II. 137
Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,
et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière
du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à
la verticale que chaussaient des botillonsen cuir mignons. Une de ses mains reposait
sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sason anorak
poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il
avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans
dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait
la têtevers le rétroviseur et vers le rétroviseur pour nous observaiter un instant avec méfiancedans le rétroviseur
derrière ses lunettes à verres teintés derrière ses lunettes à verres teintés. J'avais trouvé son numéro de
téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais
appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit
port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de
Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de
bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-
merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit
bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques un supermarché
magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur
sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec luid'un rendez-vous pour qu'il vienne
me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heureset demie, oui,très bien dis-je en me
baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber
par terre.
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Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,
et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière
du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à
la verticale que chaussaient des botillonsen cuir . Une de ses mains reposait
sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sa
poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il
avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans
dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait
la têtevers le rétroviseur et nous observait un instant avec méfiance
derrière ses lunettes à verres teintés . J'avais trouvé son numéro de
téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais
appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit
port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de
Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de
bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-
merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit
bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques
magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur
sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec lui qu'il vienne
me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heures, oui, dis-je en me
baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber
par terre.
II. 137
Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,
et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière
du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à
la verticale que chaussaient des botillonsen cuir mignons. Une de ses mains reposait
sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sason anorak
poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il
avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans
dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait
la têtevers le rétroviseur et vers le rétroviseur pour nous observaiter un instant avec méfiancedans le rétroviseur
derrière ses lunettes à verres teintés derrière ses lunettes à verres teintés. J'avais trouvé son numéro de
téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais
appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit
port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de
Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de
bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-
merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit
bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques un supermarché
magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur
sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec luid'un rendez-vous pour qu'il vienne
me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heureset demie, oui,très bien dis-je en me
baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber
par terre.
II. 137
Le lendemain matin, un taxi vint me prendre à l'hôtel vers dix heures,
et nous roulions depuis un moment déjà sur une route pluvieuse qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenait à côté de moicomme un grand à l'arrière
du taxi, les james bien écartées sur le siège et les deux petits pieds à
la verticale que chaussaient des botillonsen cuir . Une de ses mains reposait
sur ma cuisse et, de l'autre, il serrait son phoque en peluche contre sa
poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il
avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur conduisait sans
dire un mot depuis le départ de l'hôtel et, de temps à autre, il relevait
la têtevers le rétroviseur et nous observait un instant avec méfiance
derrière ses lunettes à verres teintés . J'avais trouvé son numéro de
téléphone dans le vieil annuaire de la réception de l'hôtel et je l'avais
appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit
port voisin, où j'avais l'intention de faire quelques courses. Le port de
Santagralo n'était pas très fréquenté en hiver, mais une cinquantaine de
bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et, outre quelques com-
merces spécialisés dans les fournitures de bateaux, il y avait unpetit
bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant de poissons etquelques
magasins . Le taxi me déposa sur la place du village, et, tandis que le chauffeur
sortait la poussette de mon fils du coffre, je convins avec lui qu'il vienne
me reprendre après le déjeuner. Vers trois, quatre heures, oui, dis-je en me
baissant pour ramasser le phoque en peluche que mon fils avait fait tomber
par terre.