I. 66
de la galerie de la voiture, une vieille voiture diesel dont il n'avait
pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner au ralenti sur la
place du village, puis il m'avait indiqué la direction du seul hôtel des
environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure du port. J'avais
remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes valises à
proximité d'un banc, j'avais pris la direction de l'hôtel, en poussant mon fils devant moi dans la poussette,
devant moi la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait de rien,
absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche, qu'il
tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut
duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à bout
de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par
terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans
se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenais devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais s'il
serait possible d'avoir une chambre pourla quelques nuits,[mon fils lâcha le phoque,
qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par terre (je
le savais, je le savais).] Puis, je??? si je pouvais lui confier mon fils pour quelques minutes
J'avaisdû laissé mon filsquelques instants, à la réception[de l'hôtel de l'hôtel pour quelquesminutes minutes,
le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place[(s'il pleure, vous
lui donnez unbiscuit, hein, avais-jeexpliqué ajouté en partant, et j'avaisl
laissé le paquet debiscuit sur le comptoirde la réception)].et,Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier, qui semblait avoirgardé veillé sur mon
fils de mauvaise grâce, s'empara d'une clef sur le tableau et me précéda
dans les escalierssombres de l'hôtel pour me conduire dansune la chambredans laquelle il me conduisit??? au deuxième étage de l'hôtel au deuxième étage,
dans une partie retirée de la bâtisse.Les murs étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. Un lavabo immaculé était fixé au mur, avec une petite
tablette de toilette proprette que surmontait un miroir rectangulaire.
Une des fenêtres delma chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus
petite et légèrement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de
I. 66
de la galerie de la voiture, une vieille voiture diesel dont il n'avait
pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner au ralenti sur la
place du village, puis il m'avait indiqué la direction du seul hôtel des
environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure du port. J'avais
remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes valises à
proximité d'un banc, j'avais pris la direction de l'hôtel en poussant
devant moi la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait de rien,
absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche, qu'il
tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut
duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à bout
de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par
terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans
se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenais devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais s'il
serait possible d'avoir une chambre pourla nuit,mon fils lâcha le phoque,
qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par terre (je
le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réceptionde l'hôtel pour quelquesminutes,
le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place(s'il pleure, vous
lui donnez unbiscuit, hein, avais-jeexpliqué en partant, et j'avaisl
laissé le paquet debiscuit sur le comptoir).Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier, qui semblait avoirgardé mon
fils de mauvaise grâce, s'empara d'une clef sur le tableau et me précéda
dans les escaliers pour me conduire dansune chambre au deuxième étage,
dans une partie retirée de la bâtisse.Les murs étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. Un lavabo immaculé était fixé au mur, avec une petite
tablette de toilette proprette que surmontait un miroir rectangulaire.
Une des fenêtres dela chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus
petite et légèrement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de
I. 66
de la galerie de la voiture, une vieille voiture diesel dont il n'avait
pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner au ralenti sur la
place du village, puis il m'avait indiqué la direction du seul hôtel des
environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure du port. J'avais
remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes valises à
proximité d'un banc, j'avais pris la direction de l'hôtel, en poussant mon fils devant moi dans la poussette,
devant moi la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait de rien,
absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche, qu'il
tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut
duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à bout
de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par
terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans
se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenais devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais s'il
serait possible d'avoir une chambre pourla quelques nuits,[mon fils lâcha le phoque,
qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par terre (je
le savais, je le savais).] Puis, je??? si je pouvais lui confier mon fils pour quelques minutes
J'avaisdû laissé mon filsquelques instants, à la réception[de l'hôtel de l'hôtel pour quelquesminutes minutes,
le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place[(s'il pleure, vous
lui donnez unbiscuit, hein, avais-jeexpliqué ajouté en partant, et j'avaisl
laissé le paquet debiscuit sur le comptoirde la réception)].et,Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier, qui semblait avoirgardé veillé sur mon
fils de mauvaise grâce, s'empara d'une clef sur le tableau et me précéda
dans les escalierssombres de l'hôtel pour me conduire dansune la chambredans laquelle il me conduisit??? au deuxième étage de l'hôtel au deuxième étage,
dans une partie retirée de la bâtisse.Les murs étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. Un lavabo immaculé était fixé au mur, avec une petite
tablette de toilette proprette que surmontait un miroir rectangulaire.
Une des fenêtres delma chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus
petite et légèrement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de
I. 66
de la galerie de la voiture, une vieille voiture diesel dont il n'avait
pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner au ralenti sur la
place du village, puis il m'avait indiqué la direction du seul hôtel des
environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure du port. J'avais
remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes valises à
proximité d'un banc, j'avais pris la direction de l'hôtel en poussant
devant moi la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait de rien,
absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche, qu'il
tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes les
coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut
duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à bout
de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé
la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par
terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans
se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenais devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais s'il
serait possible d'avoir une chambre pourla nuit,mon fils lâcha le phoque,
qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par terre (je
le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réceptionde l'hôtel pour quelquesminutes,
le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place(s'il pleure, vous
lui donnez unbiscuit, hein, avais-jeexpliqué en partant, et j'avaisl
laissé le paquet debiscuit sur le comptoir).Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier, qui semblait avoirgardé mon
fils de mauvaise grâce, s'empara d'une clef sur le tableau et me précéda
dans les escaliers pour me conduire dansune chambre au deuxième étage,
dans une partie retirée de la bâtisse.Les murs étaient humides et sales,
tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit
et des rideaux. Un lavabo immaculé était fixé au mur, avec une petite
tablette de toilette proprette que surmontait un miroir rectangulaire.
Une des fenêtres dela chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus
petite et légèrement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de