I. 281
Je m'éloignai lentement[d1], sur la place , laissant derrière moi <d1>la Mercedes
et la flaque d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la
direction du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et désrte,
où quelques barques ancrées dans l'obscurité tanguaient imperceptiblement
le long de leurs amarres dans un bruit régulier de clapotement très doux
et de grincement de cordes. Je m'assis contre le muret à côté d'un amas
de filet de pêche enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient
encore quelques infimes fragments decadavres de poissons??? décomposés, et je restaiassis
là dans pénombreà regarder le jour se lever. à attendre que le jour se lève. Je ne faisais rien et le jour se levait peu à peu??? . La lune encore présente dans le ciel n'éclairait déjà plus la mer dont la surface très??? sombreet à peine frémissait à peine Peu à peu,à mesure que le jour se levait, les barques
et les rochers, les maisons du village et les arbresau loin, la mer même, encore
très sombre etparfaitement lisse ??? ,prenaient prirent des teintes roses et orangées
? qui gagnaient peu à peu en densité tandis que les contours deschoses
devenaient plus précis et sortaient progressivement de l'indécision de
la nuit, jusqu'à ce que tout à coup,dans en une seconde irréversible, le
soleil passait l'immense la montagne et inondait la baie de la lumière du
jour.
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Je m'éloignai lentement, sur la place , laissant derrière moi la Mercedes
et la flaque d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la
direction du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et désrte,
où quelques barques ancrées dans l'obscurité tanguaient imperceptiblement
le long de leurs amarres dans un bruit régulier de clapotement très doux
et de grincement de cordes. Je m'assis contre le muret à côté d'un amas
de filet de pêche enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient
encore quelques infimes fragments decadavres de poissons, et je restai
là dans pénombreà regarder le jour se lever. Peu à peu, les barques
et les rochers, les maisons du village et les arbres, la mer même, encore
très sombre etparfaitement lisse ,prenaient des teintes roses et orangées
qui gagnaient peu à peu en densité tandis que les contours deschoses
devenaient plus précis et sortaient progressivement de l'indécision de
la nuit, jusqu'à ce que tout à coup,dans une seconde irréversible, le
soleil passait l'immense montagne et inondait la baie de la lumière du
jour.
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Je m'éloignai lentement[d1], sur la place , laissant derrière moi <d1>la Mercedes
et la flaque d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la
direction du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et désrte,
où quelques barques ancrées dans l'obscurité tanguaient imperceptiblement
le long de leurs amarres dans un bruit régulier de clapotement très doux
et de grincement de cordes. Je m'assis contre le muret à côté d'un amas
de filet de pêche enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient
encore quelques infimes fragments decadavres de poissons??? décomposés, et je restaiassis
là dans pénombreà regarder le jour se lever. à attendre que le jour se lève. Je ne faisais rien et le jour se levait peu à peu??? . La lune encore présente dans le ciel n'éclairait déjà plus la mer dont la surface très??? sombreet à peine frémissait à peine Peu à peu,à mesure que le jour se levait, les barques
et les rochers, les maisons du village et les arbresau loin, la mer même, encore
très sombre etparfaitement lisse ??? ,prenaient prirent des teintes roses et orangées
? qui gagnaient peu à peu en densité tandis que les contours deschoses
devenaient plus précis et sortaient progressivement de l'indécision de
la nuit, jusqu'à ce que tout à coup,dans en une seconde irréversible, le
soleil passait l'immense la montagne et inondait la baie de la lumière du
jour.
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Je m'éloignai lentement, sur la place , laissant derrière moi la Mercedes
et la flaque d'eau qui reflétait mon absence inexplicable, et je pris la
direction du port, longeai la petite jetée de pierres silencieuse et désrte,
où quelques barques ancrées dans l'obscurité tanguaient imperceptiblement
le long de leurs amarres dans un bruit régulier de clapotement très doux
et de grincement de cordes. Je m'assis contre le muret à côté d'un amas
de filet de pêche enchevêtrés dont les fines mailles roses recelaient
encore quelques infimes fragments decadavres de poissons, et je restai
là dans pénombreà regarder le jour se lever. Peu à peu, les barques
et les rochers, les maisons du village et les arbres, la mer même, encore
très sombre etparfaitement lisse ,prenaient des teintes roses et orangées
qui gagnaient peu à peu en densité tandis que les contours deschoses
devenaient plus précis et sortaient progressivement de l'indécision de
la nuit, jusqu'à ce que tout à coup,dans une seconde irréversible, le
soleil passait l'immense montagne et inondait la baie de la lumière du
jour.