• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00269
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 269

le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche

dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et

résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs 

dizaines de kilos  avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment

même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne

morte dans le portà quelques mètres à???  la jetée, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix

ou vingt mètres de fond ?Et pPourquoi, enfin, l'extrémité du fil était-elle coupée

aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce

qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit

dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction

maintenant ---, il avaitlentement lentementrembobinélsa ligne tandis que l'animal

se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et

qu'il l'avait ramenéà terre  à son rythme comme il l'aurait fait d'un très

gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande trop de  une trop grande 

résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts

du chat se relâchaient, et que,le  sortant le chat  de l'eaule chat  vivantet se convulsant qui se convulsait   

de toutes ses forces de toutes ses forces pendant   au bout de la lignequi???  se convulsait de toutes ses forces à laquelleil était suspendu,  il pendait , les yeux exorbités qui le re-

gardaientBiaggi  fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le

chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu

en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre

lses flancsde l'animal ?

I. 269

le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche

dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et

résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs 

dizaines de kilos  avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment

même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne

morte dans le port, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix

ou vingt mètres de fond ?Et pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée

aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce

qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit

dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction

maintenant ---, il avaitlentement rembobinéla ligne tandis que l'animal

se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et

qu'il l'avait ramenéà terre  à son rythme comme il l'aurait fait d'un très

gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande  

résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts

du chat se relâchaient, et que,le  sortant   de l'eau vivantet se convulsant   

de toutes ses forces    au bout de la ligne , les yeux exorbités qui le re-

gardaient  fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le

chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu

en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre

les flancsde l'animal ?

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 269

le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche

dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et

résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs 

dizaines de kilos  avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment

même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne

morte dans le portà quelques mètres à???  la jetée, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix

ou vingt mètres de fond ?Et pPourquoi, enfin, l'extrémité du fil était-elle coupée

aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce

qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit

dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction

maintenant ---, il avaitlentement lentementrembobinélsa ligne tandis que l'animal

se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et

qu'il l'avait ramenéà terre  à son rythme comme il l'aurait fait d'un très

gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande trop de  une trop grande 

résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts

du chat se relâchaient, et que,le  sortant le chat  de l'eaule chat  vivantet se convulsant qui se convulsait   

de toutes ses forces de toutes ses forces pendant   au bout de la lignequi???  se convulsait de toutes ses forces à laquelleil était suspendu,  il pendait , les yeux exorbités qui le re-

gardaientBiaggi  fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le

chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu

en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre

lses flancsde l'animal ?

I. 269

le chat avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche

dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et

résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs 

dizaines de kilos  avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment

même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne

morte dans le port, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix

ou vingt mètres de fond ?Et pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée

aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce

qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit

dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction

maintenant ---, il avaitlentement rembobinéla ligne tandis que l'animal

se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et

qu'il l'avait ramenéà terre  à son rythme comme il l'aurait fait d'un très

gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande  

résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts

du chat se relâchaient, et que,le  sortant   de l'eau vivantet se convulsant   

de toutes ses forces    au bout de la ligne , les yeux exorbités qui le re-

gardaient  fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le

chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu

en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre

les flancsde l'animal ?

Mentions légales - Crédits - Code source