• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00212
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 212

               qu'il m'arrivait de regarder rêveusement, la main derrière la nuque,que je regardais naïvement rêveusement??? , qu'il m'arrivait de considérer rêveusement  et qui consistait 

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique,aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'  attendais  rien de particulier . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,

tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit

et des rideaux. [d1]J'avais installé le litde voyage  de mon filsprès de moi  dans la chambreprès 
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique???  mon dieu,, qui 
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em- 
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre  à côté de mes sacs 
et de mes valiseset qui lorsqu'il??? . 
 Parfois,tandis que mon fils dormait là tranquillement sur le dos dans sa grenouillère blanche, moelleuse et pelucheuse, ??? ou parfois à quatre pattes, tel un petit???  en prière,  un petit bras replié en bouclier sur la poitrine je me levaissans 

bruit et pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté de moi  faisaisre <d1> quelques pas en chaussettes dans lapénombre de  la chambre.

Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-

rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte

qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier

désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire

broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus

abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.

 Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis

que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans

bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le

plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté

de moi. dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un 

petit bras replié en bouclier sur la poitrine.  Je quittais la chambre sur

la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux Arrivé au bas???  de la réception,  des escaliers, 

et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour

la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.

je butais sur la porte principale de l'hôtel qui était verrouillée pour la nuit et --> j'étais 

??? ,  je m'introduisis dans la salle à manger passant devant la porte close de la chambre des portiers de l'hôtel qui jouxtait le comptoir de la réception, 

I. 212

                

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastiqueaussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je   attendais   . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,

tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit

et des rideaux. J'avais installé le litde voyage  de mon filsprès de moi  dans la chambreprès d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique  mon dieu,, qui  consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-  boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire, sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre  à côté de mes sacs  et de mes valiseset qui lorsqu'il .  Parfois,tandis que mon fils dormait  je me levaissans 

bruit et   faisais  quelques pas en chaussettes dans lapénombre de  la chambre.

Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-

rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte

qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier

désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire

broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus

abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.

 Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis

que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans

bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le

plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté

de moi dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un 

petit bras replié en bouclier sur la poitrine.  Je quittais la chambre sur

la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux  

et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour

la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.

 

 

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 212

               qu'il m'arrivait de regarder rêveusement, la main derrière la nuque,que je regardais naïvement rêveusement??? , qu'il m'arrivait de considérer rêveusement  et qui consistait 

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique,aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'  attendais  rien de particulier . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,

tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit

et des rideaux. [d1]J'avais installé le litde voyage  de mon filsprès de moi  dans la chambreprès 
d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique???  mon dieu,, qui 
consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em- 
boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire,
sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre  à côté de mes sacs 
et de mes valiseset qui lorsqu'il??? . 
 Parfois,tandis que mon fils dormait là tranquillement sur le dos dans sa grenouillère blanche, moelleuse et pelucheuse, ??? ou parfois à quatre pattes, tel un petit???  en prière,  un petit bras replié en bouclier sur la poitrine je me levaissans 

bruit et pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté de moi  faisaisre <d1> quelques pas en chaussettes dans lapénombre de  la chambre.

Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-

rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte

qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier

désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire

broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus

abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.

 Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis

que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans

bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le

plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté

de moi. dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un 

petit bras replié en bouclier sur la poitrine.  Je quittais la chambre sur

la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux Arrivé au bas???  de la réception,  des escaliers, 

et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour

la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.

je butais sur la porte principale de l'hôtel qui était verrouillée pour la nuit et --> j'étais 

??? ,  je m'introduisis dans la salle à manger passant devant la porte close de la chambre des portiers de l'hôtel qui jouxtait le comptoir de la réception, 

I. 212

                

il se penchait en avant pour essayer de s'emparer de quelque objet échoué

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastiqueaussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement.

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je   attendais   . Les murs, autour de moi, étaient humides et sales,

tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du couvre-lit

et des rideaux. J'avais installé le litde voyage  de mon filsprès de moi  dans la chambreprès d'une armoire, un petit litde voyage d'à peine un mètre de hauteur pliant assez pratique  mon dieu,, qui  consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes creux qui s'em-  boîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire, sorte de petit centre Pompidouposé là sur le parquet qui reposaitlà sur le parquet de la chambre  à côté de mes sacs  et de mes valiseset qui lorsqu'il .  Parfois,tandis que mon fils dormait  je me levaissans 

bruit et   faisais  quelques pas en chaussettes dans lapénombre de  la chambre.

Une des fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légè-

rement en hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte

qui bordait un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier

désséché qui ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire

broutait du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus

abandonnés, une barque retourée qui pourrissait sur place.

 Souvent, le matin très tôt, aux toutes premières heures du jour, tandis

que les volets de la chambre étaient encore fermés, je m'habillais sans

bruit dans le noir, prenant un par un mes vêtements sur la chaise le

plus doucement possible pour ne pas réveiller mon fils qui dormait à côté

de moi dans le lit de voyage, immobile sur le dos, le souffle régulier, un 

petit bras replié en bouclier sur la poitrine.  Je quittais la chambre sur

la pointe des pieds, et je m'éloignais dans les couloirs silencieux de

l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles aucun

bruit ne se faisait entendre.Les escaliers étaient tout aussi silencieux  

et déserts, et, comme la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour

la nuit, je traversais la salle à manger encore toute baignée d'obscurité.

 

 

Mentions légales - Crédits - Code source