I. 269
le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche
dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et
résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs
dizaines de kilos avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment
même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne
morte dans le portà quelques mètres à??? la jetée, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix
ou vingt mètres de fond ?Et pPourquoi, enfin, l'extrémité du fil était-elle coupée
aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce
qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit
dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction
maintenant ---, il avaitlentement lentementrembobinélsa ligne tandis que l'animal
se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et
qu'il l'avait ramenéà terre à son rythme comme il l'aurait fait d'un très
gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande trop de une trop grande
résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts
du chat se relâchaient, et que,le sortant le chat de l'eaule chat vivantet se convulsant qui se convulsait
de toutes ses forces de toutes ses forces pendant au bout de la lignequi??? se convulsait de toutes ses forces à laquelleil était suspendu, il pendait , les yeux exorbités qui le re-
gardaientBiaggi fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le
chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu
en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre
lses flancsde l'animal ?
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le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche
dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et
résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs
dizaines de kilos avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment
même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne
morte dans le port, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix
ou vingt mètres de fond ?Et pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée
aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce
qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit
dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction
maintenant ---, il avaitlentement rembobinéla ligne tandis que l'animal
se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et
qu'il l'avait ramenéà terre à son rythme comme il l'aurait fait d'un très
gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande
résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts
du chat se relâchaient, et que,le sortant de l'eau vivantet se convulsant
de toutes ses forces au bout de la ligne , les yeux exorbités qui le re-
gardaient fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le
chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu
en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre
les flancsde l'animal ?
I. 269
le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche
dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et
résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs
dizaines de kilos avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment
même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne
morte dans le portà quelques mètres à??? la jetée, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix
ou vingt mètres de fond ?Et pPourquoi, enfin, l'extrémité du fil était-elle coupée
aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce
qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit
dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction
maintenant ---, il avaitlentement lentementrembobinélsa ligne tandis que l'animal
se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et
qu'il l'avait ramenéà terre à son rythme comme il l'aurait fait d'un très
gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande trop de une trop grande
résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts
du chat se relâchaient, et que,le sortant le chat de l'eaule chat vivantet se convulsant qui se convulsait
de toutes ses forces de toutes ses forces pendant au bout de la lignequi??? se convulsait de toutes ses forces à laquelleil était suspendu, il pendait , les yeux exorbités qui le re-
gardaientBiaggi fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le
chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu
en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre
lses flancsde l'animal ?
I. 269
le chat avait été assassiné.
La nuit dernière.
Comment en effet expliquer la présence de ce fragment de fil de pêche
dans sa gueule ? Comment expliquer qu'un fil de pêche aussi dur et
résistantqui pouvait sans doute soutenir des pressions de plusieurs
dizaines de kilos avait pu être rompu par l'animal lui-même ? Comment
même, à supposer qu'il y soit parvenu, expliquer la présence d'une ligne
morte dans le port, alors qu'elle aurait dû reposer au large par dix
ou vingt mètres de fond ?Et pourquoi l'extrémité du fil était-elle coupée
aussi proprement, comme sectionnée net par une lame, si ce n'est parce
qu'une fois le chat pris au piège que Biaggi lui avait tendu la nuit
dernière --- car Biaggi se trouvait dans le village, j'en avais la conviction
maintenant ---, il avaitlentement rembobinéla ligne tandis que l'animal
se débattait dans les eaux du port l'hameçon accroché dans la gueule, et
qu'il l'avait ramenéà terre à son rythme comme il l'aurait fait d'un très
gros poisson, cessant de rembobiner lorsqu'il sentaitune trop grande
résistance et rembobinant à nouveau et très vite chaque fois que les efforts
du chat se relâchaient, et que,le sortant de l'eau vivantet se convulsant
de toutes ses forces au bout de la ligne , les yeux exorbités qui le re-
gardaient fixement, il avait tranché net le fil avec un petit couteau, le
chat retombant alors dans le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu
en s'apaisant, quelques dernières vaguelettes venant mourir doucement contre
les flancsde l'animal ?