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sa 

poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il

avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans

dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait

la têtevers le rétroviseur et  nous observait un instant avec méfiance

derrière ses lunettes à verres teintés . J'avais trouvé son numéro de

téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais

appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit

port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de

Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de

bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-

merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit 

bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques  

magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur

sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec lui qu'il vienne

me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heures, oui, dis-je en me

baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber

par terre.

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II. 137

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière

du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à

la verticale que chaussaient des botillonsen cuir mignons. Une de ses mains reposait

sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sason anorak 

poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il

avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans

dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait

la têtevers le rétroviseur et vers le rétroviseur pour nous observaiter un instant avec méfiancedans le rétroviseur 

derrière ses lunettes à verres teintés derrière ses lunettes à verres teintés. J'avais trouvé son numéro de

téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais

appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit

port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de

Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de

bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-

merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit 

bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques un supermarché 

magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur

sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec luid'un rendez-vous pour qu'il vienne

me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heureset demie, oui,très bien dis-je en me

baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber

par terre.

II. 137

 Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,

et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait

entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière

du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à

la verticale que chaussaient des botillonsen cuir . Une de ses mains reposait

sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sa 

poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il

avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans

dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait

la têtevers le rétroviseur et  nous observait un instant avec méfiance

derrière ses lunettes à verres teintés . J'avais trouvé son numéro de

téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais

appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit

port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de

Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de

bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-

merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit 

bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques  

magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur

sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec lui qu'il vienne

me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heures, oui, dis-je en me

baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber

par terre.

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