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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00169
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  • Tapuscrit

II. 169

papiers dispersés sur le rebord de la cheminée, à côté d'une pile de

livres et d'une tasse de café vide qui reposait dans la pénombre. Je ra-

massai les deux lettres qui se trouvaient sur le bureau et je me rendis

compte que c'était les deux lettres que j'avais laissées dans la boîte

quand j'avais pris le courrier. Je ne pouvais en être tout à fait sûr

car je ne les avais pas examinées avec suffisamment d'attention la première

fois que je les avais eues dans les mains, mais c'était bien deux lettres

de même nature, deux longues enveloppes rectangulaires avec un volet

transparent ménagé pour le nom et l'adresse, l'une manifestement publicitaire

et l'autre provenant d'un organisme de crédit, et toutes les deux étaient

adressées à Biaggi, Paul Biaggi. Mais sa machine à écrire n'était pas sur

le bureau.

 Hélène ne savait pas non plus où se trouvait Biaggi, en réalité, cela

faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, m'avait-elle expli-

qué, depuis le vingt-sept octobre très exactement, date à laquelle ils

avaient quitté Sasuelo ensemble pour assister aux obsèques d'un amià Paris. Depuis,

elle n'avait plus eu de nouvelles de lui, et, comme il n'avait pas reparu

dans l'appartement qu'ils occupaient à Paris, elle avait imaginé qu'il avait

repris l'avion pour Sasuelo le jour même de l'enterrement, de sorte que

ce soir, quand elle était arrivée, car elle n'était arrivée de Paris que

ce soir, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi elle

n'avait pas eu tellement peurfinalement cette nuit,  quandelle avait été 

réveillée par le bruit du répondeur téléphoniquel'avait réveillée, seulement un instant,

voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car

elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était Biaggi qui rentrait. Car

Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

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papiers dispersés sur le rebord de la cheminée, à côté d'une pile de

livres et d'une tasse de café vide qui reposait dans la pénombre. Je ra-

massai les deux lettres qui se trouvaient sur le bureau et je me rendis

compte que c'était les deux lettres que j'avais laissées dans la boîte

quand j'avais pris le courrier. Je ne pouvais en être tout à fait sûr

car je ne les avais pas examinées avec suffisamment d'attention la première

fois que je les avais eues dans les mains, mais c'était bien deux lettres

de même nature, deux longues enveloppes rectangulaires avec un volet

transparent ménagé pour le nom et l'adresse, l'une manifestement publicitaire

et l'autre provenant d'un organisme de crédit, et toutes les deux étaient

adressées à Biaggi, Paul Biaggi. Mais sa machine à écrire n'était pas sur

le bureau.

 Hélène ne savait pas non plus où se trouvait Biaggi, en réalité, cela

faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, m'avait-elle expli-

qué, depuis le vingt-sept octobre très exactement, date à laquelle ils

avaient quitté Sasuelo ensemble pour assister aux obsèques d'un ami. Depuis,

elle n'avait plus eu de nouvelles de lui, et, comme il n'avait pas reparu

dans l'appartement qu'ils occupaient à Paris, elle avait imaginé qu'il avait

repris l'avion pour Sasuelo le jour même de l'enterrement, de sorte que

ce soir, quand elle était arrivée, car elle n'était arrivée de Paris que

ce soir, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi elle

n'avait pas eu tellement peurfinalement cette nuit,  quandelle avait été 

réveillée par le bruit du répondeur téléphonique, seulement un instant,

voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car

elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était Biaggi qui rentrait. Car

Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

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papiers dispersés sur le rebord de la cheminée, à côté d'une pile de

livres et d'une tasse de café vide qui reposait dans la pénombre. Je ra-

massai les deux lettres qui se trouvaient sur le bureau et je me rendis

compte que c'était les deux lettres que j'avais laissées dans la boîte

quand j'avais pris le courrier. Je ne pouvais en être tout à fait sûr

car je ne les avais pas examinées avec suffisamment d'attention la première

fois que je les avais eues dans les mains, mais c'était bien deux lettres

de même nature, deux longues enveloppes rectangulaires avec un volet

transparent ménagé pour le nom et l'adresse, l'une manifestement publicitaire

et l'autre provenant d'un organisme de crédit, et toutes les deux étaient

adressées à Biaggi, Paul Biaggi. Mais sa machine à écrire n'était pas sur

le bureau.

 Hélène ne savait pas non plus où se trouvait Biaggi, en réalité, cela

faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, m'avait-elle expli-

qué, depuis le vingt-sept octobre très exactement, date à laquelle ils

avaient quitté Sasuelo ensemble pour assister aux obsèques d'un amià Paris. Depuis,

elle n'avait plus eu de nouvelles de lui, et, comme il n'avait pas reparu

dans l'appartement qu'ils occupaient à Paris, elle avait imaginé qu'il avait

repris l'avion pour Sasuelo le jour même de l'enterrement, de sorte que

ce soir, quand elle était arrivée, car elle n'était arrivée de Paris que

ce soir, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi elle

n'avait pas eu tellement peurfinalement cette nuit,  quandelle avait été 

réveillée par le bruit du répondeur téléphoniquel'avait réveillée, seulement un instant,

voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car

elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était Biaggi qui rentrait. Car

Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

II. 169

papiers dispersés sur le rebord de la cheminée, à côté d'une pile de

livres et d'une tasse de café vide qui reposait dans la pénombre. Je ra-

massai les deux lettres qui se trouvaient sur le bureau et je me rendis

compte que c'était les deux lettres que j'avais laissées dans la boîte

quand j'avais pris le courrier. Je ne pouvais en être tout à fait sûr

car je ne les avais pas examinées avec suffisamment d'attention la première

fois que je les avais eues dans les mains, mais c'était bien deux lettres

de même nature, deux longues enveloppes rectangulaires avec un volet

transparent ménagé pour le nom et l'adresse, l'une manifestement publicitaire

et l'autre provenant d'un organisme de crédit, et toutes les deux étaient

adressées à Biaggi, Paul Biaggi. Mais sa machine à écrire n'était pas sur

le bureau.

 Hélène ne savait pas non plus où se trouvait Biaggi, en réalité, cela

faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, m'avait-elle expli-

qué, depuis le vingt-sept octobre très exactement, date à laquelle ils

avaient quitté Sasuelo ensemble pour assister aux obsèques d'un ami. Depuis,

elle n'avait plus eu de nouvelles de lui, et, comme il n'avait pas reparu

dans l'appartement qu'ils occupaient à Paris, elle avait imaginé qu'il avait

repris l'avion pour Sasuelo le jour même de l'enterrement, de sorte que

ce soir, quand elle était arrivée, car elle n'était arrivée de Paris que

ce soir, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi elle

n'avait pas eu tellement peurfinalement cette nuit,  quandelle avait été 

réveillée par le bruit du répondeur téléphonique, seulement un instant,

voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car

elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était Biaggi qui rentrait. Car

Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

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