I. 277
Je m'éloignai lentement<d1>, laissant derrière moi [d1]sur la place la flaque
d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction
du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et déserte, où
quelques barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres
dans un bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de
cordes.Les eaux du port étaient brunes et paisibles, qui ondulaient faiblement dans l'obscuritéJem'assis m'étais assis contrele unsur le muretde pierresà côté d'un amas de filets de pêche
enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient encore quelques
infimes fragments de poissons décomposés, et j'attendisais là dans la pénombre
que le jour se lève. Je ne faisais rien,non j'étais assis sur la jetée,encore légèrement humide de pluie,
immobile, et je regardais le jour se leverdevant moisur la baie de Sasuelo. La
mer était très sombre, qui frémissait à peineau loin à l'horizon, et, peu à peu, à
mesure que le soleil s'élevait de l'autre côté de la montagne, éclairant
déjàson le versantopposé situé plus à l'est est derrière lequel se devinait un haloisolé de clarté, isolée et lointaine,
les barques du portqui demeuraient encore dans l'ombre commencèrent à prendre prenaient ??? des
teintes roses et orangéesqui gagnaient continûment sous mes yeux en
densité tandisque lescontours dldes quais, tout autour,dles filets de
pêche et des??? , rochers, ds arbres et des maisons du village qui
se profilait au loindevenaient plus fermes et plus précis et sortaient prenait des contours, gagnaiten densité progressivement peu à peu en densitépour sortir et
dont les contours gagnaient peu à peu??? et sortaient progressivementlentement de l'indécision bleutée de la nuitet qui??? plus fermes et plus précis jusq'à ce que tout à coup,
en une seconde irréversible, le soleil passait la crête de la montagne
et inondait la baie de la lumière du jour.
C'est ce matin-là, peuaprès avant le lever du soleil, que j'avais découvert
le chat mort dans le port|. De loin, j'avais d'abord pris la forme noire
qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille
couverture roulée en boule peut-être, et je m'étais approché du bord, de la jetée
intrigué par la présence de cette masse noire immobile à la surface.[Les
eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient très faiblemùent.]
Le cadavre du chat se trouvait à moins d'un mètre du bord, le corps lourde-
ment incliné vers le fond, les oreilles et une partie du dos émergeant
hors de l'eau. De la manière dont il était placé alors, il était impossible
de voirlsa têtede l'animal et ce n'est que lorsque le courant qui faisait
trèslentement dériverle corps le l'animal à la surface de l'eau fit légèrement pivoterle corps sur lui-même que je
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Je m'éloignai lentement, laissant derrière moi sur la place la flaque
d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction
du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et déserte, où
quelques barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres
dans un bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de
cordes.Jem'assis contrele muretà côté d'un amas de filets de pêche
enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient encore quelques
infimes fragments de poissons décomposés, et j'attendis là dans la pénombre
que le jour se lève. Je ne faisais rien, j'étais assis sur la jetée,
immobile, et je regardais le jour se leversur la baie de Sasuelo. La
mer était très sombre, qui frémissait à peineau loin , et, peu à peu, à
mesure que le soleil s'élevait de l'autre côté de la montagne, éclairant
déjàson versantest derrière lequel se devinait un haloisolé de clarté,
les barques du portqui demeuraient encore dans l'ombre prenaient des
teintes roses et orangéesqui gagnaient continûment sous mes yeux en
densité tandisque lescontours des quais, tout autour,des filets de
pêche et desrochers, ds arbres et des maisons du village qui
se profilait au loindevenaient plus fermes et plus précis et sortaient
lentement de l'indécision bleutée de la nuit jusq'à ce que tout à coup,
en une seconde irréversible, le soleil passait la crête de la montagne
et inondait la baie de la lumière du jour.
C'est ce matin-là, peuaprès le lever du soleil, que j'avais découvert
le chat mort dans le port. De loin, j'avais d'abord pris la forme noire
qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille
couverture roulée en boule peut-être, et je m'étais approché du bord,
intrigué par la présence de cette masse noire immobile à la surface.Les
eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient très faiblemùent.
