• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00159
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 159

qui ??? dela galerie de la voiture, une vieille voiture

diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner

au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction

du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure

du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes

valises???  àcôté proximité  d'un banc, j'avais pris la direction de

l'hôtel,mon fils en poussant  devant moidans la poussette la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait

de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,

qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes

les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au

haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à

bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine

poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi

par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,

sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout 

de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre

et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme

je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon

fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant

de tomber par terre (je le savais, je le savais).

 J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques

minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,

vous lui donnez un biscuit,hein,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé

le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,

avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le

tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une

chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.

Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti

auxdifférentes fleurssombres sombres  du couvre-litet des rideaux et des rideaux. Un lavabo

immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toiletteproprette que

surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait

sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je

pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un

I. 159

qui  la galerie de la voiture, une vieille voiture

diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner

au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction

du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure

du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes

valises  àcôté   d'un banc, j'avais pris la direction de

l'hôtel,mon fils  devant moidans la poussette , qui ne se préoccupait

de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,

qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes

les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au

haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à

bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine

poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi

par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,

sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout 

de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre

et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme

je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon

fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant

de tomber par terre (je le savais, je le savais).

 J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques

minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,

vous lui donnez un biscuit,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé

le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,

avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le

tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une

chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.

Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti

auxdifférentes fleurssombres   du couvre-litet des rideaux . Un lavabo

immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que

surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait

sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je

pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 159

qui ??? dela galerie de la voiture, une vieille voiture

diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner

au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction

du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure

du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes

valises???  àcôté proximité  d'un banc, j'avais pris la direction de

l'hôtel,mon fils en poussant  devant moidans la poussette la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait

de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,

qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes

les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au

haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à

bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine

poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi

par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,

sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout 

de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre

et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme

je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon

fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant

de tomber par terre (je le savais, je le savais).

 J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques

minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,

vous lui donnez un biscuit,hein,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé

le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,

avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le

tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une

chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.

Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti

auxdifférentes fleurssombres sombres  du couvre-litet des rideaux et des rideaux. Un lavabo

immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toiletteproprette que

surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait

sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je

pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un

I. 159

qui  la galerie de la voiture, une vieille voiture

diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner

au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction

du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure

du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes

valises  àcôté   d'un banc, j'avais pris la direction de

l'hôtel,mon fils  devant moidans la poussette , qui ne se préoccupait

de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,

qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes

les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au

haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à

bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine

poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi

par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,

sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout 

de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre

et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme

je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon

fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant

de tomber par terre (je le savais, je le savais).

 J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques

minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,

vous lui donnez un biscuit,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé

le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,

avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le

tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une

chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.

Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti

auxdifférentes fleurssombres   du couvre-litet des rideaux . Un lavabo

immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que

surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait

sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je

pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un

Mentions légales - Crédits - Code source