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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00211
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 211

menaçants gris  assombrissaient le ciel au-dessus du village,et, dans le port, 

à moins d'un mètre du bord de la jetée,  le cadavre du chat flottait toujours

dansune eau grise le port à quelques mètres ???  et de la jetée. Il n'avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et

son ombre déformée se reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les

pierres du bassin. Son corps de présentaitencore encore  aucun dommage à première

vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau

de son oreille était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourrure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule

avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans

le port pour les faire disparaître.

 Peu après minuit Vers deux ou trois heures du matin, la nuit suivante, je me revelai et m'habillai sans

bruit dans la pénombre de la chambre, prenant un par un mes vêtements sur

la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui

dormait. Jequittai sortis  la chambre sur la pointe des pieds, et je m'éloignai

dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes

closes derrière lesquelles aucun bruit ne se fait entendre. Ce n'était pas

la première fois que jesortais de quittais ainsi  l'hôtel pendant la nuit,  et,  comme je

savais que la porte principale était verrouillée pour la nuit,je passai au bas des escaliers, je pris à droite au bas des escaliers, et,???  je m'apprêtais à entrer le hall de la réception +

par la réception et m'ointroduissans bruit  dans la salle à mangerde l'hôtel de l'hôtel, très

sombre et toute baignée de clarté lunaire, où seules ressortaient de la

pénombre les lumières bleutées d'un aquariumencastré dans le mur où quelques dans lequel quelques 

poissons évoluaient dans un décor sous-marin composé de massifs escarpés

de roches miniatures et de mousses marines. Quelques rayons de lune entraient

dans la pièce à travers les vitres de la grande baie vitrée,qui donnait sur derrière laquelle 

une terrasse s'étendait uneterrasse abandonnée  petite terrasse  où quelques tamaris très sombres se dessinaient dans l'ombrede la terrasse.

Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les

nappes mises dans la pénombre lunaire qui enveloppait la pièce, et, sur chaque

table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches retournées

dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier remplie

d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je traversai la

pièce et me dirigeaisans bruit  en silence  vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse

déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contreun

muret de pierres, avant de fairedoucement  coulisser sur elle-même ???  très doucement   la paroi

de la baie vitrée pour me gloissersur elle-même  dehors.

quand je me rendis compte 

Je remarquai m'e me rendis compte que la porte de la chambre du portierde l'hôtel de l'hôtel était entrouverte, je 

Je fis demi-tour, sans bruit, et je 

I. 211

menaçants   assombrissaient le ciel au-dessus du village,et, dans le port, 

à moins d'un mètre du bord de la jetée,  le cadavre du chat flottait toujours

dansune eau grise . Il n'avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et

son ombre déformée se reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les

pierres du bassin. Son corps de présentaitencore   aucun dommage à première

vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau

de son oreille était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourrure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule

avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans

le port pour les faire disparaître.

 Peu après minuit , la nuit suivante, je me revelai et m'habillai sans

bruit dans la pénombre de la chambre, prenant un par un mes vêtements sur

la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui

dormait. Jequittai   la chambre sur la pointe des pieds, et je m'éloignai

dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes

closes derrière lesquelles aucun bruit ne se fait entendre. Ce n'était pas

la première fois que jesortais de   l'hôtel pendant la nuit  et,  comme je

savais que la porte principale était verrouillée pour la nuit,je passai

par la réception et m'ointroduis  dans la salle à mangerde l'hôtel , très

sombre et toute baignée de clarté lunaire, où seules ressortaient de la

pénombre les lumières bleutées d'un aquariumencastré dans le mur où quelques  

poissons évoluaient dans un décor sous-marin composé de massifs escarpés

de roches miniatures et de mousses marines. Quelques rayons de lune entraient

dans la pièce à travers les vitres de la grande baie vitréequi donnait sur  

une terrasse  où quelques tamaris très sombres se dessinaient dans l'ombre.

Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les

nappes mises dans la pénombre lunaire qui enveloppait la pièce, et, sur chaque

table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches retournées

dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier remplie

d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je traversai la

pièce et me dirigeai  vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse

déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contreun

muret de pierres, avant de fairedoucement  coulisser sur elle-même    la paroi

de la baie vitrée pour me gloisser  dehors.

 

 

 

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 211

menaçants gris  assombrissaient le ciel au-dessus du village,et, dans le port, 

à moins d'un mètre du bord de la jetée,  le cadavre du chat flottait toujours

dansune eau grise le port à quelques mètres ???  et de la jetée. Il n'avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et

son ombre déformée se reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les

pierres du bassin. Son corps de présentaitencore encore  aucun dommage à première

vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau

de son oreille était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourrure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule

avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans

le port pour les faire disparaître.

