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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00313
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 313

reprochant mollement mon inconséquence d'ailleurs, tout en me disant 

que s'il était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester 

simple. Je  méditaisnt lâchementce raisonnement délicieux mon inconséquence allongé en

chaussettes sur mon lit, etcar c'était pour aller voir les Biaggi que je m'étais rendu à Sasuelo, pour cette unique raison,, poussant à son termesma logiqueimparable ,

j'avaisalors décidé même fini par d'abandonnercomplètement  l'idéed'aller de les  d'aller voirles 

Biaggi pendant mon séjour, et ce n'est que le lendemain matin, voulant

mettre un terme à la tournure d'emballement incontrôlé que la question

d'aller ou non voir les Biaggi commençait à prendre dans mon esprit, que

j'avais fini par me décider à leur faire une visite, très brève, m'ima-

ginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute manière, les

Biaggi n'étaient pas à Sasuelo en ce moment).

 J'avais bien fait de venir.

 La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village

sur le bord de la route qui montait vers le hameaux voisin. Elle était

isolée de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait

un enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau touffus de

racines noueuses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-

paient le longdu mur des pierres en s'aggripant les unes aux autres, se fixant par

endroits dans les anfractuositésde la pierre du mur. Quelques grands arbres,

des tamaris et des pins, étaient plantés dans le jardin laissé à l'aban-

don que l'on apercevait à travers la grillede le porte d'entrée, et où,

çà et là,sur le sol, dans des angles de pierres,ou [d1] parmi les herbes hautes
et les chardons
, des margueritesprimesautières avaient poussé au petit bonheur la chance<d1>.

Une boîte aux lettres pendouillait sur la grille, bancale, fixée à un barreau

par un morceau de fil de ferentortillé tordu. La nuitétait tombée tombait sur le jardin   et, debout derrière

la grille, je devinais les contours de la villa qui se dessinaient dans la

pénombre. C'était une villa de construction récente, basse et allongée,

avec une terrasse en tomettes où quelques meubles de jardin avaient été

|laissé abandonnés dehorsainsi qu'une veste de survêtement posée sur un parasol replié 

|et deux jarres en terre cuite, de chaque côté de lagrande porte-fenêtre,

qui contenaient des restesfânés et???   décomposés d'une???  de pétales d'hortensias. Du premier étage

au rez-de-chaussée, tous les volets de la maison étaient fermés.

I. 313

reprochant mollement mon inconséquence d'ailleurs, tout en me disant 

que s'il était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester 

simple. Je  méditais lâchementce raisonnement délicieux  allongé en

chaussettes sur mon lit et, poussant à son termesa logiqueimparable ,

j'avaisalors décidé  d'abandonnercomplètement  l'idéed'aller  voirles 

Biaggi pendant mon séjour, et ce n'est que le lendemain matin, voulant

mettre un terme à la tournure d'emballement incontrôlé que la question

d'aller ou non voir les Biaggi commençait à prendre dans mon esprit, que

j'avais fini par me décider à leur faire une visite, très brève, m'ima-

ginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute manière, les

Biaggi n'étaient pas à Sasuelo en ce moment).

 J'avais bien fait de venir.

 La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village

sur le bord de la route qui montait vers le hameaux voisin. Elle était

isolée de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait

un enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau touffus de

racines noueuses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-

paient le longdu mur  en s'aggripant les unes aux autres, se fixant par

endroits dans les anfractuositésde la pierre . Quelques grands arbres,

des tamaris et des pins, étaient plantés dans le jardin laissé à l'aban-

don que l'on apercevait à travers la grillede le porte d'entrée, et où,

çà et là,sur le sol, dans des angles de pierresou  parmi les herbes hautes et les chardons, des marguerites avaient poussé au petit bonheur la chance.

Une boîte aux lettres pendouillait sur la grille, bancale, fixée à un barreau

par un morceau de fil de ferentortillé . La nuit tombait    et, debout derrière

la grille, je devinais les contours de la villa qui se dessinaient dans la

pénombre. C'était une villa de construction récente, basse et allongée,

avec une terrasse en tomettes où quelques meubles de jardin avaient été

laissé  dehorsainsi qu'une veste de survêtement posée sur un parasol replié 

et deux jarres en terre cuite, de chaque côté de lagrande porte-fenêtre,

qui contenaient des restesfânés  de pétales d'hortensias. Du premier étage

au rez-de-chaussée, tous les volets de la maison étaient fermés.

