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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00232
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 232

où il travaillait d'ordinaire, et je m'étonnai de ne pas trouver sa machine

à écrire sur le bureau. Il y avait quelques papiers dispersés sur le rebord

de la cheminée, à côté d'une pile de livres et d'une tasse de café vide

qui reposait dans la pénombre. Hélènenon plus  ne savait pasnon plus  où se trouvait

Biaggi, en réalité, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait

pas vu, m'avait-elle expliqué, depuis le vingt-sept octobre très exactement,

date à laquelle ils avaient quitté Sasuelotous les deux ensemble  pour assister aux

obsèques d'un ami. Depuis, elle n'avait plus eu de nouvelles de lui et, comme

il n'avait pas reparu ces derniers jours dans l'appartement qu'ils occupaient

à Paris, elle avait imaginé qu'il avait repris l'avion pour Sasuelo le jour

même de l'enterrement,de sorte que ce soir, quand elle était arrivée, car elle 

n'était arrivée de Paris que ce soir, et  elle pensaitqu'elle allait  leretrouver

icice soir en arrivantde Paris , car elle n'était arrivéeque ce soir.  de Paris que ce soir, de sorte que, cette nuit, .Et Et cC'est pourquoi,du reste,  cette nuit, quand elle avait été réveillée

par le bruit du répondeur téléphonique, elle n'avait pas eu tellement peur

finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui

n'avait pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que

c'était Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon

elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

il pensait ne pas me trouver dehors, alors que, dans le même temps, je

croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement le même type de pré-

cautions pour éviter les parages de sa maison tant j'étais persuadé qu'Hélène

et lui s'y trouvaient depuis mon arrivée. Car c'était en quelque sorte pour

les voir que je m'étais rendu à Sasuelo, pour voir Hélène oui -- même si

j'avais tout fait pour que mon séjour s'achevât sans que j'eusse pu me

résoudre à la voir.

 Mais cette nuit, me demandais-je, où Biaggi était-il cette nuit ?

II. 232

où il travaillait d'ordinaire, et je m'étonnai de ne pas trouver sa machine

à écrire sur le bureau. Il y avait quelques papiers dispersés sur le rebord

de la cheminée, à côté d'une pile de livres et d'une tasse de café vide

qui reposait dans la pénombre. Hélènenon plus  ne savait pas  où se trouvait

Biaggi, en réalité, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait

pas vu, m'avait-elle expliqué, depuis le vingt-sept octobre très exactement,

date à laquelle ils avaient quitté Sasuelotous les deux   pour assister aux

obsèques d'un ami. Depuis, elle n'avait plus eu de nouvelles de lui et, comme

il n'avait pas reparu ces derniers jours dans l'appartement qu'ils occupaient

à Paris, elle avait imaginé qu'il avait repris l'avion pour Sasuelo le jour

même de l'enterrement,de sorte que ce soir, quand elle était arrivée, car elle 

n'était arrivée de Paris que ce soir,   elle pensaitqu'elle allait  letrouver

ici en arrivant .Et  c'est pourquoi,  cette nuit, quand elle avait été réveillée

par le bruit du répondeur téléphonique, elle n'avait pas eu tellement peur

finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui

n'avait pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que

c'était Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon

elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

il pensait ne pas me trouver dehors, alors que, dans le même temps, je

croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement le même type de pré-

cautions pour éviter les parages de sa maison tant j'étais persuadé qu'Hélène

et lui s'y trouvaient depuis mon arrivée. Car c'était en quelque sorte pour

les voir que je m'étais rendu à Sasuelo, pour voir Hélène oui -- même si

j'avais tout fait pour que mon séjour s'achevât sans que j'eusse pu me

résoudre à la voir.

 Mais cette nuit, me demandais-je, où Biaggi était-il cette nuit ?