 Peu après minuit Vers deux ou trois heures du matin, la nuit suivante, je me revelai et m'habillai sans

bruit dans la pénombre de la chambre, prenant un par un mes vêtements sur

la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui

dormait. Jequittai sortis  la chambre sur la pointe des pieds, et je m'éloignai

dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes

closes derrière lesquelles aucun bruit ne se fait entendre. Ce n'était pas

la première fois que jesortais de quittais ainsi  l'hôtel pendant la nuit,  et,  comme je

savais que la porte principale était verrouillée pour la nuit,je passai au bas des escaliers, je pris à droite au bas des escaliers, et,???  je m'apprêtais à entrer le hall de la réception +

par la réception et m'ointroduissans bruit  dans la salle à mangerde l'hôtel de l'hôtel, très

sombre et toute baignée de clarté lunaire, où seules ressortaient de la

pénombre les lumières bleutées d'un aquariumencastré dans le mur où quelques dans lequel quelques 

poissons évoluaient dans un décor sous-marin composé de massifs escarpés

de roches miniatures et de mousses marines. Quelques rayons de lune entraient

dans la pièce à travers les vitres de la grande baie vitrée,qui donnait sur derrière laquelle 

une terrasse s'étendait uneterrasse abandonnée  petite terrasse  où quelques tamaris très sombres se dessinaient dans l'ombrede la terrasse.

Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les

nappes mises dans la pénombre lunaire qui enveloppait la pièce, et, sur chaque

table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches retournées

dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier remplie

d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je traversai la

pièce et me dirigeaisans bruit  en silence  vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse

déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contreun

muret de pierres, avant de fairedoucement  coulisser sur elle-même ???  très doucement   la paroi

de la baie vitrée pour me gloissersur elle-même  dehors.

quand je me rendis compte 

Je remarquai m'e me rendis compte que la porte de la chambre du portierde l'hôtel de l'hôtel était entrouverte, je 

Je fis demi-tour, sans bruit, et je 

I. 211

menaçants   assombrissaient le ciel au-dessus du village,et, dans le port, 

à moins d'un mètre du bord de la jetée,  le cadavre du chat flottait toujours

dansune eau grise . Il n'avait pratiquement pas bougé pendant la nuit, et

son ombre déformée se reflétait au fond de l'eau parmi les algues et les

pierres du bassin. Son corps de présentaitencore   aucun dommage à première

vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure apparente, seule la peau

de son oreille était maintenant tailladée sur quelques centimètres,

la fourrure vraisemblablement mise en pièces par des crabes, et laissait

à vif une petite surface pâle et fragile, comme vidée de sang. Ce qui me

frappa, pourtant, en le regardant de plus près, c'est que le fragment de

fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient la veille hors de sa gueule

avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant la nuit, s'était rendu dans

le port pour les faire disparaître.

 Peu après minuit , la nuit suivante, je me revelai et m'habillai sans

bruit dans la pénombre de la chambre, prenant un par un mes vêtements sur

la chaise le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui

dormait. Jequittai   la chambre sur la pointe des pieds, et je m'éloignai

dans les couloirs silencieux de l'hôtel, longeant une rangée de portes

closes derrière lesquelles aucun bruit ne se fait entendre. Ce n'était pas

la première fois que jesortais de   l'hôtel pendant la nuit  et,  comme je

savais que la porte principale était verrouillée pour la nuit,je passai

par la réception et m'ointroduis  dans la salle à mangerde l'hôtel , très

sombre et toute baignée de clarté lunaire, où seules ressortaient de la

pénombre les lumières bleutées d'un aquariumencastré dans le mur où quelques  

poissons évoluaient dans un décor sous-marin composé de massifs escarpés

de roches miniatures et de mousses marines. Quelques rayons de lune entraient

dans la pièce à travers les vitres de la grande baie vitréequi donnait sur  

une terrasse  où quelques tamaris très sombres se dessinaient dans l'ombre.

Le couvert du petit-déjeuner était déjà dressé dans la salle à manger, les

nappes mises dans la pénombre lunaire qui enveloppait la pièce, et, sur chaque

table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches retournées

dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier remplie

d'échantillons de beurre et de mignonettes de confiture. Je traversai la

pièce et me dirigeai  vers la baie vitrée, regardant un instant la terrasse

déserte où quelques chaises longues repliées reposaient par terre contreun

muret de pierres, avant de fairedoucement  coulisser sur elle-même    la paroi

de la baie vitrée pour me gloisser  dehors.

 

 

 

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