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dos émergeant hors de l'eau.CarJe n'avaisévidemment jamais vu ce chat auparavant,
selon toute vraismblance, une seul fois peut-être, maissans doutesans témoin,. C'est la veille ou l'avant-veille, je crois, qui
se promenait à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement
solide que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui
s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher, et la première idée
qui m'était venue en découvrant son cadavre dans le port, était que
la tête de poisson décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce
qui restait d'un appât de ligne morte qui, bercé par les vagues et porté
par des courants contradictoires, était revenu flotter près du bord de
la jetée de sorte que le chat avait très bien pu perdre l'équilibre en
tâchant de s'en emparer. La présence de cette tête de poisson ne venait
en effet en rien contredire l'hypothèse de l'accident, car si comme je
le pensais elle avait servi d'appât de ligne morte, il était vraisemblable
qu'au fond de l'eau des poissons se soient attaqués à elle et que, fragi-
lisée par leurs assauts, elle ait fini par se dérocher de l'hameçon pour
glisser le long du fil. Une chose était sûre, cependant, c'est que je
n'étais sûrement pas le seul dans le village à posséder un petit couteau.
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dos émergeant hors de l'eau.Je n'avais jamais vu ce chat auparavant,
selon toute vraismblance, une seul fois peut-être, maissans témoin, qui
se promenait à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement
solide que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui
s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher, et la première idée
qui m'était venue en découvrant son cadavre dans le port, était que
la tête de poisson décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce
qui restait d'un appât de ligne morte qui, bercé par les vagues et porté
par des courants contradictoires, était revenu flotter près du bord de
la jetée de sorte que le chat avait très bien pu perdre l'équilibre en
tâchant de s'en emparer. La présence de cette tête de poisson ne venait
en effet en rien contredire l'hypothèse de l'accident, car si comme je
le pensais elle avait servi d'appât de ligne morte, il était vraisemblable
qu'au fond de l'eau des poissons se soient attaqués à elle et que, fragi-
lisée par leurs assauts, elle ait fini par se dérocher de l'hameçon pour
glisser le long du fil. Une chose était sûre, cependant, c'est que je
n'étais sûrement pas le seul dans le village à posséder un petit couteau.
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dos émergeant hors de l'eau.CarJe n'avaisévidemment jamais vu ce chat auparavant,
selon toute vraismblance, une seul fois peut-être, maissans doutesans témoin,. C'est la veille ou l'avant-veille, je crois, qui
se promenait à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement
solide que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui
s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher, et la première idée
qui m'était venue en découvrant son cadavre dans le port, était que
la tête de poisson décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce
qui restait d'un appât de ligne morte qui, bercé par les vagues et porté
par des courants contradictoires, était revenu flotter près du bord de
la jetée de sorte que le chat avait très bien pu perdre l'équilibre en
tâchant de s'en emparer. La présence de cette tête de poisson ne venait
en effet en rien contredire l'hypothèse de l'accident, car si comme je
le pensais elle avait servi d'appât de ligne morte, il était vraisemblable
qu'au fond de l'eau des poissons se soient attaqués à elle et que, fragi-
lisée par leurs assauts, elle ait fini par se dérocher de l'hameçon pour
glisser le long du fil. Une chose était sûre, cependant, c'est que je
n'étais sûrement pas le seul dans le village à posséder un petit couteau.
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dos émergeant hors de l'eau.Je n'avais jamais vu ce chat auparavant,
selon toute vraismblance, une seul fois peut-être, maissans témoin, qui
se promenait à la tombée de la nuit sur le terre-plein meuble et relativement
solide que les algues séchées formaient dans l'enceinte du port et qui
s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher, et la première idée
qui m'était venue en découvrant son cadavre dans le port, était que
la tête de poisson décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce
qui restait d'un appât de ligne morte qui, bercé par les vagues et porté
par des courants contradictoires, était revenu flotter près du bord de
la jetée de sorte que le chat avait très bien pu perdre l'équilibre en
tâchant de s'en emparer. La présence de cette tête de poisson ne venait
en effet en rien contredire l'hypothèse de l'accident, car si comme je
le pensais elle avait servi d'appât de ligne morte, il était vraisemblable
qu'au fond de l'eau des poissons se soient attaqués à elle et que, fragi-
lisée par leurs assauts, elle ait fini par se dérocher de l'hameçon pour
glisser le long du fil. Une chose était sûre, cependant, c'est que je
n'étais sûrement pas le seul dans le village à posséder un petit couteau.