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
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I. 313

reprochant mollement mon inconséquence d'ailleurs, tout en me disant 

que s'il était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester 

simple. Je  méditaisnt lâchementce raisonnement délicieux mon inconséquence allongé en

chaussettes sur mon lit, etcar c'était pour aller voir les Biaggi que je m'étais rendu à Sasuelo, pour cette unique raison,, poussant à son termesma logiqueimparable ,

j'avaisalors décidé même fini par d'abandonnercomplètement  l'idéed'aller de les  d'aller voirles 

Biaggi pendant mon séjour, et ce n'est que le lendemain matin, voulant

mettre un terme à la tournure d'emballement incontrôlé que la question

d'aller ou non voir les Biaggi commençait à prendre dans mon esprit, que

j'avais fini par me décider à leur faire une visite, très brève, m'ima-

ginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute manière, les

Biaggi n'étaient pas à Sasuelo en ce moment).

 J'avais bien fait de venir.

 La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village

sur le bord de la route qui montait vers le hameaux voisin. Elle était

isolée de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait

un enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau touffus de

racines noueuses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-

paient le longdu mur des pierres en s'aggripant les unes aux autres, se fixant par

endroits dans les anfractuositésde la pierre du mur. Quelques grands arbres,

des tamaris et des pins, étaient plantés dans le jardin laissé à l'aban-

don que l'on apercevait à travers la grillede le porte d'entrée, et où,

çà et là,sur le sol, dans des angles de pierres,ou [d1] parmi les herbes hautes
et les chardons
, des margueritesprimesautières avaient poussé au petit bonheur la chance<d1>.

Une boîte aux lettres pendouillait sur la grille, bancale, fixée à un barreau

par un morceau de fil de ferentortillé tordu. La nuitétait tombée tombait sur le jardin   et, debout derrière

la grille, je devinais les contours de la villa qui se dessinaient dans la

pénombre. C'était une villa de construction récente, basse et allongée,

avec une terrasse en tomettes où quelques meubles de jardin avaient été

|laissé abandonnés dehorsainsi qu'une veste de survêtement posée sur un parasol replié 

|et deux jarres en terre cuite, de chaque côté de lagrande porte-fenêtre,

qui contenaient des restesfânés et???   décomposés d'une???  de pétales d'hortensias. Du premier étage

au rez-de-chaussée, tous les volets de la maison étaient fermés.

I. 313

reprochant mollement mon inconséquence d'ailleurs, tout en me disant 

que s'il était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester 

simple. Je  méditais lâchementce raisonnement délicieux  allongé en

chaussettes sur mon lit et, poussant à son termesa logiqueimparable ,

j'avaisalors décidé  d'abandonnercomplètement  l'idéed'aller  voirles 

Biaggi pendant mon séjour, et ce n'est que le lendemain matin, voulant

mettre un terme à la tournure d'emballement incontrôlé que la question

d'aller ou non voir les Biaggi commençait à prendre dans mon esprit, que

j'avais fini par me décider à leur faire une visite, très brève, m'ima-

ginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute manière, les

Biaggi n'étaient pas à Sasuelo en ce moment).

 J'avais bien fait de venir.

 La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village

sur le bord de la route qui montait vers le hameaux voisin. Elle était

isolée de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait

un enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau touffus de

racines noueuses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-

paient le longdu mur  en s'aggripant les unes aux autres, se fixant par

endroits dans les anfractuositésde la pierre . Quelques grands arbres,

des tamaris et des pins, étaient plantés dans le jardin laissé à l'aban-

don que l'on apercevait à travers la grillede le porte d'entrée, et où,

çà et là,sur le sol, dans des angles de pierresou  parmi les herbes hautes et les chardons, des marguerites avaient poussé au petit bonheur la chance.

Une boîte aux lettres pendouillait sur la grille, bancale, fixée à un barreau

par un morceau de fil de ferentortillé . La nuit tombait    et, debout derrière

la grille, je devinais les contours de la villa qui se dessinaient dans la

pénombre. C'était une villa de construction récente, basse et allongée,

avec une terrasse en tomettes où quelques meubles de jardin avaient été

laissé  dehorsainsi qu'une veste de survêtement posée sur un parasol replié 

et deux jarres en terre cuite, de chaque côté de lagrande porte-fenêtre,

qui contenaient des restesfânés  de pétales d'hortensias. Du premier étage

au rez-de-chaussée, tous les volets de la maison étaient fermés.

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