I. 159
qui ??? dela galerie de la voiture, une vieille voiture
diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner
au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction
du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure
du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes
valises??? àcôté proximité d'un banc, j'avais pris la direction de
l'hôtel,mon fils en poussant devant moidans la poussette la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait
de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,
qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes
les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au
haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à
bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine
poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi
par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,
sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout
de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre
et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme
je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon
fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant
de tomber par terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit,hein,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé
le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le
tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une
chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
auxdifférentes fleurssombres sombres du couvre-litet des rideaux et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toiletteproprette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
I. 159
qui la galerie de la voiture, une vieille voiture
diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner
au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction
du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure
du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes
valises àcôté d'un banc, j'avais pris la direction de
l'hôtel,mon fils devant moidans la poussette , qui ne se préoccupait
de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,
qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes
les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au
haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à
bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine
poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi
par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,
sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout
de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre
et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme
je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon
fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant
de tomber par terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé
le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le
tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une
chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
auxdifférentes fleurssombres du couvre-litet des rideaux . Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
I. 159
qui ??? dela galerie de la voiture, une vieille voiture
diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner
au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction
du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure
du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes
valises??? àcôté proximité d'un banc, j'avais pris la direction de
l'hôtel,mon fils en poussant devant moidans la poussette la petite voiture de mon fils, qui ne se préoccupait
de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,
qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes
les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au
haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à
bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine
poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi
par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,
sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout
de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre
et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme
je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon
fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant
de tomber par terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit,hein,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé
le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le
tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une
chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
auxdifférentes fleurssombres sombres du couvre-litet des rideaux et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toiletteproprette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
I. 159
qui la galerie de la voiture, une vieille voiture
diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait de ronronner
au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué la direction
du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin de là, en bordure
du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon fils et, laissant mes
valises àcôté d'un banc, j'avais pris la direction de
l'hôtel,mon fils devant moidans la poussette , qui ne se préoccupait
de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation de son phoque en peluche,
qu'il tournait et retournait entre ses mains pour l'examiner sous toutes
les coutures. L'entrée de l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au
haut duquel s'ouvrait une double porte vitrée, et je pris la poussette à
bout de bras pour gravir les quelques marches du perron. J'avais à peine
poussé la porte de l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi
par terre sur le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui,
sans se relever, considéra avec méfiance la poussette que je tenaisà bout
de bras devant lui. Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre
et entretenu avec soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme
je lui demandais s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon
fils lâcha le phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant
de tomber par terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place (s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit,avais-je expliqué en partant, et j'avais laissé
le paquet de biscuit sur le comptoir). Lorsque je reparus à l'hôtel,
avec mes sacs et mes valises, l'hôtelier s'empara d'une clef sur le
tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans une
chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
auxdifférentes fleurssombres du couvre-litet des rideaux . Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un