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II. 232

où il travaillait d'ordinaire, et je m'étonnai de ne pas trouver sa machine

à écrire sur le bureau. Il y avait quelques papiers dispersés sur le rebord

de la cheminée, à côté d'une pile de livres et d'une tasse de café vide

qui reposait dans la pénombre. Hélènenon plus  ne savait pasnon plus  où se trouvait

Biaggi, en réalité, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait

pas vu, m'avait-elle expliqué, depuis le vingt-sept octobre très exactement,

date à laquelle ils avaient quitté Sasuelotous les deux ensemble  pour assister aux

obsèques d'un ami. Depuis, elle n'avait plus eu de nouvelles de lui et, comme

il n'avait pas reparu ces derniers jours dans l'appartement qu'ils occupaient

à Paris, elle avait imaginé qu'il avait repris l'avion pour Sasuelo le jour

même de l'enterrement,de sorte que ce soir, quand elle était arrivée, car elle 

n'était arrivée de Paris que ce soir, et  elle pensaitqu'elle allait  leretrouver

icice soir en arrivantde Paris , car elle n'était arrivéeque ce soir.  de Paris que ce soir, de sorte que, cette nuit, .Et Et cC'est pourquoi,du reste,  cette nuit, quand elle avait été réveillée

par le bruit du répondeur téléphonique, elle n'avait pas eu tellement peur

finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui

n'avait pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que

c'était Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon

elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

il pensait ne pas me trouver dehors, alors que, dans le même temps, je

croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement le même type de pré-

cautions pour éviter les parages de sa maison tant j'étais persuadé qu'Hélène

et lui s'y trouvaient depuis mon arrivée. Car c'était en quelque sorte pour

les voir que je m'étais rendu à Sasuelo, pour voir Hélène oui -- même si

j'avais tout fait pour que mon séjour s'achevât sans que j'eusse pu me

résoudre à la voir.

 Mais cette nuit, me demandais-je, où Biaggi était-il cette nuit ?

II. 232

où il travaillait d'ordinaire, et je m'étonnai de ne pas trouver sa machine

à écrire sur le bureau. Il y avait quelques papiers dispersés sur le rebord

de la cheminée, à côté d'une pile de livres et d'une tasse de café vide

qui reposait dans la pénombre. Hélènenon plus  ne savait pas  où se trouvait

Biaggi, en réalité, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait

pas vu, m'avait-elle expliqué, depuis le vingt-sept octobre très exactement,

date à laquelle ils avaient quitté Sasuelotous les deux   pour assister aux

obsèques d'un ami. Depuis, elle n'avait plus eu de nouvelles de lui et, comme

il n'avait pas reparu ces derniers jours dans l'appartement qu'ils occupaient

à Paris, elle avait imaginé qu'il avait repris l'avion pour Sasuelo le jour

même de l'enterrement,de sorte que ce soir, quand elle était arrivée, car elle 

n'était arrivée de Paris que ce soir,   elle pensaitqu'elle allait  letrouver

ici en arrivant .Et  c'est pourquoi,  cette nuit, quand elle avait été réveillée

par le bruit du répondeur téléphonique, elle n'avait pas eu tellement peur

finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui

n'avait pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que

c'était Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon

elle, puisqu'il n'était pas à Paris.

 Biaggi devait même se trouver à Sasuelo depuis une semaine environ, si

Hélène ne se trompait pas, et je songeai alors qu'il était donc déjà là

le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché

de moi pendant ces quelques jours, ne sortant de chez lui que la nuit quand

il pensait ne pas me trouver dehors, alors que, dans le même temps, je

croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement le même type de pré-

cautions pour éviter les parages de sa maison tant j'étais persuadé qu'Hélène

et lui s'y trouvaient depuis mon arrivée. Car c'était en quelque sorte pour

les voir que je m'étais rendu à Sasuelo, pour voir Hélène oui -- même si

j'avais tout fait pour que mon séjour s'achevât sans que j'eusse pu me

résoudre à la voir.

 Mais cette nuit, me demandais-je, où Biaggi était-il cette nuit ?

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