I.65
route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté
d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un
âne solitaire broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles
planches, des pneus abandonnés, une barque retournée qui pourrissait sur place.
Les premiers temps que je passai à Sasuelo, j'occupais mes journées
à de longues promenades, tantôt le long des routes étroites qui montaient
vers les hameaux voisins, et tantôt à la découverte de la plage sauvage
qui s'étendait derrière le village sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau.en poussant devant moiqui???devant moilapetite voiturepoussettepoussant devant moi la voiturede
mon fils. C'était une plage immense, abandonnée et déserte, que balayaient
continûment des vents tourbillonants. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais
dans le sable, et, tandis que tout autour de moi des filaments d'algues
sèches s'envolaient vers les dunes, je ramassais distraitement un ou
deux cailloux, que je lançais paresseusement dans la mer. Mon fils me
regardait faire, un biscuit à la main, solidement maintenu dans sa pous-
sette par une petite ceinture. Parfois, il se penchait en avant pour essayer
de s'emparer de quelque objet échoué sur la plage, et je lui tendais à
mesure tout ce qu'il briguait sur le sol, des morceaux de bois morts rejetés
par la marée qui avaient pris des formes de talismans bizarres, des galets,
des brindilles,(une vieille sandale en plastique, aussi, qu'il convoitait
tout particulièrement).bien grosse et transparente, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement
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route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté
d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un
âne solitaire broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles
planches, des pneus abandonnés, une barque retournée qui pourrissait sur place.
Les premiers temps que je passai à Sasuelo, j'occupais mes journées
à de longues promenades, tantôt le long des routes étroites qui montaient
vers les hameaux voisins, et tantôt à la découverte de la plage sauvage
qui s'étendait derrière le village sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eauen poussant devant moilapetite voiturede
mon fils. C'était une plage immense, abandonnée et déserte, que balayaient
continûment des vents tourbillonants. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais
dans le sable, et, tandis que tout autour de moi des filaments d'algues
sèches s'envolaient vers les dunes, je ramassais distraitement un ou
deux cailloux, que je lançais paresseusement dans la mer. Mon fils me
regardait faire, un biscuit à la main, solidement maintenu dans sa pous-
sette par une petite ceinture. Parfois, il se penchait en avant pour essayer
de s'emparer de quelque objet échoué sur la plage, et je lui tendais à
mesure tout ce qu'il briguait sur le sol, des morceaux de bois morts rejetés
par la marée qui avaient pris des formes de talismans bizarres, des galets,
des brindilles(une vieille sandale en plastique, aussi, qu'il convoitait
tout particulièrement).
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route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté
d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un
âne solitaire broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles
planches, des pneus abandonnés, une barque retournée qui pourrissait sur place.
Les premiers temps que je passai à Sasuelo, j'occupais mes journées
à de longues promenades, tantôt le long des routes étroites qui montaient
vers les hameaux voisins, et tantôt à la découverte de la plage sauvage
qui s'étendait derrière le village sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eau.en poussant devant moiqui???devant moilapetite voiturepoussettepoussant devant moi la voiturede
mon fils. C'était une plage immense, abandonnée et déserte, que balayaient
continûment des vents tourbillonants. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais
dans le sable, et, tandis que tout autour de moi des filaments d'algues
sèches s'envolaient vers les dunes, je ramassais distraitement un ou
deux cailloux, que je lançais paresseusement dans la mer. Mon fils me
regardait faire, un biscuit à la main, solidement maintenu dans sa pous-
sette par une petite ceinture. Parfois, il se penchait en avant pour essayer
de s'emparer de quelque objet échoué sur la plage, et je lui tendais à
mesure tout ce qu'il briguait sur le sol, des morceaux de bois morts rejetés
par la marée qui avaient pris des formes de talismans bizarres, des galets,
des brindilles,(une vieille sandale en plastique, aussi, qu'il convoitait
tout particulièrement).bien grosse et transparente, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement
I.65
route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté
d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un
âne solitaire broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles
planches, des pneus abandonnés, une barque retournée qui pourrissait sur place.
Les premiers temps que je passai à Sasuelo, j'occupais mes journées
à de longues promenades, tantôt le long des routes étroites qui montaient
vers les hameaux voisins, et tantôt à la découverte de la plage sauvage
qui s'étendait derrière le village sur plusieurs kilomètres. Le bruit
des vagues et du vent se mêlaient dans mon esprit, et je progressais
lentement au bord de l'eauen poussant devant moilapetite voiturede
mon fils. C'était une plage immense, abandonnée et déserte, que balayaient
continûment des vents tourbillonants. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais
dans le sable, et, tandis que tout autour de moi des filaments d'algues
sèches s'envolaient vers les dunes, je ramassais distraitement un ou
deux cailloux, que je lançais paresseusement dans la mer. Mon fils me
regardait faire, un biscuit à la main, solidement maintenu dans sa pous-
sette par une petite ceinture. Parfois, il se penchait en avant pour essayer
de s'emparer de quelque objet échoué sur la plage, et je lui tendais à
mesure tout ce qu'il briguait sur le sol, des morceaux de bois morts rejetés
par la marée qui avaient pris des formes de talismans bizarres, des galets,
des brindilles(une vieille sandale en plastique, aussi, qu'il convoitait
tout particulièrement).