• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00315
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II, 315

Le jardin de la propriété s'étendait devant moi dans la nuit, et je
regardai une dernière fois la villa dont tous les volets étaient fermés
avant de m'avancer entre les arbres pour rejoindre la grille. La vieille
Mercredes grise était toujours garée dans l'allée de graviers, et je
pensai que Biaggi* avait dû s'en servir plusieurs fois depuis son arrivée,
me souvenant en particulier que la nuit où le chat avait été assassiné,
la voiture était garée sur la place du village, tout du moins l'était-elle
à l'aube quand j'avais découvert le cadavre du chat* dans le port. Et j'eus
conviction alors que je n'étais pas le seul à sortir de l'hôtel
pendant la nuit, que Biaggi* aussi sortait de l'hôtel pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir de l'hôtelsortait dans le village pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir, et peut-être même empruntait
il le même chemin que moi car la porte principale de l'hôtel était vérouillée toutes les nuits
quittaitsortait de l'hôtel à la lueur de la nuit
et qu'une de ces nuits dernières au moins, il m'avait aperçu sur la jetée
sous le même clair de lune que celui de cette nuit, le même exactement,
avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le ciel, et peut-être même était-ce la nuit déserte, quandoù le fragment de fil de pêche et la tête de poisson avaient disparu de la gueule de du cadavre— Car moi aussi, cette nuit dernièrelà, je me trouvai dehors

Et c'est précisément parce qu'il m'avait surpris

Et m'apercevant là en pleine nuit, il avait dû être persuadé que
je l'avais également vu. Peut-être même que j'avais été témoin

Je l'avais vu tuer le chat.
Un de nous deux avait vu l'autre tuer le chat

—Et un de nous deux au moins,selon toute vraisemblance, avait vu l'autre tuer le
chat.

II, 315

Le jardin de la propriété s'étendait devant moi dans la nuit, et je
regardai une dernière fois la villa dont tous les volets étaient fermés
avant de m'avancer entre les arbres pour rejoindre la grille. La vieille
Mercredes grise était toujours garée dans l'allée de graviers, et je
pensai que Biaggi* avait dû s'en servir plusieurs fois depuis son arrivée,
me souvenant en particulier que la nuit où le chat avait été assassiné,
la voiture était garée sur la place du village, tout du moins l'était-elle
à l'aube quand j'avais découvert le cadavre du chat* dans le port. Et j'eus
conviction alors que je n'étais pas le seul à sortir de l'hôtel
pendant la nuit, que Biaggi* aussi sortait de l'hôtel pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir, et peut-être même empruntaitil le même chemin que moi car la porte principale de l'hôtel était vérouillée toutes les nuits quittaitsortait de l'hôtel à la lueur de la nuit
et qu'une de ces nuits dernières au moins, il m'avait aperçu sur la jetée
sous le même clair de lune que celui de cette nuit, le même exactement,
avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le ciel,

Et c'est précisément parce qu'il m'avait surpris

Et m'apercevant là en pleine nuit, il avait dû être persuadé que
je l'avais également vu. Peut-être même que j'avais été témoin

Je l'avais vu tuer le chat.
Un de nous deux avait vu l'autre tuer le chat

Et un de nous deux au moins avait vu l'autre tuer le
chat.

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II, 315

Le jardin de la propriété s'étendait devant moi dans la nuit, et je
regardai une dernière fois la villa dont tous les volets étaient fermés
avant de m'avancer entre les arbres pour rejoindre la grille. La vieille
Mercredes grise était toujours garée dans l'allée de graviers, et je
pensai que Biaggi* avait dû s'en servir plusieurs fois depuis son arrivée,
me souvenant en particulier que la nuit où le chat avait été assassiné,
la voiture était garée sur la place du village, tout du moins l'était-elle
à l'aube quand j'avais découvert le cadavre du chat* dans le port. Et j'eus
conviction alors que je n'étais pas le seul à sortir de l'hôtel
pendant la nuit, que Biaggi* aussi sortait de l'hôtel pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir de l'hôtelsortait dans le village pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir, et peut-être même empruntait
il le même chemin que moi car la porte principale de l'hôtel était vérouillée toutes les nuits
quittaitsortait de l'hôtel à la lueur de la nuit
et qu'une de ces nuits dernières au moins, il m'avait aperçu sur la jetée
sous le même clair de lune que celui de cette nuit, le même exactement,
avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le ciel, et peut-être même était-ce la nuit déserte, quandoù le fragment de fil de pêche et la tête de poisson avaient disparu de la gueule de du cadavre— Car moi aussi, cette nuit dernièrelà, je me trouvai dehors

Et c'est précisément parce qu'il m'avait surpris

Et m'apercevant là en pleine nuit, il avait dû être persuadé que
je l'avais également vu. Peut-être même que j'avais été témoin

Je l'avais vu tuer le chat.
Un de nous deux avait vu l'autre tuer le chat

—Et un de nous deux au moins,selon toute vraisemblance, avait vu l'autre tuer le
chat.

II, 315

Le jardin de la propriété s'étendait devant moi dans la nuit, et je
regardai une dernière fois la villa dont tous les volets étaient fermés
avant de m'avancer entre les arbres pour rejoindre la grille. La vieille
Mercredes grise était toujours garée dans l'allée de graviers, et je
pensai que Biaggi* avait dû s'en servir plusieurs fois depuis son arrivée,
me souvenant en particulier que la nuit où le chat avait été assassiné,
la voiture était garée sur la place du village, tout du moins l'était-elle
à l'aube quand j'avais découvert le cadavre du chat* dans le port. Et j'eus
conviction alors que je n'étais pas le seul à sortir de l'hôtel
pendant la nuit, que Biaggi* aussi sortait de l'hôtel pendant la nuitprofitait de la nuit pour sortir, et peut-être même empruntaitil le même chemin que moi car la porte principale de l'hôtel était vérouillée toutes les nuits quittaitsortait de l'hôtel à la lueur de la nuit
et qu'une de ces nuits dernières au moins, il m'avait aperçu sur la jetée
sous le même clair de lune que celui de cette nuit, le même exactement,
avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le ciel,

Et c'est précisément parce qu'il m'avait surpris

Et m'apercevant là en pleine nuit, il avait dû être persuadé que
je l'avais également vu. Peut-être même que j'avais été témoin

Je l'avais vu tuer le chat.
Un de nous deux avait vu l'autre tuer le chat

Et un de nous deux au moins avait vu l'autre tuer le
chat.

Mentions légales - Crédits - Code source