Le cadavre du chat se trouvait à moins d'un mètre du bord, le corps lourde-
ment incliné vers le fond, les oreilles et une partie du dos émergeant
hors de l'eau. De la manière dont il était placé alors, il était impossible
de voirla têtede l'animal et ce n'est que lorsque le courant qui faisait
lentement dériverle corps le fit légèrement pivoter sur lui-même que je
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Je m'éloignai lentement<d1>, laissant derrière moi [d1]sur la place la flaque
d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction
du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et déserte, où
quelques barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres
dans un bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de
cordes.Les eaux du port étaient brunes et paisibles, qui ondulaient faiblement dans l'obscuritéJem'assis m'étais assis contrele unsur le muretde pierresà côté d'un amas de filets de pêche
enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient encore quelques
infimes fragments de poissons décomposés, et j'attendisais là dans la pénombre
que le jour se lève. Je ne faisais rien,non j'étais assis sur la jetée,encore légèrement humide de pluie,
immobile, et je regardais le jour se leverdevant moisur la baie de Sasuelo. La
mer était très sombre, qui frémissait à peineau loin à l'horizon, et, peu à peu, à
mesure que le soleil s'élevait de l'autre côté de la montagne, éclairant
déjàson le versantopposé situé plus à l'est est derrière lequel se devinait un haloisolé de clarté, isolée et lointaine,
les barques du portqui demeuraient encore dans l'ombre commencèrent à prendre prenaient ??? des
teintes roses et orangéesqui gagnaient continûment sous mes yeux en
densité tandisque lescontours dldes quais, tout autour,dles filets de
pêche et des??? , rochers, ds arbres et des maisons du village qui
se profilait au loindevenaient plus fermes et plus précis et sortaient prenait des contours, gagnaiten densité progressivement peu à peu en densitépour sortir et
dont les contours gagnaient peu à peu??? et sortaient progressivementlentement de l'indécision bleutée de la nuitet qui??? plus fermes et plus précis jusq'à ce que tout à coup,
en une seconde irréversible, le soleil passait la crête de la montagne
et inondait la baie de la lumière du jour.
C'est ce matin-là, peuaprès avant le lever du soleil, que j'avais découvert
le chat mort dans le port|. De loin, j'avais d'abord pris la forme noire
qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille
couverture roulée en boule peut-être, et je m'étais approché du bord, de la jetée
intrigué par la présence de cette masse noire immobile à la surface.[Les
eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient très faiblemùent.]
Le cadavre du chat se trouvait à moins d'un mètre du bord, le corps lourde-
ment incliné vers le fond, les oreilles et une partie du dos émergeant
hors de l'eau. De la manière dont il était placé alors, il était impossible
de voirlsa têtede l'animal et ce n'est que lorsque le courant qui faisait
trèslentement dériverle corps le l'animal à la surface de l'eau fit légèrement pivoterle corps sur lui-même que je
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Je m'éloignai lentement, laissant derrière moi sur la place la flaque
d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la direction
du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et déserte, où
quelques barques tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres
dans un bruit régulier de clapotement très doux et de grincement de
cordes.Jem'assis contrele muretà côté d'un amas de filets de pêche
enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient encore quelques
infimes fragments de poissons décomposés, et j'attendis là dans la pénombre
que le jour se lève. Je ne faisais rien, j'étais assis sur la jetée,
immobile, et je regardais le jour se leversur la baie de Sasuelo. La
mer était très sombre, qui frémissait à peineau loin , et, peu à peu, à
mesure que le soleil s'élevait de l'autre côté de la montagne, éclairant
déjàson versantest derrière lequel se devinait un haloisolé de clarté,
les barques du portqui demeuraient encore dans l'ombre prenaient des
teintes roses et orangéesqui gagnaient continûment sous mes yeux en
densité tandisque lescontours des quais, tout autour,des filets de
pêche et desrochers, ds arbres et des maisons du village qui
se profilait au loindevenaient plus fermes et plus précis et sortaient
lentement de l'indécision bleutée de la nuit jusq'à ce que tout à coup,
en une seconde irréversible, le soleil passait la crête de la montagne
et inondait la baie de la lumière du jour.
C'est ce matin-là, peuaprès le lever du soleil, que j'avais découvert
le chat mort dans le port. De loin, j'avais d'abord pris la forme noire
qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille
couverture roulée en boule peut-être, et je m'étais approché du bord,
intrigué par la présence de cette masse noire immobile à la surface.Les
eaux du port étaient lisses et paisibles, qui ondulaient très faiblemùent.
Le cadavre du chat se trouvait à moins d'un mètre du bord, le corps lourde-
ment incliné vers le fond, les oreilles et une partie du dos émergeant
hors de l'eau. De la manière dont il était placé alors, il était impossible
de voirla têtede l'animal et ce n'est que lorsque le courant qui faisait
lentement dériverle corps le fit légèrement pivoter sur lui-même que je