I. 2
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà le
début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un taxi
m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valise et mes sacs.
Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon fils que nous avions
ficelée fixée tant bien que mal avec des cordes sur la galerie de sa voiture, une
vieille Diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de
ronronner à l'arrêt sur la place, puis, avant de prendre congé et de repartir, il m'avait
indiqué la direction du seul hôtel du village, qui se trouvait paraît-il
non loin de là, en bordure de la route. J'avais remis d'aplomb la poussette
de mon fils et, tandis qu'il que le taxi s'éloignait laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais pris la
direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette, qui ne se
préoccupait de rien et jouait avec son phoque en peluche, le tournant et
le retournant sous toutes les coutures de sa main pour l'examiner à l'infini sous toutes les coutures méthodiquement pour l'examiner à l'infini avec le même bonheur. avec circonspection curiosité et et méthode soin sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri,au haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée avec une double porte en verre, et je dus prendre
je pris la poussette à bout de bras pour monter les quelques marches. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel, la poussette devant moi, que je me trouvai en présence d'un homme petit et
corpulent à genoux devant le comptoir de la réception,, quasiment dans l'encoignure de la porte, par terreune serpillière à
la main, qui, sans un mot,leva les yeux sur moi ???pour et considéra ???avec méfiance
avec étonnement la poussette que je tenais à bout de bras, presque au-dessus de sa tête avant de détailler avec la même
méfiance ma silhouette un peu voutée,.ma gabardine très ample, comme flot-de se relever pour ???par terre pour me dévisager plus avant. Je fis un pas de côté, un peu???,
tante, pleine de poches et de boutons,.des journaux pliés dépassant dechacune de mes poches latérales. Je fis un pas de côté et refermai la porte lui demandai s'il serait possible
d'avoir une chambre pour quelques nuits,sans doute pour une semaine, même
peut-être un peu plus, et, avant qu'il n'eut le temps de me répondre, mon fils lâcha le phoque, qui tomba par terre
(je le savais, je le savais), et, tandis que[d1]lL'homme, et moi, face à face et toujours à genoux
et ne me nous quittant toujours pas des yeux, <d1> hésitait àregarder ramasserl e phoque, mon fils
Je ramassai le phoque,
dans un mouvement très brusque, se pencha brusquement longuement hors de la poussettele bras avidement tendu???pour
récupérer son jouet.
I. 2
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà le
début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un taxi
m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valise et mes sacs.
Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon fils que nous avions
fixée tant bien que mal avec des cordes sur la galerie de sa voiture, une
vieille Diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de
ronronner à l'arrêt sur la place, puis, avant de prendre congé , il m'avait
indiqué la direction du seul hôtel du village, qui se trouvait paraît-il
non loin de là, en bordure de la route. J'avais remis d'aplomb la poussette
de mon fils et, laissant mes valises à côté d'un banc, j'avais pris la
direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette, qui ne se
préoccupait de rien et jouait avec son phoque en peluche, le tournant et
le retournant méthodiquement pour l'examiner avec soin sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron et je dus prendre
la poussette à bout de bras pour monter les marches. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel, que je me trouvai en présence d'un homme petit et
corpulent à genoux devant le comptoir de la réception,une serpillière à
la main, qui, sans un mot,leva les yeux sur moi et considéra avec méfiance
la poussette que je tenais à bout de bras, avant de détailler avec la même
méfiance ma silhouette un peu voutée,ma gabardine très ample, comme flot-
tante, pleine de poches et de boutons,des journaux pliés dépassant dechacune de mes poches latérales. Je lui demandai s'il serait possible
d'avoir une chambre pour quelques nuits,sans doute pour une semaine, même
peut-être un peu plus, etmon fils lâcha le phoque, qui tomba par terre
(je le savais, je le savais), et, tandis quelL'homme, toujours à genoux
et ne me quittant pas des yeux, hésitait àregarder l e phoque, mon fils
se pencha brusquement hors de la poussettele bras avidement tendupour
récupérer son jouet.
