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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00105
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 105

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire, un petit

lit de voyage d'à peine un mètre de hauteur qui consistait en un assem-

blage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns

dans les autrespour composer un châssis rectangulaire, sorte de petit centre Pompidou poséà même le sol dont sur le parquet 

à côté de mes sacs et de mes valises ouvertes.l'armature servait de support à une confortable enveloppe de toile  dans 

laquelle j'avais disposé des coussins . Parfois, tandis que mon fils

dormait làà plat ventre,la tête???  dans un coussin. le souffle régulier, dans la pénombre  , je me levais sans bruit et faisais quelques pas en chaus-

settes dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et, de

l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je pouvoir voir la route,

une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises

herbes,  où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de

ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre divers

détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

I. 105

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire, un petit

lit de voyage d'à peine un mètre de hauteur qui consistait en un assem-

blage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns

dans les autres, sorte de petit centre Pompidou poséà même le sol dont  

l'armature servait de support à une confortable enveloppe de toile  dans 

laquelle j'avais disposé des coussins . Parfois, tandis que mon fils

dormait là  , je me levais sans bruit et faisais quelques pas en chaus-

settes dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et, de

l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je pouvoir voir la route,

une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises

herbes,  où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de

ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre divers

détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

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I. 105

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire, un petit

lit de voyage d'à peine un mètre de hauteur qui consistait en un assem-

blage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns

dans les autrespour composer un châssis rectangulaire, sorte de petit centre Pompidou poséà même le sol dont sur le parquet 

à côté de mes sacs et de mes valises ouvertes.l'armature servait de support à une confortable enveloppe de toile  dans 

laquelle j'avais disposé des coussins . Parfois, tandis que mon fils

dormait làà plat ventre,la tête???  dans un coussin. le souffle régulier, dans la pénombre  , je me levais sans bruit et faisais quelques pas en chaus-

settes dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et, de

l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je pouvoir voir la route,

une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises

herbes,  où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de

ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre divers

détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

I. 105

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique, aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Les murs, autour

de moi, étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange

assorti aux fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. J'avais ins-

tallé le lit de mon fils dans la chambre près d'une armoire, un petit

lit de voyage d'à peine un mètre de hauteur qui consistait en un assem-

blage de tubes métalliques jaunes et creux qui s'emboîtaient les uns

dans les autres, sorte de petit centre Pompidou poséà même le sol dont  

l'armature servait de support à une confortable enveloppe de toile  dans 

laquelle j'avais disposé des coussins . Parfois, tandis que mon fils

dormait là  , je me levais sans bruit et faisais quelques pas en chaus-

settes dans la chambre. Une des fenêtres donnait sur le port, et, de

l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je pouvoir voir la route,

une parcelle de route déserte qui bordait un enclos livré aux mauvaises

herbes,  où, à côté d'un figuier désséché qui ployait sous le poids de

ses branches mortes, un âne solitaire broutait du fenouil entre divers

détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés, une barque

retournée qui pourrissait sur place.

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