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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00100
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 100

                                                                                                          [addition de chiffres]

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

lepetit   lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine

un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques

jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de

petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de

support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais

disposé des coussins.Mon fils dormait là le souffle régulier sur le dos dans une grenouillère  et je me levais parfois, faisais quelques 

blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la 

poitrine .Parfois tandis que mon fils dormait là  j J e me levaissans bruit, etparfois, tandis que mon fils dormait dans son petit lit. tandis que mon fils dormait sur le dos dans son lit, vêtu d'une grenouillère blanche, un petit lit faisais quelques pas en chaussette

dans la chambre.     Une des fenêtres  de la chambre         donnait sur le port, et,

de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la

route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux

mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le

poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre

divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

                                                                                                       

I. 100

                                                                                                          [addition de chiffres]

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le  lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils  contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine

un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques

jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de

petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de

support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais

disposé des coussins.Mon fils dormait là  sur le dos dans une grenouillère   

blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la 

poitrine .Parfois   j  e me levais et  faisais quelques pas en chaussette

dans la chambre.     Une des fenêtres         donnait sur le port, et,

de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la

route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux

mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le

poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre

divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

                                                                                                       

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                                                                                                          [addition de chiffres]

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

lepetit   lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine

un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques

jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de

petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de

support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais

disposé des coussins.Mon fils dormait là le souffle régulier sur le dos dans une grenouillère  et je me levais parfois, faisais quelques 

blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la 

poitrine .Parfois tandis que mon fils dormait là  j J e me levaissans bruit, etparfois, tandis que mon fils dormait dans son petit lit. tandis que mon fils dormait sur le dos dans son lit, vêtu d'une grenouillère blanche, un petit lit faisais quelques pas en chaussette

dans la chambre.     Une des fenêtres  de la chambre         donnait sur le port, et,

de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la

route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux

mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le

poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre

divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

                                                                                                       

I. 100

                                                                                                          [addition de chiffres]

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le  lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils  contre le mur, un petit lit de voyage d'à peine

un mètre de hauteur qui consistait en un assemblage de tubes métalliques

jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns dans les autres, sorte de

petit centre Pompidou posé à même le sol dont l'armature servait de

support à une confortable enveloppe de toile dans laquelle j'avais

disposé des coussins.Mon fils dormait là  sur le dos dans une grenouillère   

blanche, le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la 

poitrine .Parfois   j  e me levais et  faisais quelques pas en chaussette

dans la chambre.     Une des fenêtres         donnait sur le port, et,

de l'autre, plus petite et lègèrement en hauteur, je pouvais voir la

route, une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux

mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le

poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre

divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

                                                                                                       

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