I. 160
que nous avions ficelée tant bien que mal sur que nous avions fixéeavec des des tendeurs sur la galerie de la voiture,
une vieuxllePeugeot diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait
de ronronner au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué
la direction du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin
de là, en bordure du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon
fils et, laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais
pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation
de son phoque en peluche, qu'il tournait et retournait entre ses mains
pour l'examinerà l'infini avec soin sous toutes les coutures. L'entrée de
l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut duquel s'ouvrait une
double porte vitrée, et je pris la poussette à bout de bras pour gravir
les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé la porte de
l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par terre sur
le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans se relever,
considéra avec méfiance la poussette que je tenais à bout de bras devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais
s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon fil lâcha le
phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par
terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place, ( s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit, avais-je expliqué??? en partant, et
j'avais laissé le paquet de biscuit sur le comptoir, ) (???
??? ). Lorsque je reparus à l'hôtel, avec mes sacs et mes
valises, l'hôteliers'empara d'une clef sur le tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans
une chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
aux différentes fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
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que nous avions ficelée tant bien que mal sur la galerie de la voiture,
un vieuxe diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait
de ronronner au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué
la direction du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin
de là, en bordure du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon
fils et, laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais
pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation
de son phoque en peluche, qu'il tournait et retournait entre ses mains
pour l'examinerà l'infinisous toutes les coutures. L'entrée de
l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut duquel s'ouvrait une
double porte vitrée, et je pris la poussette à bout de bras pour gravir
les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé la porte de
l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par terre sur
le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans se relever,
considéra avec méfiance la poussette que je tenais à bout de bras devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais
s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon fil lâcha le
phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par
terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place, s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit, avais-je expliqué en partant, et
j'avais laissé le paquet de biscuit sur le comptoir, (
). Lorsque je reparus à l'hôtel, avec mes sacs et mes
valises, l'hôtelier me précéda dans les escaliers pour me conduire dans
une chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
aux différentes fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
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que nous avions ficelée tant bien que mal sur que nous avions fixéeavec des des tendeurs sur la galerie de la voiture,
une vieuxllePeugeot diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait
de ronronner au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué
la direction du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin
de là, en bordure du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon
fils et, laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais
pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation
de son phoque en peluche, qu'il tournait et retournait entre ses mains
pour l'examinerà l'infini avec soin sous toutes les coutures. L'entrée de
l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut duquel s'ouvrait une
double porte vitrée, et je pris la poussette à bout de bras pour gravir
les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé la porte de
l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par terre sur
le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans se relever,
considéra avec méfiance la poussette que je tenais à bout de bras devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais
s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon fil lâcha le
phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par
terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place, ( s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit, avais-je expliqué??? en partant, et
j'avais laissé le paquet de biscuit sur le comptoir, ) (???
??? ). Lorsque je reparus à l'hôtel, avec mes sacs et mes
valises, l'hôteliers'empara d'une clef sur le tableau et me précéda dans les escaliers pour me conduire dans
une chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
aux différentes fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un
I. 160
que nous avions ficelée tant bien que mal sur la galerie de la voiture,
un vieuxe diesel dont il n'avait pas coupé le moteur et qui continuait
de ronronner au ralenti sur la place du village, puis il m'avait indiqué
la direction du seul hôtel des environs, qui se trouvait non loin
de là, en bordure du port. J'avais remis d'aplomb la poussette de mon
fils et, laissant mes valises à l'abandon à côté d'un banc, j'avais
pris la direction de l'hôtel, mon fils devant moi dans la poussette,
qui ne se préoccupait de rien, absorbé qu'il était dans la contemplation
de son phoque en peluche, qu'il tournait et retournait entre ses mains
pour l'examinerà l'infinisous toutes les coutures. L'entrée de
l'hôtel présentait un petit perron fleuri, au haut duquel s'ouvrait une
double porte vitrée, et je pris la poussette à bout de bras pour gravir
les quelques marches du perron. J'avais à peine poussé la porte de
l'hôtel que je me trouvai en présence d'un homme accroupi par terre sur
le carrelage de l'entrée, une serpillière à la main, qui, sans se relever,
considéra avec méfiance la poussette que je tenais à bout de bras devant lui.
Ne sachant trop où la poser tant le sol semblait propre et entretenu avec
soin, je gardai la poussette dans les mains et, comme je lui demandais
s'il serait possible d'avoir une chambre pour la nuit, mon fil lâcha le
phoque, qui alla rebondir sur la tête de l'hôtelier avant de tomber par
terre (je le savais, je le savais).
J'avais laissé mon fils à la réception de l'hôtel pour quelques
minutes, le temps d'aller récupérer mes affaires sur la place, s'il pleure,
vous lui donnez un biscuit, avais-je expliqué en partant, et
j'avais laissé le paquet de biscuit sur le comptoir, (
). Lorsque je reparus à l'hôtel, avec mes sacs et mes
valises, l'hôtelier me précéda dans les escaliers pour me conduire dans
une chambre au deuxième étage, dans une partie retirée de la bâtisse.
Les murs étaient humides et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti
aux différentes fleurs sombres du couvre-lit et des rideaux. Un lavabo
immaculé était fixé au mur, avec une petite tablette de toilette que
surmontait un miroir rectangulaire. Une des fenêtres de la chambre donnait
sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en hauteur, je
pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait un