I. 3
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà
le début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un
taxi m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valises
et mes sacs. Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon
fils que nous avions fixée tant bien que mal avec des cordes sur la
galerie de sa voiture, une vieille diesel dont il n'avait pas coupé le
moteur et qui continuait de ronronner à l'arrêt sur la place,puis ,avant de repartir, ilavant dearriver se rendre dans sa voitureprendre congéetm'avait
indiqué la direction du seul hôtel du villagequi se tenait,paraît-ilnon loin de là, en bordure de la route derrière la???grande abandonnée???avant de repartiravant de repartir. J'avais
remis<d1> la poussettede mon fils[d1]d'aplomb,sur???le solet,parmi les baquets de sécuritélaissant mes valises à côté d'un banc,
j'avais pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien et jouait avec son phoqiue en epluche, le
tournant et retournant méthodiquementpour l'examiner avec soinsous toutes les coutures. L'entrée
de l'hôtel présentait un petit perron, et je dus prendre la poussette à
bout de bras pour monter les marches.
Dans l'hôtel,jJen'avaispas fait trois pas,à peine poussé la porte de l'entréeque je me trouvai en présence
d'un homme petit et corpulent,à genoux sur le sol,à côté d'un seauune serpillère àà genoux devant le comptoir de la réception, une serpillère à la main,unbalaià la main, qui, sans un mot
leva les yeux sur moi et???considératour à tour ma personne etmon allureavec méfiance
de la<d2>
avant dedétaillaerlentementavec la même méfiance ma silhouette un peu voutée, ma gabardine très ample, comme
flottante, pleine de poches et de boutons,des journauxdes journaux pliés dépassant demeschacune de mes poches latérales. Mon fils lacha le phoque, qui tomba par terre,???de la poussette pour le reposerpar terre. Je voudrais une chambre, dis-jepuis[d2]la poussette que jeportaistenais
à bout de bras, dans laquelle mon fils jouait avec son phoque.
I. 3
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà
le début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un
taxi m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valises
et mes sacs. Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon
fils que nous avions fixée tant bien que mal avec des cordes sur la
galerie de sa voiture, une vieille diesel dont il n'avait pas coupé le
moteur et qui continuait de ronronner à l'arrêt sur la place,etm'avait
indiqué la direction du seul hôtel du villageavant de repartir. J'avais
remis la poussetted'aplomb,et,laissant mes valises à côté d'un banc,
j'avais pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien et jouait avec son phoqiue en epluche, le
tournant et retournant méthodiquementsous toutes les coutures. L'entrée
de l'hôtel présentait un petit perron, et je dus prendre la poussette à
bout de bras pour monter les marches.
Dans l'hôtel,jen'avaispas fait trois pas,que je me trouvai en présence
d'un homme petit et corpulent,unbalaià la main, qui, sans un mot
leva les yeux sur moi etconsidératour à tour ma personne etmon allure
détailla ma silhouette un peu voutée, ma gabardine très ample, comme
flottante, pleine de poches et de boutons,puisla poussette que jeportaistenaisà bout de bras, dans laquelle mon fils jouait avec son phoque.
I. 3
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà
le début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un
taxi m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valises
et mes sacs. Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon
fils que nous avions fixée tant bien que mal avec des cordes sur la
galerie de sa voiture, une vieille diesel dont il n'avait pas coupé le
moteur et qui continuait de ronronner à l'arrêt sur la place,puis ,avant de repartir, ilavant dearriver se rendre dans sa voitureprendre congéetm'avait
indiqué la direction du seul hôtel du villagequi se tenait,paraît-ilnon loin de là, en bordure de la route derrière la???grande abandonnée???avant de repartiravant de repartir. J'avais
remis<d1> la poussettede mon fils[d1]d'aplomb,sur???le solet,parmi les baquets de sécuritélaissant mes valises à côté d'un banc,
j'avais pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien et jouait avec son phoqiue en epluche, le
tournant et retournant méthodiquementpour l'examiner avec soinsous toutes les coutures. L'entrée
de l'hôtel présentait un petit perron, et je dus prendre la poussette à
bout de bras pour monter les marches.
Dans l'hôtel,jJen'avaispas fait trois pas,à peine poussé la porte de l'entréeque je me trouvai en présence
d'un homme petit et corpulent,à genoux sur le sol,à côté d'un seauune serpillère àà genoux devant le comptoir de la réception, une serpillère à la main,unbalaià la main, qui, sans un mot
leva les yeux sur moi et???considératour à tour ma personne etmon allureavec méfiance
de la<d2>
avant dedétaillaerlentementavec la même méfiance ma silhouette un peu voutée, ma gabardine très ample, comme
flottante, pleine de poches et de boutons,des journauxdes journaux pliés dépassant demeschacune de mes poches latérales. Mon fils lacha le phoque, qui tomba par terre,???de la poussette pour le reposerpar terre. Je voudrais une chambre, dis-jepuis[d2]la poussette que jeportaistenais
à bout de bras, dans laquelle mon fils jouait avec son phoque.
I. 3
J'étais arrivé à Sasuelo à la fin du mois d'octobre. C'était déjà
le début de l'hiver, et la saison touristique touchait à sa fin. Un
taxi m'avait déposé un matin sur la place du village, avec mes valises
et mes sacs. Le chauffeur m'avait aidé à détacher la poussette de mon
fils que nous avions fixée tant bien que mal avec des cordes sur la
galerie de sa voiture, une vieille diesel dont il n'avait pas coupé le
moteur et qui continuait de ronronner à l'arrêt sur la place,etm'avait
indiqué la direction du seul hôtel du villageavant de repartir. J'avais
remis la poussetted'aplomb,et,laissant mes valises à côté d'un banc,
j'avais pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien et jouait avec son phoqiue en epluche, le
tournant et retournant méthodiquementsous toutes les coutures. L'entrée
de l'hôtel présentait un petit perron, et je dus prendre la poussette à
bout de bras pour monter les marches.
Dans l'hôtel,jen'avaispas fait trois pas,que je me trouvai en présence
d'un homme petit et corpulent,unbalaià la main, qui, sans un mot
leva les yeux sur moi etconsidératour à tour ma personne etmon allure
détailla ma silhouette un peu voutée, ma gabardine très ample, comme
flottante, pleine de poches et de boutons,puisla poussette que jeportaistenaisà bout de bras, dans laquelle mon fils jouait avec son phoque.