• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00276
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 276

 Je m'éloignai lentement sur la place, laissant derrière moi la flaque

d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction

du port, longeai la petite jetée silencieuse et déserte, où quelques

barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un

bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de cordes. Je

m'assis sur le quai à côté d'un amas de filets de pêcheenchevêtrés qui reposait contre un muret de pierres et dont les mailles le réseau serré de fines 

enchevêtrées roses  recelaient encore d'infimes fragents de poissons décomposés,

et demeurai là dans la pénombre à regarder le jour se lever devant moi

sue la baie de Sasuelo. La mer était très sombre encore, qui frémissait

à peine à l'horizon, et, peu à peu, à mesure que le soleil s'élevait

de l'autre côté de la montagne, éclairant déjà le versant opposé derrière

lequel se devinait un halo de clarté isolée et lointaine, les barques

du portqui continûment se balançaient doucement sous mes yeux  commencèrent à prendre des teintes roses et orangées,qui???  des coques   tandis que

les contours des quais, tout autour, des filets de pêche et des rochers,des arbres et des fleurs, 

avaient devenaient peu à peu plus fermes et plus précis ???   etse  semblait se défaire ???   progressivement de l'empreinte bleutée  gagnaient peu à peu gagné en densité et ??? de   sortaient progressivement de l'indécision

bleutée de la nuit. Les eaux du port, en face de moi, étaient paisibles

et silencieuses, qui ondulaient faiblement dans l'obscurité. C'est ce

matin-là, peu avant le lever du jour, que j'avais découvert le chat mort

dans le port.

I. 276

 Je m'éloignai lentement sur la place, laissant derrière moi la flaque

d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction

du port, longeai la petite jetée silencieuse et déserte, où quelques

barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un

bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de cordes. Je

m'assis sur le quai à côté d'un amas de filets de pêche dont les mailles  

enchevêtrées   recelaient encore d'infimes fragents de poissons décomposés,

et demeurai là dans la pénombre à regarder le jour se lever devant moi

sue la baie de Sasuelo. La mer était très sombre encore, qui frémissait

à peine à l'horizon, et, peu à peu, à mesure que le soleil s'élevait

de l'autre côté de la montagne, éclairant déjà le versant opposé derrière

lequel se devinait un halo de clarté isolée et lointaine, les barques

du port  commencèrent à prendre des teintes roses et orangées   tandis que

les contours des quais, tout autour, des filets de pêche et des rochers, 

   gagnaient peu à peu en densité et   sortaient progressivement de l'indécision

bleutée de la nuit. Les eaux du port, en face de moi, étaient paisibles

et silencieuses, qui ondulaient faiblement dans l'obscurité. C'est ce

matin-là, peu avant le lever du jour, que j'avais découvert le chat mort

dans le port.

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 276

 Je m'éloignai lentement sur la place, laissant derrière moi la flaque

d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction

du port, longeai la petite jetée silencieuse et déserte, où quelques

barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un

bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de cordes. Je

m'assis sur le quai à côté d'un amas de filets de pêcheenchevêtrés qui reposait contre un muret de pierres et dont les mailles le réseau serré de fines 

enchevêtrées roses  recelaient encore d'infimes fragents de poissons décomposés,

et demeurai là dans la pénombre à regarder le jour se lever devant moi

sue la baie de Sasuelo. La mer était très sombre encore, qui frémissait

à peine à l'horizon, et, peu à peu, à mesure que le soleil s'élevait

de l'autre côté de la montagne, éclairant déjà le versant opposé derrière

lequel se devinait un halo de clarté isolée et lointaine, les barques

du portqui continûment se balançaient doucement sous mes yeux  commencèrent à prendre des teintes roses et orangées,qui???  des coques   tandis que

les contours des quais, tout autour, des filets de pêche et des rochers,des arbres et des fleurs, 

avaient devenaient peu à peu plus fermes et plus précis ???   etse  semblait se défaire ???   progressivement de l'empreinte bleutée  gagnaient peu à peu gagné en densité et ??? de   sortaient progressivement de l'indécision

bleutée de la nuit. Les eaux du port, en face de moi, étaient paisibles

et silencieuses, qui ondulaient faiblement dans l'obscurité. C'est ce

matin-là, peu avant le lever du jour, que j'avais découvert le chat mort

dans le port.

I. 276

 Je m'éloignai lentement sur la place, laissant derrière moi la flaque

d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction

du port, longeai la petite jetée silencieuse et déserte, où quelques

barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un

bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de cordes. Je

m'assis sur le quai à côté d'un amas de filets de pêche dont les mailles  

enchevêtrées   recelaient encore d'infimes fragents de poissons décomposés,

et demeurai là dans la pénombre à regarder le jour se lever devant moi

sue la baie de Sasuelo. La mer était très sombre encore, qui frémissait

à peine à l'horizon, et, peu à peu, à mesure que le soleil s'élevait

de l'autre côté de la montagne, éclairant déjà le versant opposé derrière

lequel se devinait un halo de clarté isolée et lointaine, les barques

du port  commencèrent à prendre des teintes roses et orangées   tandis que

les contours des quais, tout autour, des filets de pêche et des rochers, 

   gagnaient peu à peu en densité et   sortaient progressivement de l'indécision

bleutée de la nuit. Les eaux du port, en face de moi, étaient paisibles

et silencieuses, qui ondulaient faiblement dans l'obscurité. C'est ce

matin-là, peu avant le lever du jour, que j'avais découvert le chat mort

dans le port.

Mentions légales - Crédits - Code source