• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00193
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 193

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans bruit  ma

chambresans bruit d'hôtel,sortant refermant la porte derrière moi  le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait, et je m'éloignai dansles la pénombre du  l'obscurité du  couloirs silencieux de 

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrières lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je savais

que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit, je

traversai la réception sur la pointe des pieds et m'introduisis dans la

salle à manger de l'hôtel, très sombre et silencieuse, toute baignée de

clarté lunaire qui entrait dans la pièce par la grande baie vitrée. Seules

les lumières bleutées d'un aquarium ressortaient de la pénombre, où quelques

poissons   évoluaient             en silence dans un décor sous-marin composé

de massifs escarpés de roches miniatures et de mousses marines. Le couvert

du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les nappes

mises dans lafaible  lumièrede lune lunaire  qui envelopppait la pièce, et, sur

chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches

retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier

remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Jetraversai 

la pièce et  me dirigeai sans bruit vers la baie vitrée, regardant un instant

la terrasse déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre

contre un muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi

sur elle-même pour me glisser dehors.

Ce n'était pas la première fois que j'arpentais ce chemin, 

I. 193

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai  ma

chambresans bruit ,sortant   le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait, et je m'éloignai dansles   couloirs silencieux de 

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrières lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je savais

que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit, je

traversai la réception sur la pointe des pieds et m'introduisis dans la

salle à manger de l'hôtel, très sombre et silencieuse, toute baignée de

clarté lunaire qui entrait dans la pièce par la grande baie vitrée. Seules

les lumières bleutées d'un aquarium ressortaient de la pénombre, où quelques

poissons   évoluaient             en silence dans un décor sous-marin composé

de massifs escarpés de roches miniatures et de mousses marines. Le couvert

du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les nappes

mises dans lafaible  lumièrede lune   qui envelopppait la pièce, et, sur

chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches

retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier

remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Jetraversai 

la pièce et  me dirigeai sans bruit vers la baie vitrée, regardant un instant

la terrasse déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre

contre un muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi

sur elle-même pour me glisser dehors.

 

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 193

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittaisans bruit  ma

chambresans bruit d'hôtel,sortant refermant la porte derrière moi  le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait, et je m'éloignai dansles la pénombre du  l'obscurité du  couloirs silencieux de 

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrières lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je savais

que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit, je

traversai la réception sur la pointe des pieds et m'introduisis dans la

salle à manger de l'hôtel, très sombre et silencieuse, toute baignée de

clarté lunaire qui entrait dans la pièce par la grande baie vitrée. Seules

les lumières bleutées d'un aquarium ressortaient de la pénombre, où quelques

poissons   évoluaient             en silence dans un décor sous-marin composé

de massifs escarpés de roches miniatures et de mousses marines. Le couvert

du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les nappes

mises dans lafaible  lumièrede lune lunaire  qui envelopppait la pièce, et, sur

chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches

retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier

remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Jetraversai 

la pièce et  me dirigeai sans bruit vers la baie vitrée, regardant un instant

la terrasse déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre

contre un muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi

sur elle-même pour me glisser dehors.

Ce n'était pas la première fois que j'arpentais ce chemin, 

I. 193

 La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai  ma

chambresans bruit ,sortant   le plus doucement possible pour ne pas réveiller

mon fils qui dormait, et je m'éloignai dansles   couloirs silencieux de 

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrières lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je savais

que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit, je

traversai la réception sur la pointe des pieds et m'introduisis dans la

salle à manger de l'hôtel, très sombre et silencieuse, toute baignée de

clarté lunaire qui entrait dans la pièce par la grande baie vitrée. Seules

les lumières bleutées d'un aquarium ressortaient de la pénombre, où quelques

poissons   évoluaient             en silence dans un décor sous-marin composé

de massifs escarpés de roches miniatures et de mousses marines. Le couvert

du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les nappes

mises dans lafaible  lumièrede lune   qui envelopppait la pièce, et, sur

chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches

retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier

remplie d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Jetraversai 

la pièce et  me dirigeai sans bruit vers la baie vitrée, regardant un instant

la terrasse déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre

contre un muret de pierres, avant de faire coulisser très doucement la paroi

sur elle-même pour me glisser dehors.

 

Mentions légales - Crédits - Code source