I. 2
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà le
début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un taxi
m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valise et mes sacs.
Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon fils que nous avions
ficelée fixée tant bien que mal avec des cordes sur la galerie de sa voiture, une
vieille Diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de
ronronner à l'arrêt sur la place, puis, avant de prendre congé et de repartir, il m'avait
indiqué la direction du seul hôtel du village, qui se trouvait paraît-il
non loin de là, en bordure de la route. J'avais remis d'aplomb la poussette
de mon fils et, tandis qu'il que le taxi s'éloignait laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais pris la
direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette, qui ne se
préoccupait de rien et jouait avec son phoque en peluche, le tournant et
le retournant sous toutes les coutures de sa main pour l'examiner à l'infini sous toutes les coutures méthodiquement pour l'examiner à l'infini avec le même bonheur. avec circonspection curiosité et et méthode soin sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri,au haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée avec une double porte en verre, et je dus prendre
je pris la poussette à bout de bras pour monter les quelques marches. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel, la poussette devant moi, que je me trouvai en présence d'un homme petit et
corpulent à genoux devant le comptoir de la réception,, quasiment dans l'encoignure de la porte, par terreune serpillière à
la main, qui, sans un mot,leva les yeux sur moi ???pour et considéra ???avec méfiance
avec étonnement la poussette que je tenais à bout de bras, presque au-dessus de sa tête avant de détailler avec la même
méfiance ma silhouette un peu voutée,.ma gabardine très ample, comme flot-de se relever pour ???par terre pour me dévisager plus avant. Je fis un pas de côté, un peu???,
tante, pleine de poches et de boutons,.des journaux pliés dépassant dechacune de mes poches latérales. Je fis un pas de côté et refermai la porte lui demandai s'il serait possible
d'avoir une chambre pour quelques nuits,sans doute pour une semaine, même
peut-être un peu plus, et, avant qu'il n'eut le temps de me répondre, mon fils lâcha le phoque, qui tomba par terre
(je le savais, je le savais), et, tandis que[d1]lL'homme, et moi, face à face et toujours à genoux
et ne me nous quittant toujours pas des yeux, <d1> hésitait àregarder ramasserl e phoque, mon fils
Je ramassai le phoque,
dans un mouvement très brusque, se pencha brusquement longuement hors de la poussettele bras avidement tendu???pour
récupérer son jouet.
I. 2
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà le
début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un taxi
m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valise et mes sacs.
Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon fils que nous avions
fixée tant bien que mal avec des cordes sur la galerie de sa voiture, une
vieille Diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de
ronronner à l'arrêt sur la place, puis, avant de prendre congé , il m'avait
indiqué la direction du seul hôtel du village, qui se trouvait paraît-il
non loin de là, en bordure de la route. J'avais remis d'aplomb la poussette
de mon fils et, laissant mes valises à côté d'un banc, j'avais pris la
direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette, qui ne se
préoccupait de rien et jouait avec son phoque en peluche, le tournant et
le retournant méthodiquement pour l'examiner avec soin sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron et je dus prendre
la poussette à bout de bras pour monter les marches. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel, que je me trouvai en présence d'un homme petit et
corpulent à genoux devant le comptoir de la réception,une serpillière à
la main, qui, sans un mot,leva les yeux sur moi et considéra avec méfiance
la poussette que je tenais à bout de bras, avant de détailler avec la même
méfiance ma silhouette un peu voutée,ma gabardine très ample, comme flot-
tante, pleine de poches et de boutons,des journaux pliés dépassant dechacune de mes poches latérales. Je lui demandai s'il serait possible
d'avoir une chambre pour quelques nuits,sans doute pour une semaine, même
peut-être un peu plus, etmon fils lâcha le phoque, qui tomba par terre
(je le savais, je le savais), et, tandis quelL'homme, toujours à genoux
et ne me quittant pas des yeux, hésitait àregarder l e phoque, mon fils
se pencha brusquement hors de la poussettele bras avidement tendupour
récupérer son jouet.