I. 100
[addition de chiffres]
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
lepetit lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour
de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange
assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-
tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine
un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques
jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de
petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de
support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais
disposé des coussins.Mon fils dormait là le souffle régulier sur le dos dans une grenouillère et je me levais parfois, faisais quelques
blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la
poitrine .Parfois tandis que mon fils dormait là j J e me levaissans bruit, etparfois, tandis que mon fils dormait dans son petit lit. tandis que mon fils dormait sur le dos dans son lit, vêtu d'une grenouillère blanche, un petit lit faisais quelques pas en chaussette
dans la chambre. Une des fenêtres de la chambre donnait sur le port, et,
de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la
route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux
mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le
poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre
divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque
retournée qui pourrissait sur place.
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[addition de chiffres]
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour
de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange
assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-
tallé le lit de mon fils contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine
un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques
jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de
petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de
support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais
disposé des coussins.Mon fils dormait là sur le dos dans une grenouillère
blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la
poitrine .Parfois j e me levais et faisais quelques pas en chaussette
dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et,
de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la
route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux
mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le
poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre
divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque
retournée qui pourrissait sur place.
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[addition de chiffres]
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
lepetit lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour
de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange
assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-
tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine
un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques
jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de
petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de
support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais
disposé des coussins.Mon fils dormait là le souffle régulier sur le dos dans une grenouillère et je me levais parfois, faisais quelques
blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la
poitrine .Parfois tandis que mon fils dormait là j J e me levaissans bruit, etparfois, tandis que mon fils dormait dans son petit lit. tandis que mon fils dormait sur le dos dans son lit, vêtu d'une grenouillère blanche, un petit lit faisais quelques pas en chaussette
dans la chambre. Une des fenêtres de la chambre donnait sur le port, et,
de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la
route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux
mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le
poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre
divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque
retournée qui pourrissait sur place.
I. 100
[addition de chiffres]
il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué
sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des
morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes
de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en
plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.
De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur
le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour
de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange
assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-
tallé le lit de mon fils contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine
un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques
jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de
petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de
support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais
disposé des coussins.Mon fils dormait là sur le dos dans une grenouillère
blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la
poitrine .Parfois j e me levais et faisais quelques pas en chaussette
dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et,
de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la
route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux
mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le
poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre
divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque
retournée qui pourrissait sur place.