I. 74
Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel étaient fermés, et je m'habillaissans faire de bruitlentement dans
l'obscuritésans faire de bruit de la pièce, prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsdont j'entendais le souffle régulier à côté de moi .A
côté du lit à barreaux où je dormais ,| j'avais installéà côté de moi dans la chambre près de la fenêtre ? son petit lit
de voyage, assez pratique et démontable, qui consistait en un assemblage
de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans
les autres pour composer une structure rigide rectangulaire, sorte de
petit centre Pompidou dont l'armature servait de support à une confortable
enveloppe de tissu multicolore dans laquelle j'avais disposé des coussins.
Mon fils dormait là danssa petite une grenouillère blanche, immobile sur le
dos, un petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la
chambresans faire de bruit aprèsl'avoir bordé et m'être assuréque son souffle était régulier qu'il dormait ,
et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une
rangée de portesde chambres identiques et fermées. La réceptionde
l'hôtel était tout aussi silencieuse et déserte, et, comme la porte prin-
cipalede l'hôtel avait été verrouillée pour la nuit, je devais sortir par une porte
de servicequi donnait sur la cour où étaient entreposées les poubelles.
Il faisait à peine jour dans le village, etsur la place endormie et déserte, l'atmosphère était tout emplie
d'une fin de nuit bleutée, avec une lune d'aube très blanchedans le ciel,
qui s'inscrivait avec nettetédans le ciel au-dessus des lignes régulières que traçaient
les fils des poteaux télégraphiques|de la place |
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Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel étaient fermés, et je m'habillais dans
l'obscuritésans faire de bruit , prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils .A
côté du lit à barreaux où je dormais , j'avais installé son petit lit
de voyage, assez pratique et démontable, qui consistait en un assemblage
de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans
les autres pour composer une structure rigide rectangulaire, sorte de
petit centre Pompidou dont l'armature servait de support à une confortable
enveloppe de tissu multicolore dans laquelle j'avais disposé des coussins.
Mon fils dormait là danssa petite grenouillère blanche, immobile sur le
dos, un petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la
chambre aprèsl'avoir bordé et m'être assuréque son souffle était régulier ,
et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une
rangée de portesde chambres identiques et fermées. La réceptionde
l'hôtel était tout aussi silencieuse et déserte, et, comme la porte prin-
cipale avait été verrouillée pour la nuit, je devais sortir par une porte
de servicequi donnait sur la cour où étaient entreposées les poubelles.
Il faisait à peine jour dans le village, et l'atmosphère était tout emplie
d'une fin de nuit bleutée, avec une lune d'aube très blanchedans le ciel,
qui s'inscrivait avec netteté au-dessus des lignes régulières que traçaient
les fils des poteaux télégraphiquesde la place
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Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
j'allais me promener dans le village tandis que mon fils dormait encore.
Les volets de la chambre d'hôtel étaient fermés, et je m'habillaissans faire de bruitlentement dans
l'obscuritésans faire de bruit de la pièce, prenant un par un mes vêtements sur la
chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon filsdont j'entendais le souffle régulier à côté de moi .A
côté du lit à barreaux où je dormais ,| j'avais installéà côté de moi dans la chambre près de la fenêtre ? son petit lit
de voyage, assez pratique et démontable, qui consistait en un assemblage
de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans
les autres pour composer une structure rigide rectangulaire, sorte de
petit centre Pompidou dont l'armature servait de support à une confortable
enveloppe de tissu multicolore dans laquelle j'avais disposé des coussins.
Mon fils dormait là danssa petite une grenouillère blanche, immobile sur le
dos, un petit bras replié en bouclier sur la poitrine. Je quittais la
chambresans faire de bruit aprèsl'avoir bordé et m'être assuréque son souffle était régulier qu'il dormait ,
et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une
rangée de portesde chambres identiques et fermées. La réceptionde
l'hôtel était tout aussi silencieuse et déserte, et, comme la porte prin-
cipalede l'hôtel avait été verrouillée pour la nuit, je devais sortir par une porte
de servicequi donnait sur la cour où étaient entreposées les poubelles.
Il faisait à peine jour dans le village, etsur la place endormie et déserte, l'atmosphère était tout emplie
d'une fin de nuit bleutée, avec une lune d'aube très blanchedans le ciel,
qui s'inscrivait avec nettetédans le ciel au-dessus des lignes régulières que traçaient
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Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour,
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l'obscuritésans faire de bruit , prenant un par un mes vêtements sur la
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côté du lit à barreaux où je dormais , j'avais installé son petit lit
de voyage, assez pratique et démontable, qui consistait en un assemblage
de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans
les autres pour composer une structure rigide rectangulaire, sorte de
petit centre Pompidou dont l'armature servait de support à une confortable
enveloppe de tissu multicolore dans laquelle j'avais disposé des coussins.
Mon fils dormait là danssa petite grenouillère blanche, immobile sur le
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et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une
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l'hôtel était tout aussi silencieuse et déserte, et, comme la porte prin-
cipale avait été verrouillée pour la nuit, je devais sortir par une porte
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Il faisait à peine jour dans le village, et l'atmosphère était tout emplie
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